Urban Whirl
Une ville, des milliers d'histoires différentes ...
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Nowaki Hoon
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 |  Sujet: Re: Impasse.  Mer 16 Déc - 16:49 | |
| Je ne sais pas quoi faire je suis perdu … J’ai envie de faire comme ci de rien n’était et pourtant il semblerait que je n’en sois pas capable. Je passais doucement ma main dans mes cheveux tandis que je soupirais doucement. J’avais entendu les paroles de Shou, bien sur, je n’étais pas sourd. Mais je voulais faire semblant d’y être, après tout pourquoi devrais-je faire comme il le dit ? Je ne veux pas partir et je ne veux pas abandonner bien que je sais que si je n’abandonne pas je finirais par me bruler les ailes et m’écraser au sol pour mourir. Alors que faire ? Lui dire adieu et vivre ma vie de mon côté ou essayer de le faire tomber amoureux de moi ? Cela semble impossible. Est-il capable de me laisser prendre possession de son cœur. J’ai surtout l’impression qu’il veut juste rester seul au loin de tout le monde. Pourtant ce n’est pas une solution. Je soupirais alors que mon regard se reposa sur le jeune homme. Je crois qu’il vaut mieux se dire au revoir une bonne fois pour toute Shou. Ca ne sert à rien je n’aurais pas assez de force pour réussir à te faire tomber amoureux de moi. Tu as l’air de rien éprouver rien même pas de l’attirance pour moi. C’est totalement stupide de continuer ainsi, je me fais souffrir et je te fais perdre ton temps. Je me remis à soupirer tristement alors que je passais ma main sur mon visage au même moment de lentement ma sonnerie de portable ce fit entendre, Green Day, Holiday. Je sortis mon portable de ma poche regardant alors longuement mon écran de portable tactile dernier modèle. ‘Perséphone’, que me veut-elle ? Encore me parler de notre future famille qui sera battit sur le mensonge ? C’est surement le cas.
Je regardais mon portable alors que je cliqué sur le bouton rouge de mon portable pour raccrocher, je ne veux pas te parler. Je fermais par la même occasion celui-ci avant de le ranger. Je dois partir loin de lui, et pourtant j’en suis incapable. Peut-être que si je lui explique ce que j’attends, ce que j’espère ? Non c’est débile. Je passais encore ma main dans mes cheveux laissant apparaitre mon genre que faire ? Que dire ? Je l’ignore.
Nowaki - « Il me semble qu’on ait du mal à se comprendre tous les deux, ou peut-être qu’on veut trop voir en l’autre ce qu’on espère chacun. En tout cas, j’étais content de te rencontrer Shou. Et je le pense sincèrement… Mais, je pense qu’il serait mieux pour nous… Pour moi, qu’on fasse comme si l’autre n’avait jamais existé. Je… Je peux pas continuer ainsi, on ne veut pas les mêmes choses, j’espère trop de toi et j’ai l’impression que quoiqu’il arrive tu ne souhaites pas me laisser venir auprès de toi ou simplement en temps qu’ami. Et cette place n’est pas assez importante pour moi. C’est peut-être débile ce que je vais te dire ou tu ne va pas me croire mais il faut tout de même que je te dise, que je suis tout de même amoureux de toi. Du moins mes sentiments sont très forts et ils se transformeront rapidement en vrai amour si cela aurait été possible entre nous deux… »
Je repris doucement mes quelques affaires éparpillais sur la table lorsque j’avais pris mon portable tandis que je me levais. Je me retenais du mieux que je pouvais de ne pas pleurer tandis que je sentais ma gorge se nouer atrocement. Ce n’est pas possible, je ne peux pas partir loin de lui, je vais le regretter, ne pas le supporter et pourtant je n’ai pas le choix je dois le laisser vivre heureux sans moi qui viendrais le faire chier.
Nowaki - « Prend soin de toi Shou… Et sois heureux surtout. »
Ma voix avait quelque peu de mal à traverser la barrière de mes lèvres mais j’espère juste qu’il comprendra ce que je voulais dire. Je me mis à marcher plongeant mes mains dans mes poches alors que je voulais juste m’enfuir. Je passais à côté de Pierre qui me fixa un moment avant d’attraper mon bras. Un léger cri de douleur s’échappa d’entre mes lèvres tandis qu’il se figea totalement panique en voyant sa main couverte de sang. Je le fis lâcher rapidement mon bras alors que je me remis à marcher en direction de la sortie. Pierre resta sur place ne sachant pas quoi faire. Il semblait avoir compris lui au moins. Il semblait savoir lui, que j’étais amoureux. Non pas de lui et c’est ben ce qui semblait l’énerver mais de cette personne que je venais d’abandonner comme un imbécile heureux que je suis. Je me mis à marcher dans le froid tandis que je me dépêchais dans le but de rentrer chez moi et m’enfermer dans ma chambre. Je ne veux plus voir personne, ni Shou, ni Alice, ni Perséphone, ni même Thomas. Personne… J’ai besoin de réussir à prendre sur moi pour l’oublier. Je n’ai pas d’autre choix, si je veux son bonheur, il faut que je le laisse tranquille. | |
|  | | Kaoru Shou
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| | Sujet: Re: Impasse. Sam 19 Déc - 18:48 | |
| Je voudrais pouvoir t'appartenir. M'accorderas-tu une ultime chance?
Mais tes soupirs se font incessants. Une fois de plus, le sentiment d'être un poids, de ne jamais pouvoir être à la hauteur. J'aimerais pourtant y parvenir. Apprends moi à être vivant, Nowaki. Je serais tiens, tu pourras faire de moi ce que tu voudras, mais, en échange, apprend moi comment être en vie... Parler, vivre et agir, cesser de ne pouvoir qu'attendre, attendre que l'on me désigne un rôle, attendre que l'on me dise que faire ou que dire. Comment faire? Tout cela me fait bien trop peur... Il est si aisé de ne vivre que dans ses rêves, ces illusions où l'on peut influencer le cour des choses, où l'on sait que l'on sera toujours aimé quels que seront nos actes ou nos paroles, aussi stupides soient nos gestes ou nos mots. Un monde où l'on ne sera jamais seul. Un monde avec qui converser, un monde au travers duquel vivre. Mais cela est-il une bonne chose? Je ne sais que me renfermer sur moi même, excluant la réalité de mon propre univers, désirant pouvoir me contenter de ma seule imagination. Mais pourtant, mon instinct me pousse à ouvrir les yeux sur la réalité. Ryô tache de me convaincre d'oublier mes futiles illusions et me concentrer sur le réel. Mais cela me fait peur... Nowaki... Que dois-je faire? Donne moi un scénario à suivre, je t'en supplie...
Un soupir, encore. Chacun de tes souffles et comme une arme qui cherche à m'enfoncer plus encore. Me faire comprendre l'exaspération que je te crée, détruire mes espoirs de pouvoir être accepté tel que je le suis.
Je ne réagis pas de suite, entendant une mélodie monter de je ne sais où. Comme s'il ne s'agissait que de la bande son du film. Cependant, je n'agréais vraiment pas avec le choix de la musique. Pourquoi une mélodie rock pour une scène comme celle ci? Qu'est-ce que le réalisateur essaye-t-il de faire passer par cela?
Ce n'est qu'en voyant Nowaki sortir son portable que je me ressaisis, baissant la tête comme honteux de ma propre stupidité, profonde stupidité. C'est ici la réalité. Je devrais m'y faire. Mais qu'est-ce que la réalité, au fond? N'est-ce pas l'assemblage du rêve de milliers de personnes? Certains parviennent à imposer leurs rêves, d'autres pas, mais, au fond, beaucoup font ce qu'ils veulent, sans ce soucier des conséquences. Ou non?
Une fois de plus, Nowaki raccrocha sans même se prendre la peine de s'informer du motif de l'appel. J'oubliais donc aussitôt l'événement du portable, considérant que cela n'avait aucun intérêt et donc aucun impact dans le scénario. Voyant que Nowaki s'appretait à parler, je tachais de me concentrer sur les sons qui sortiraient de sa bouche afin de, cette fois, ne perdre pas un seul des mots qu'il prononcera.
Un si long discours, je ne trouvais pas un mot à répondre. Je ne pu que le fixer avec de grands yeux, essayant d'assimiler ce qu'il venait de me dire. Mais je ne savais plus que faire alors qu'il se levait déjà, prêt à partir pour de bon, sans même me laisser le temps de réagir, de prononcer ne serait-ce qu'un seul mot...
J'étais perdu. Il avait dit m'aimer, mais aussi qu'il voulait m'oublier... Que devais-je faire alors? Respecter ses désirs, ou n'écouter que les miens? Suivre mon corps ou obéir à ma raison? Que dois-je faire, Nowaki? Que dois-je faire pour que tu ne m'en veuilles pas? Qu'attends-tu de moi? Dois-je acquiescer en silence, comme à mon habitude, subissant ce que tu veux m'imposer, ou puis-je faire le contraire de ce qu'il m'est demandé? Ai-je le droit de te retenir, Nowaki...?
Sois-heureux.... Mais comment veux-tu que je le sois si tu me laisses seul ici? Reste avec moi, si tu le veux vraiment! Nowaki...
Tout se brouille en moi alors que je te regarde partir, impuissant. J'ai vaguement vu une forme humaine s'accrocher à toi. Une douleur, alors que je saisis. Ce n'est pas moi qui te rattrape ainsi... Pourquoi? Pourquoi lui? Ce devrait être moi! C'aurait du... Mais la porte s'est refermée derrière toi, et un profond silence, une énorme sensation de vide m'envahit.
"Bouge toi, gros con... Il est encore temps..."
C'est comme un automate que je me suis levé, le regard vide. Me saisissant rapidement de mes affaires par un simple réflexe pratique, de part tous ces gestes dénués de sentiments qui sont ancrés en moi comme un programme dans un ordinateur trop bien formaté, je me dirigeais ensuite vers la porte, ce mur que tu venais de fermer entre nous deux. J'hésitais un instant, avant de décider de tout oublier. Oublier ce monde qui m'entoure, oublier que je suis en ce moment dans la réalité. Ne pas songer aux conséquences que pourraient avoir mes actes. De toute façon, qu'est-ce que j'ai à perdre? Je t'ai déjà perdu, alors autant essayer... Quitte à être blessé, autant ne pas garder la frustration d'un abandon. J'ai vidé mon esprit, tout oublié, comme si je n'étais plus que dans un de mes rêves, une de ces histoires qui aura disparu au lever du soleil, une histoire qui n'aura jamais plus d'influence sur ma vie, si ce n'est regret et nostalgie. Le froid mordant de l'extérieur me sauta au visage tandis que la porte se refermait derrière moi. Il ne faisait pas si froid, tout à l'heure... Est-ce parce que j'étais en ta compagnie?
Cette forme qui s'éloigne de moi, marchant d'un pas rapide, cette vision m'obnubile. Et j'hésite encore, ne sachant toujours pas que faire. Te rattraper, d'accord, mais que dire... Cela ne ferait qu'augmenter encore ton exaspération. Tu dois avoir du mal à supporter mes changements d'avis successifs. Peut être est-ce une bien mauvaise idée, en réalité. Tu voulais partir, tu voulais m'oublier, pourquoi chercherais-je à me placer en travers du scénario que tu as toi même écrit...?
"Ne réfléchis pas, et vas-y! Allez!"
Je ne peux que t'obéir, Ryô...
Je me suis précipité vers toi. N'ayant pas eu le temps de réfléchir, je n'ai pu que céder à mes pulsions. Mon bras s'est accroché à ton épaule, t'empêchant d'avancer d'avantage. Sans même te laisser le temps de te retourner, mon autre bras et venu te saisir, passant par devant ton corps comme pour chercher à t'emprisonner, tandis que je me collais contre ton dos, frissonnant de froid ou de peur. Je ne savais plus ce que je faisais, je ne savais pas comment tu allais interpréter cela et quelle sera ta réaction, mais je ne peux rien de plus...
Pas un seul mot, seules mes larmes pouvaient tenter d'expliquer ce que je ressentais en ce moment. Je ne pouvais que me serrer contre toi, larmoyant, comme pour t'empêcher de t'envoler loin de moi, te garder à terre à mes cotés... | |
| | | | Nowaki Hoon
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| | Sujet: Re: Impasse. Dim 20 Déc - 21:34 | |
| Je continuais de marcher avec la bonne intension de disparaitre de sa vie, j’en ai plus qu’assez de devoir suivre ses envies. Je suis perdu, je ne sais plus quoi penser. Il ne fait surement que jouer avec moi. Je sais plus quoi faire… Je soupirais, laissant alors un petit nuage se former avec mon souffle qui disparut rapidement dans l’atmosphère. J’ai froid, horriblement froid, la différence qu’il existait entre l’intérieur et l’extérieur était bien trop importante, mais tant pis, je n’avais pas le choix je devais m’enfuir loin d’ici. Quelques personnes me fixaient bizarrement, est-ce a cause de mes larmes ou de mon bras qui était totalement rouge de mon sang ? Je n’ai pas vraiment envie de savoir. Mon souffle se coupa soudainement alors que mes jambes se stoppèrent net en sentant une main sur mon épaule. Je fermais les yeux alors que je baissais la tête. C’est quoi ce cinéma à la fin ? Je sentis un bras passer sur mon ventre tandis que je rouvris doucement les yeux. Je savais très bien qu’il s’agissait de Shou, je n’avais pas besoin d’entendre sa voix, et puis je ne suis même pas sur de la connaitre réellement. Je reconnais plus son odeur et surtout sa présence auprès de moi. Le fait qu’il me touche à toujours l’effet de faire battre plus rapidement mon cœur, malgré la colère que j’ai contre lui. Lentement l’une de mes mains s’accrocha à son bras tandis que je sentis ma poitrine sautiller légèrement. Je passais doucement ma deuxième main dans mes cheveux alors que je restais silencieux également. Non je ne veux plus parler, après tout, moi aussi je suis capable de rester aussi mué qu’une tombe. Je suis réellement content, oui vraiment… Je suis même heureux que tu sois venu me rattraper. Mais je ne peux pas te laisser faire cela Shou. Il faut que je fasse ce que mon père à prévu pour moi j’ai plus le choix. Peut-être que si tu t’étais réveillé avant devant Sephy, j’aurais agis. Il est bien trop tard à présent. Tout semble si magnifiquement prêt que cela me fait réellement peur. J’aurais tout annulé pour toi, si tu avais pris la parole avant si tu avais fait un effort pour me faire comprendre ce que tu veux réellement au lieu de me faire tourner en rond. A présent j’ai plus qu’a joué le rôle d’un mari digne de son rang de sa famille qui doit se tenir à sa place. J’aurais aimé passer plus de temps avec toi Shou crois moi. Je fis lâcher ta main d’autour mon ventre alors que j’en frissonner moi-même de dégout pour ce que je voulais faire. Je veux t’abandonner alors que je n’ai pas arrêté de te poursuivre tout ce temps. Pardon Shou… Je fis un pas alors que je m’arrêtais de nouveau étant bien incapable d’en faire un de plus pour m’éloigner de toi. Si tu savais au moins combien j’ai pu m’attacher à toi. Et toi tu sembles simplement jouer apprenant alors doucement ce qu’est que vivre. Je me retournais alors que je fixais de nouveau Shou. Stupide Cœur, s’il pouvait se l’a fermé de temps en temps cela m’aiderais réellement. Je me récolais de nouveau à Shou, alors que je le serrais dans mes bras de peur de le perdre. Je m’agrippais littéralement à lui alors que je me mis à frissonner de peur. Je ne suis pas si courageux qu’on peut le croire au contraire je suis juste un homme qui veut aimer. | |
| | | | Kaoru Shou
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| | Sujet: Re: Impasse. Lun 21 Déc - 21:15 | |
| J'ai peur. Peur de ne pas y parvenir. Peur que mon corps ne se braque à nouveau. Peur de ne jamais pouvoir m'ouvrir à toi. Mais je veux essayer... S'il te plait, Nowaki, pardonne moi tous mes caprices, et garde moi pour toujours auprès de toi.
Cela ne semblait qu'un trop beau rêve, si bien que je savais pertinemment qu'il ne saurait être réalité. Ai-je seulement le droit de rêver? Cela, bien sûr que oui, mais ai-je le droit de me battre ainsi contre la réalité? Peut être est-ce cela qu'il me faut, en réalité.
M'abandonner à lui, oublier toutes mes peurs et mes appréhensions. Qu'importe ce que je ferais ou dirais, je dois juste parler et agir comme je l'entends. Je dois apprendre à devenir vivant.
Je sais ce que mon cœur me dit. Je ne dois pas le laisser partir. Qu'importe ce qu'il me dira, qu'importe s'il me rejette, lassé de mon comportement contradictoire, je dois me raccrocher à lui, encore et encore. Tout simplement car je le désire. Je veux le garder auprès de moi, alors je le ferais, égoïstement. Je dois juste en trouver la force...
Ta main sur mon bras est comme une lueur d'espoir, mais tu restes immobile et silencieux. Je ne sais que faire, mais je refuse de te lâcher. Je me serre contre ton dos comme pour faire barrière au froid qui nous entoure. Mais le soleil devient ombre, ta main rejette mon étreinte et tu me forces à m'éloigner de toi. Tandis que tu t'éloignes d'un pas, je ne peux qu'en esquisser un en arrière, reprenant mon équilibre, mon regard silencieux posé sur toi, empli d'une profonde supplication. Et je ne peux plus agir, alors. Peut être devrais-je insister, refuser de te lâcher jusqu'à ce que tu cèdes. Mais à quoi bon après tout si tu ne m'accordes ta présence que par dépit? Tu m'as déjà offert plusieurs chances que je n'ai pas su saisir. Tu m'as invité prêt de toi, mais je n'ai pu que refuser, et maintenant que tu t'en vas, bien décidé à mettre un terme à tout cela, c'est maintenant que je me réveille, prêt à accepter ton invitation. Et je m'élance après toi, mais la porte s'est refermée. Que faire alors? Toquer, te supplier de m'accorder une énième chance? Ou rester seul dans le froid, le regard éternellement figé sur cette porte que tu as refermée, cette porte qui m'était ouverte, une invitation à partager ton univers et te prêter le mien. J'aimerais insister encore, mais je crains ne plus en avoir le courage. Tout simplement car je crains de te mettre en colère, j'ai peur que tu m'en veuilles, que tu me trouves lourd ou stupide... Du moins, plus stupide que tu ne le penses déjà... Mais pourtant... J'ai besoin de temps, énormément de temps, mais j'ai compris désormais! Je t'en supplie, Nowaki, garde moi cette place que tu m'avais proposé auprès de toi...
Enfin, ton regard se pose sur moi. Et je lève à nouveau les yeux vers ton si beau visage. Les larmes qui coulent sur mon visage frigorifié par l'air glacial semblent prête à se figer d'un instant, perles de glace dans une scène hivernale. Mais ta chaleur annihile tout cela. Sans même comprendre, sans même me prendre le temps de réaliser et de m'en réjouir, je plonge dans tes bras, me raccrochant à toi. Mon visage vient se perdre dans ta chevelure, ton odeur et ta chaleur. Mon cœur bat. Il bat, fort et rapide, il bat comme celui d'un être vivant.
Nowaki... Cela signifie-t-il que j'en ai encore le droit...?
« Une dernière chance... S'il te plait... » | |
| | | | Nowaki Hoon
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| | Sujet: Re: Impasse. Mar 22 Déc - 22:18 | |
| J’étais si bien contre lui, je savais que c’était ma place d’être à ses côtés, d’être auprès de lui continuellement. Je ne voulais pas le laisser mais s’il voulait de moi je resterais. Le problème c’est que je ne pouvais pas fuir mon destin je devais me marier avec Perséphone. Je ne pouvais plus fuir mais s’il faut je ferrais tout pour le rendre heureux malgré tout, je l’aiderais dès qu’il aura besoin de moi. Malheureusement je ne sais pas s’il voudras bien de moi en sachant qu’il aura toujours cette femme qui sera auprès de moi, il aura mon cœur mais elle aura ma liberté.
Shou - « Une dernière chance... S'il te plait... »
Je le serrais un peu plus dans mes bras pour toute réponse. Bien sur, que tu je veux de l’accorder. Je suis bien incapable de partir loin de toi, je suis totalement dépendant de toi. Mon nez quelque peu froid frôla doucement la peau du cou de Shou. Son odeur, sa chaleur, j’aime bien être ainsi contre lui. Je me redressais quelque peu alors que mon visage glissait doucement contre le sien, mes lèvres se posant sur sa joue. Je n’y peux rien j’ai besoin d’embrasser, câliner l’autre je ne peux pas rester sans. Je me mis à lui sourire me sentant heureux de nouveau, à croire que je suis dans les montagnes russes. Je ne sais plus quoi penser, heureux puis non… Mon regard se posa alors sur le ciel, remarquant alors cette petite chose blanche qui tombait du ciel. Il neige… De quoi me rendre encore plus heureux. Lentement je lâchais le jeune homme alors que mon regard ne pouvait lâcher le ciel. Il semblait que la neige ne semblait pas s’arrêter et cela devenant de plus en plus fort. Je souriais comme un gamin émerveillé devant la neige qui venait du ciel. Mon regard se reposa alors sur Shou tandis que doucement d’un geste rapide de la main j’enlevais les quelques flocons de neige sur ses cheveux. Je pris doucement la main de Shou dans la mienne alors que je me mis à rire légèrement.
Nowaki - « Je crois qu’il vaudrais mieux partir avant de finir en bonhomme de neige. Je t’invite chez moi si tu veux. Mes parents sont partis en voyage. »
Je le regardais attendant simplement une réponse de sa part. Je ne bougeais le fixant avec admiration tandis que je ne pouvais pas m’empêcher de frissonner légèrement en sentant des flocons de neige me tomber dans la nuque. | |
| | | | Kaoru Shou
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| | Sujet: Re: Impasse. Mer 23 Déc - 18:08 | |
| Plus qu'un espoir. Quel est le mot? Un rêve, peut être. Je m'accroche à toi, je refuse de te lâcher. Que faire désormais? J'ai perdu, tu me tiens en ton filet. Tu pourras désormais faire de moi ce que tu voudras, je ne suis plus qu'un poisson échoué, incapable de m'enfuir. Je suffoque, à la recherche d'une bouffée d'oxygène, mais je ne rencontre qu'un air froid irrespirable qui blesse mes branchies s'agitant désespérément à la recherche d'un peu d'eau. Mais mon cerveau, privé d'oxygène, s'enivre, et l'agonie devient si agréable. Il parait qu'avec l'asphyxie vient la jouissance. Dans ce cas, je veux bien mourir de tes mains. Je t'appartiens désormais. Le froid et l'air sec me blessent, je me réfugie dans la chaleur de tes bras. Je veux y mourir, sans regrets. J'ai trop peur désormais. Je sais que jamais je ne serais à la hauteur, et que bien vite tu te lasseras de mon silence. J'aimerais pouvoir y parvenir, mais je sais que malgré mes efforts, cela ne sera jamais assez pour te garder auprès de moi. Je ne peux aspirer à tant. Tu voles bien trop haut pour le petit être désespérément terrestre que je suis. Je ne saurais te rejoindre, et l'albatros ne reste pas longtemps à terre. C'est pourquoi je préfère encore que tu me tues maintenant, tant qu'il est encore tant de sauver mon espérance. Je veux bien mourir dans tes bras.
Un frisson. Ton visage vient se perdre dans mon cou, et mes bras s'accrochent plus fort encore, comme cherchant à faire durer ce contact. Si agréable. Je m'accroche à toi, je refuse de te laisser t'éloigner. Je voudrais que ce moment soit éternité, je saurais ne jamais m'en lasser. Mais ton visage s'enfuit et remonte lentement, et tes lèvres viennent caresser ma joue. Confus, je ne peux que baisser le regard. Je ne saurais te rendre cela. Me pardonneras-tu si j'en suis incapable? Mais ton regard se détache de moi, et ton corps du mien. Mes yeux s'accrochent à toi, tandis que tu sembles admirer le ciel. Je voudrais que tu ne regardes que moi... Ton sourire m'enivre, et je me dois de lever les yeux à mon tour afin d'y échapper. Un tourbillon de neige, des flacons voletant doucereusement dans la sombre clarté de cette soirée d'hiver. Je ferme les yeux, frissonnant lorsqu'une poignée de dentelle viens se déposer sur mon visage, éclatant au contact de ma peau pour ne devenir que grains de neige difforme. Ta main viens prendre la mienne, et je baisse les yeux sur nos doigts entrelacés. Comme une invitation à suivre ton chemin, à tes cotés, sans jamais plus te lâcher. Jusqu'à quand me tiendras tu la main ainsi? Je ne t'autoriserais plus à me lâcher. Je me raccrocherais à toi, quitte à nous lier par de la colle forte.
Malgré la beauté de la neige, tu veux t'en aller. Mais il est vrai que tu es frileux, tu cherches à t'abriter dans un lieu chaud. Tant que tu m'y invites, cela ne m'importe guère. Je te suivrais où tu voudras, au bout du monde s'il le faut. Cela pourrait être une belle aventure, tant de choses à découvrir dans tant d'univers différents. Laisse moi découvrir ton univers, Nowaki, je suis curieux et ne me satisfait guère de ce que je sais déjà. Je veux en voir plus encore, et ce, à tes cotés. Invites moi dans ton monde et sers moi de guide. Je saurais être un touriste des plus passionnés. Et je suis prêt à concourir au droit de nationalité.
« D'accord. »
C'est le seul mot que je pu prononcer. Que dire d'autre, après tout? Sans doute en attends-tu plus. Mais tu devras te contenter de cela et t'habituer à mon silence. Peut être, un jour, parlerais-je. Et, crois moi, ce jour là, tu risques de regretter mon silence... Je suis incapable d'un juste milieu. Avec moi, tout est défaut ou excès. Que ce soit en nourriture, en activités, en comportement ou en sentiments. Je suis incapable d'un équilibre, je ne suis que manques ou overdoses. Peut être saurais-je un jour atténuer cela et trouver un équilibre. Ou peut être chacun s'y habituera-t-il. Ou peut être pas.
Je pense avoir oublié de te remercier, Nowaki. Dois-je te le dire? Sans doute me contenterais-je d'une pensée envoyée vers toi, qu'importe si tu ne la reçois pas. Merci, Nowaki. Merci de m'avoir accordé encore une chance. Je tacherais de ne pas la perdre. | |
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| | Sujet: Re: Impasse. | |
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