Urban Whirl
Une ville, des milliers d'histoires différentes ...
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| | | Un matin brumeux. |  |
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Peter Walton
Monsieur Roux.
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 |  Sujet: Un matin brumeux.  Jeu 11 Fév - 22:17 | |
| Il devait être dans les alentours de 10 heures du matin. Peter venait de se lever alors que la créature dormait encore ; prit de seul dieu sait quel élan de gentillesse il été parti chercher des croissants pour pouvoir manger le petit déjeuner. Complètement à la masse il avait enfilé un jeans à l'arrache avec un tee shirt Alice in chains complètement délavé pour partir, il avait même oublier de mettre des chaussettes donc il été pieds nu dans ses chaussures de skate. Ça aurait pu être pire, il aurait pu chercher sn pain en chausson, vu dans l'état second ou il été.Il avait du mal à se souvenir de la soirée de hier, mais il restait un souvenir assez agréable ; il savait qu'il avait bu et par après fumer un pétard par la fenetre avant de s'endormir comme une lavette. Il sentait. Sans grande importance ...
Le roux mettait en arrière assez négligemment ses cheveux avant de rentrer dans la boulangerie. Un air béa il restait quelques secondes à regarder la vitrine en se demandant quoi choisir ... Il ne mangeait pas souvent de viennoiserie, par flemme donc une fois le moment venu ... Il prenait son temps. D'un coup il tournait la tête dehors, juste un peu. Un détail le marqua ; cette chevelure brune et se visage ne lui été pas inconnu. Il eut un doute qu'il voulu eclaicire ; il se tournait un peu de nouveau pour vérifier si elle été bien celle à qui il pensait. Un coup d'oeil et il n'eut pas de doute ; Mélinda.
Peter grimaçait un peu en demandant à la boulangère de lui donner deux pains au chocolat ; depuis qu'il l'avait rencontré et qu'il s'était embrouillé avec elle, il ne voulait que la revoir. Mais aprés cette nuit ... Ce n'était peut être pas une bonne idée. L'homme passait sa main sur les suçons bordeaux de son cou ; clairement voyant. Il eut quelques secondes de réflexions ; devait il lui parler ou pas ? ..
* allé ... elle m'a jeté, qu'est ce qu'elle soit s'en foutre alors si je vais ailleurs ... *
Mais cette pensé ne le convaint qu'à moitié. Il n'eut pas le temps de reflechir, une fois dehors et comme par tout les hasard du monde il se croisait; elle aussi chercher son pain ? Haha qu'elle HEUREUSE coïncidence ...
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|  | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Un matin brumeux. Sam 13 Fév - 16:05 | |
| C'était encore un de ces matins brumeux comme on en voyait presques tous les jours à Urban Whirl. Un de ces matins où Mélinda se demandait sincèrement comment elle avait trouvé le courage d'abandonner son lit douillet, et pourquoi elle avait eu l'idée absurde de quitter son appartement. A croire que le temps se jouait d'elle ; il l'inondait de pluie et de grisaille alors que ce dont elle avait besoin, c'était de soleil. Et pourtant elle était bien dehors, au milieu d'une rue bondée, slalomant entre les humains ignobles et stressés qui ne manquaient pas une occasion de la bousculer. Ca faisait longtemps qu'elle n'était pas sortie de chez elle - à quoi bon? - et elle regrettait déjà d'avoir eu une idée aussi débile. Mais elle avait faim et s'était dit qu'un bon petit pain au chocolat lui remonterait le moral.
Mais ça semblait mal parti.Tout d'abord, parce que la foule commençait déjà à lui taper sur les nerfs. Elle qui détestait tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un être humain, elle était servie! Ensuite, parce qu'elle avait froid ; les températures printanières de l'après-midi ne correspondaient pas à celles du matin et elle regrettait de ne pas avoir troqué sa jupe et ses bottes à talon contre un jean et des basket. Qu'à celà ne tienne, elle enfouit ses mains dans les poches de son manteau et cacha son menton son l'écharpe légère qu'elle portait autour du cou. Heureusement, la jeune femme venait de repérer une boulangerie au bout de la rue, et elle accéléra le pas pour la rejoindre au plus vite. Elle allait ouvrir la porte quand quelqu'un le fit à sa place, sortant du petit établissement qui dégageait une odeur plus qu'alléchante. C'est alors que quelque chose attira son attention ; ces longs cheveux roux, elle les connaissait. Merde. Il était trop tard pour faire demi-tour, Mélinda était figée sur place. Avec un peu de chance, il ne la reconnaîtrait pas, ou l'ignorerait tout simplement. Mais le regard qu'il lui lança laissa présager le contraire. Elle n'avait pas le choix, tant pis, il fallait qu'elle se lance. De cette manière, elle pourrait peut-être enfin trouver une réponse aux questions qu'elle se posait depuis leur rencontre. Qui vivra verra!
- Peter, c'est ça? Salut!
Comme si elle avait oublié son prénom, haha! Autant se la jouer neutre, puisqu'elle ne savait pas comment elle était censée se comporter. Un rapide coup d'oeil sur le jeune homme, et elle ne fut que moins rassurée. Dans le petit sachet en papier qu'il tenait dans les mains, il y avait clairement deux croissants. Deux?
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Un matin brumeux. Dim 14 Fév - 13:06 | |
| Peter manquait de renverser la jeune femme qu'il reconnaissait. Il se stoppait net devant elle, à une vingtaine de centimètre d'elle. C'était assez peu, autant dire que ce n'était pas le genre de distance suffisante pour cacher les suçons ou la gueule de bois. Un peu prit sur le vif, le roux avait un sourire pis faussement décontracté et mi gêné ; la dernière fois qu'il avait vu la jeune femme ça c'était assez mal terminé. En fait, tout tournait mal avec elle ; de la rencontre à la fin de cette dites rencontre. Mais étrangement le roux avait ressenti le besoin de la revoir ... Pour on ne sait trop quoi. Mais, ce n'était pas franchement le bon matin. De plus le comportement qu'elle avait avec lui semblait étrange ; n'avait elle pas répéter se nom plusieurs fois et elle ne s'en souvenait toujours pas ?... Le roux se disait qu'il se faisait des illusions.
« Ouai c'est ça ! Alors ... ça va ? »
Oh Woaw, quelle répartie ! Époustouflant. Toujours devant la porte de cette boulangerie l tenait fermement d'une main son sachet de petit pain ; il hésitait entre lui dire qu'il devait partir pour une x raison ou rester avec elle pour parler vieillemment du beau temps de de la pluie. Etrangement cette deuxième solution le dégoutait ; il été capable de parler d'un tas de chose avec n'importe qui sans que ça ait de l'importance, mais avec Mélinda ... Ça sonnait faux. Néanmoins il n'avait non plus le cœur à se casser en vitesse juste comme ça, pour éviter la discussion. Ça ne rimait à rien cette histoire. Peter le regardait un peu ; jupe et botte à talons. Il ne l'imaginait pas porter ça, sans savoir pourquoi. Se rendant compte que le temps passer et qu'il y avait un blanc , il fini par répondre sans savoir pourquoi ;
« Croissant ou petit pain ? »
C'était étonnant de voir comme on ne sait pas quoi dire quand on est prit de court comme ça, mais avec une personne qui nous trotte dans la tête.
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Un matin brumeux. Dim 14 Fév - 23:53 | |
| Le roux s'était arrêté à quelques centimètres d'elle seulement, si bien que, prise de court, elle n'avait pas osé esquisser le moindre mouvement. Mais l'haleine de lendemain de soirée qu'il avait laissé échapper en lui répondant la convaint de reculer de quelques pas. Elle avait ainsi une vue d'ensemble sur lui, qui semblait avoir passé une soirée très... Mouvementée, apparement. Ses yeux se portèrent instinctivement sur son cou, où elle pouvait apercevoir une trace de suçon. Du moins, ça y ressemblait. Soudainement, elle avait encore moins envie de lui parler. Surtout que la fameuse soirée de leur rencontre lui revenait petit à petit en tête. Plus elle y pensait - et Dieu sait combien de fois elle avait eu le temps d'y repenser depuis - plus elle se sentait pitoyable. Enfin, ce qui est fait est fait, et elle ne pouvait pas revenir sur ses actes.
- Bien et toi?
Un léger courant d'air la fit frissonner. Vraiment, elle détestait ce froid. Et voilà que Peter portait sur lui la veste qu'il lui avait justement prêté, cette fameuse soirée. Il ne manquerait plus qu'elle soit étalée dans une ruelle sombre, et les conditions serait parfaites. N'importe quoi! Mélinda se ressaisit, tous deux ne savaient quoi dire et le silence s'installait. Heurseusement pour elle, comme à chaque fois, elle n'avait pas besoin de se torturer l'esprit à la recherche de quelque chose à dire ; Peter le faisait à sa place. Quoique là, il n'était pas allé chercher bien loin.
- Aucun des deux. Ils sont certainement pas pour moi à l'origine, j'me trompe?
Forcément, à peine eût-elle terminé sa réponse débile au possible que son ventre émit un léger gargouillis. Bon d'accord, elle avait faim. Mais elle estimait avoir profité de la générosité de jeune homme, et elle pouvait encore aller s'acheter de quoi manger toute seule, même si l'idée de s'adresser à la vendeuse ou à une quelconque autre personne ne l'enchantait guère. Bon, il fallait vraiment qu'ils trouvent un autre sujet de conversation, ou alors qu'ils se disent au revoir et s'en aillent chacun de leur côté. Mouais, aucune des possibilités ne semblait lui convenir...
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Un matin brumeux. Mer 17 Fév - 11:34 | |
| Peter fronçait des sourcils à sa réponse. Non ce n'était pas le moment de poser des question, pas des le matin comme ça, surtout pas se matin. Non, non cette discussion tournait vraiment au vinaigre et tout ce que le roux avait envie de faire c'était de rester avec l'image qu'il avait d'elle l'autre soir ; pas celle de maintenant. Ce serait peut être mieux pour elle également, d'éviter de le voir avec son visage d'aujourd'hui. Il lui aurait bien répondu un truc dans e genre " oui, je vais pas acheter le petit déjà a une nana qui s'enfuit le matin après que je l'ai aidé. " ou encore un très recherché " qu'est ce que ça peu te faire ". Alors il se contenta de dire ;
« ouai ok,ça va. »
Tout en avançant pour lui laisser la place pour rentrer dans cette satané boulangerie et s'acheter ce dont elle avait envie. Là maintenant ce dont le roux avait envie c'était de dormir encore un peu ; oui, comme ça quand il serait debout il n'aurait plus qu'à se dire " merde !" concernant sa rencontre avec Mélinda et ça s'arrêterait là. Une fois prés des tables de la térasse - en acier, mais elles étaient encore humides à cause de la nuit et du froid,surtout que les champignon-chauffage ne serait mis que dans l'aprés midi quand cette boulangerie prenait le rôle de salon de thé ou autre.-
Une fois que la brune s'était décidée à entrer pour s'acheter on ne sait quoi, Peter s'installer sur une des chaises, froide et sortait de sa poche un paquet de clope et se mit à en fumer une. Il se donnait une minute pour se décider à partir ou pas.
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Un matin brumeux. Jeu 18 Fév - 2:39 | |
| Le ton sur lequel Peter lui répondu eut le don de lui glacer les entrailles encore plus que la bise hivernale qui soufflait dans les rues de la ville. Il n'était apparement pas disposé à lui parler. En y repensant, Mélinda ne s'était pas conduit de manière très correcte en s'éclipsant dès le matin, sans même le remercier de son aide, ni quoi que ce soit. Elle savait qu'il n'aurait pas apprécié, mais elle avait tellement honte de son attitude et de l'état dans lequel elle était qu'elle avait préféré s'en aller. Sauf qu'elle n'avait pas prévu l'éventualité où elle le reverrai un jour. Forcément, il fallait que ça arrive ; et en plus un jour où il n'était pas d'humeur très joyeuse.
Elle profita du fait qu'il s'écarte de la porte pour rapidement entrer dans la boulangerie, sans un mot ni un regard. Elle préférait écourter la conversation, ça vallait mieux pour tout le monde.
Sans se retourner, elle avanca jusqu'à la caisse ou elle demanda un pain au chocolat de la manière la plus brève possible. Elle tendit un billet à la caissière qui lui rendit son argent, puis elle s'en retourna affronter la brume matinale. Et là, oh surprise, Peter était assis à une des tables à l'extérieur du bâtiment. Enfin, il semblait plutôt hésiter entre l'idée de rester ou de partir. Mélinda hésitait, devait-elle le rejoindre ou alors simplement s'en aller? Peut-être qu'il attendait quelq'un. Elle fut tentée de partir mais quelque chose l'en empêchait. Il fallait qu'elle lui parle, qu'elle s'excuse. Elle ne voulait pas qu'il ait une mauvaise image d'elle - enfin, plus mauvaise qu'il n'en avait déjà. Sans plus réfléchir, elle s'avanca.
- Au fait, désolée pour l'autre soir... Oublions tout, c'est plus simple.
Un dernier regard sur ses cheveux roux, quelques regrets, des remords puis deux simples mots.
- Au revoir.
Et elle se retourna en espérant qu'il ne la rattrappe pas, même si ça devait lui briser le coeur. Elle n'était pas faite pour les rapports humains, c'était aussi simple que ça. Tant pis, elle continuerait sa vie de solitaire encore un moment, c'était tout aussi bien comme ça. Ou peut-être pas.
[Un poil trop mélodramatique, désolée. C'est la fatigue xD]
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: it Dim 21 Fév - 19:03 | |
| La cigarette de Peter se fumait froidement ; il tirait dessus de manière irrégulière. C'est comme si elle se fumait toute seule en fait. Son esprit était bien trop occupé à penser à l'une ou l'autre chose, toujours concentrer sur Mélinda bien sûr. Cette fille lui bouffait l'esprit et le pire c'est qu'il ne savait pas pourquoi encore. Enfin si, mais ne voulait pas l'admettre, pas pour le moment du moins. De la cendre tombait sur la table - froide elle aussi, tout était froid ce matin là - et la porte derrière lui claquait ; c'était la dite brune qui ressortait avec une partie de son petit déjeuner et s'avancait vers le roux avec un air perplexe. Le même qu'elle avait eut pour parler à Peter la nuit de leurs rencontre. Vraiment cette fille, ça lui arrachait la gueule de dire les choses qui lui passait par la tête, vraiment celle qui la concernait. Elle s'excusait. Mais Peter sentait que c'était plus par principe du paraitre, que parceque le remord la rongeait. Il laisser tomber le mégot de sa clope par terre et l'écrasait de son pied ;.
« Ouai si tu veux. »
Mais plus simple pour qui ? On ne peu rien oublier, on s'efforce juste de ne plus y penser, d'essayer de mettre ses ressentiments de cotés. Et la brune partait. Ouai, c'était peut être mieux comme ça, pourtant Peter n'avait pas l'envie de la laisser partir, sans vraiment savoir pourquoi , encore et toujours. Il hésitait à la rattraper ; ça ressemblait plus à du masochisme qu'à une relation saine. Mais que neni, il se levait et fit quelques pas vers elle , sans être tout prés d'elle pour lui dire ;
« Dis moi juste, si on se recroise. Faut qu'on parle de banalités ou j'ai raison de penser qu'on a des vraiment des trucs à se dire ? »
C'était la journée de la mauvaise humeur et des ultimatum ; ça arrive.
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Un matin brumeux. Dim 28 Fév - 21:28 | |
| Trois, deux, un... Ca y est. Mélinda était sûre que le roux n'allait pas la laisser partir comme ça. C'aurait été beaucoup trop facile. Pourtant, elle était presque contente qu'il l'interpelle à nouveau, à croire qu'elle aimait ça, le fait de ne pas être traitée de manière complètement indifférente par les autres. C'était probablement ça qui faisait qu'elle avait tant de difficulté à oublier la soirée pour le moins spéciale qu'ils avaient passé ensemble. Sauf que là, c'était différent. Elle avait merdé, elle avait eu peur. Un truc du genre.
Elle se retourna d'un geste brusque, les cheveux volant au vent qui la faisait frissonner. Peter s'était levé, les derniers volutes de fumée de la cigarette qu'il avait écrasée se dispersaient dans l'air à ses pieds. Il lui posait une sorte d'ultimatum, une question-piège à laquelle elle était obligée de répondre.
- J'suis pas vraiment douée pour parler de banalités, tu sais.
Ou comment répondre de manière vague et indirecte. Mais sa question la perturbait, elle était persuadée qu'elle cachait un double-sens, ou en tout cas une pensée qu'il ne voulait pas dévoiler. Malgré sa mauvaise humeur apparente, elle avait quand même envie de connaître le fond de sa pensée.
- Mais je sais pas, t'as peut-être un truc en particulier à me dire?
Mélinda doutait qu'il lui parlerait si facilement, mais elle pouvait toujours essayer.
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Un matin brumeux. Jeu 4 Mar - 17:23 | |
| La brune se retournait et les deux jeunes gens se faisaient face ; la grande guide rousse devant la plus petite brunette en jupe et tout deux avait une sale tête aujourd'hui, comme si rien ne se passait comme il fallait, mais alors rien du tout. L'espace de quelques seconde, le roux se disait que s'il été resté chez lui pour trainasser vieillement devant la télé , il ne l'aurait pas vu ce matin et ne serait pas dans cet état de ... Colère - c'était bizarre pour lui, il ne se mettait peu souvent en colère. La seconde d'après le froid vent du matin lui claquait le visage et il reportait son attention vers l'objet de sa colère ; Mélinda. Il le savait, il été content de la voir et à la fois, pas si réjouit que ça. Mauvais moment, mauvais lieu... A ce demander quand serait le bon moment pour ses deux là.
« Tu continues là »
A éviter la question. S'il y avait bien une chose que le roux haïssait, c'est qu'on lui répondre à coté, en évitant de répondre mais en faisant comme si. Ce que Mélinda faisait à ce moment. Dites-moi ce qui les retenait de ce mettre des baffes l'un à l'autre ? hahaha. Ils devaient se poser la question tout les deux. Quoi qu'il en soit, en qualité de super roux, Peter se disait qu'il fallait au moins dire une chose sensé dans cette discussion, qui été à la limite de l'affrontement ;
« je t'ai dis ... j'avais dis ... On s'en fou ... Je vais te demander un truc ; vient me voir,pas aujourd'hui ... c'est pas le bon jour, pour aucuns de nous deux vu comment c'est parti ... »
Pourquoi une telle prise de tête ? Ça échauffait le crane du roux, il se frottait la nuque de sa main droite avant de a replonger dans sa poche pour en sortir quelque chose - clope, briquet, papier, lime à ongle ? - il fouillait dedans tout en terminant sa phrase ;
« A vrai dire ; rien ne me prouve que tu passera ... ni même que tu veux qu'on se revoit. »
Le roukmout avait en effet la mauvaise position ; il ne savait rien d'elle, mais vraiment que dalle! Alors que Mélinda devait savoir plus de chose sur le roux, déjà, où il habite.
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Un matin brumeux. Lun 22 Mar - 21:26 | |
| Le Peter qui se trouvait en face d'elle n'avait plus rien de celui qu'elle avait rencontré auparavant, si ce n'était cette longue crinière rousse qu'elle aurait pu reconnaître à des kilomètres. Lui qui, la dernière fois, était si soucieux d'elle, toujours gentil même si elle était plus que détestable, et enfin si... Sincère, c'était le mot. Aujourd'hui elle avait l'impression de se trouver devant un homme différent, rempli d'une colère qui ne lui correspondait pas vraiment. Enfin, qu'en savait-elle? C'était peut-être simplement sa vrai nature, une partie de lui-même qu'elle n'avait pas eu le temps de connaître puisqu'elle s'était lâchement éclipsée le lendemain matin.
Sa stratégie pour éviter de répondre à sa question avait été découverte. Elle esquissa un sourire, telle une gamine espiègle qui se fait gronder pour une bêtise qu'elle a commise. Mais son sourire disparût aussitôt ; le roux n'était visiblement pas d'humeur à rire. L'ambiance devenait d'ailleurs électrique et, finalement, Mélinda était bien contente que le vent soit là pour rafraichir un peu l'atmosphère.
C'était donc à ça qu'il faisait allusion. A ce qu'il lui avait dit ce fameux soir. Ce dont elle avait tant de peine à croire tellement ça semblait absurde et impossible. Elle avait préféré oublier leur discussion, mais à présent celle-çi lui revenait en tête. Ce n'était pas le bon jour, en effet. Aller chez lui? Pour quoi faire? Elle n'était même pas sûre de se souvenir de l'endroit où il habitait. De plus, elle était loin d'avoir envie de se remémorer l'état pitoyable dans lequel elle était à cette fameuse nuit pluvieuse. Et puis... Elle hésitait. Si elle n'y allait pas, elle ne le reverrait probablement plus jamais et ça, elle finissait par se rendre compte qu'elle n'en avait pas vraiment envie. Il fallait faire un choix.
- Je passerai, un jour où tu seras de meilleure humeur.
Subtile façon de lui reprocher son humeur massancrante. Après tout, il ne lui devait rien, et ce n'était pas à elle de lui reprocher quoi que ce soit. N'empêche, en vue des efforts qu'elle faisait, elle aurait assez aimé un peu de reconnaissance, ou une autre connerie dans le genre. Sauf qu'elle était la seule à s'apercevoir des efforts qu'elle faisait. Qu'est-ce qu'il pouvait bien en savoir, lui?
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Un matin brumeux. Dim 4 Avr - 13:54 | |
| Oui justement lui ne savait rien de ce qui se passait dans sa tête & vis versa. Fallait faire avec, mais plus pour longtemps vu que ette " discussion " allait se terminer bientôt. Peter se mordait légèrement la lèvre inférieure, il se disait qu'en fait il aurait dû être un poil plus sympathique, pour espérer la revoir. Mais non, il c'était contenter de faire sentir sa rancune. Le fait est que Peter n'avait rien sur elle, tout juste son prénom ! Il avait environ ...0.9 chance sur 100 que Mélinda ait l'envie de le revoir, se bouger le cul pour aller chez lui, alors qu'elle était dans les vapes quand il l'a ramenée chez lui. Hmmm. C'était peine perdue. Il sortait enfin de sa poche ce qu'il cherchait ; son paquet de clope à nouveau pour s'en rallumer une. Stressé le pauvre. Tout en l'allumant, donc quittant du regard la brune pour sa clope il marmonnait un truc dans le genre
« Viens, vraiment »
Il ne lui restait plus qu'à prier qu'elle ne pense pas qu'il été une sorte de vieux libidineux qui avait des techniques de dragues bancales. Bon au moins, peut être que le pire en terme de gaucherie était fait. Mais l'idée de ne pas pouvoir la joindre l'énervait, le peu de pouvoir qu'il avait sur cette ébauche de relation lu donnait carrément une sorte de gerbe. Il eut une idée . Il jetait sa clope par terre, avant même de l'avoir terminé, sur le coup c'était plus par réflexe que par envie de consommer son quota de cancer quotidien. Il enfoui a nouveau sa main dans sa poche et en sorti son portable , et sans demander son reste il le mettait dans la poche de Melinda. Ainsi, soit elle gagnerait un portable avec un tas de contacte inconnus, ou elle viendrait lui rendre, ou c'était une idée de merde. Au choix.
« Comme ça t'aura une raison de passer. »
Et pouf, il se retournait et partait dans une direction, pour rentrer chez lui et chouiner sur la connerie du jour. Vraiment, cette ville et n'avoir que cette fille en tête, ça le saoulait.
( terminé pour moi)
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