« Sous le Clair de Lune. »

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« Sous le Clair de Lune. »
[Libre]

Certains se plaignent souvent pour rien et lorsqu'ils ont vraiment quelque chose, plus personne ne les croit.

Personne ne fait attention aux gens normaux, par contre, on critique ceux qui veulent être différent. Certains veulent se faire remarquer mais se plaignent de voir des gens aux styles voyants. Qu'ils ferment les yeux, ils seront sûrement plus tranquille de ne plus voir ses "ados dérangés". Dérangé ? Moi ? Un peu, mais c'est loin d'être ma faute. Et, de toute façon, je ne vois pas ce que j'ai de plus que les autres, à part une coiffure complètement foireuse, aux yeux de certaines personnes. Moi j'aime avoir les cheveux en bataille, en piques, de couleurs changeantes. Je sais que je ne passe pas inapperçu mais, au moins, je m'affirme, je ne me laisse pas marcher dessus par les moutons stupides de la société. Les jeunes filles qui suivent la mode, sans même se rendre compte que s'est loin de leur aller. Un soupire brisa mon silence tandis que je m'egouffrai dans la noirceur du parc, au centre-ville. Personne ? Tant mieux. Je fermai un instant les yeux, écoutant les cailloux craquer sur mon poid, loin d'être lourd mais qui ne passe tout de même pas inapperçu pour les gravillons des sentiers. Un bref regard par là, un regard noir même si aucun colère ne m'habite, un soupire transformé en nuage de vapeur avec la fraîcheur de la nuit. La lune domptait le ciel étoilé avec une telle facilité qu'on la pensait maître, à cette instant, du monde, peut-être de l'univers. Quelques fins nuages s'osaient à passer devant le croissant cendré, affaiblissant sa lumière grisée.

Tandis que quelques dernières oiseaux retardataires passaient brièvement au dessus de ma tête, le calme règnait. La faible lueur des lampadaires peinaient à éclairer le parc, laissant certains recoins dans le noir le plus complet. Une dame agée et son chien plutot agaçant me dépassèrent, dans le sens contraire. Son Chihuahua aboya à se boucher les oreilles, m'hérissant presque le poil. Je détestais ce genre de chien, ils aboient sur tout et sur rien, juste pour dire qu'ils sont là et qu'il ne faut pas leur marcher dessus. Un frisson me dévala lentement l'échine tandis que je perçus brièvement un banc à quelques mètres. J'accélérai le pas, sans pour autant y trouver l'envie, pour m'installer à mon aise sur les planches de bois. Un faible grincement accompagna mes gestes. La solitude m'était grisante alors que la fraîcheur de l'heure tardive masquait complètement la fatigue qui pesait sur mes paupières mi-closes. Mes multiples bracelets tintaient doucement, mon collier à clou luisait à la lumière d'un lampadaire plus loin. Cette fois, mes yeux étaient de couleur foncée, entre le rouge et le brun foncé. Une couleur qui faisait ressortir la pâleur de ma peau. Tout vêtu de noir, comme à mon habitude, je parcourais du regard le paysage, surplombé par les ténèbres. Malgré le peu de courage qui règnait en moi, je souhaitais tout de même la présence d'une personne, même si elle était juste de passage. A cette instant, j'avais étrangement besoin d'une présence vivante et, de préférence, humaine.

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La nuit, mon moment préférais pour sortir. C’est vrai, pourquoi sortir le jour alors que je rencontre plein de gens qui peuvent me bousculer alors que si je sort le soir je risque d’être moins embêté par les allées et venus des gens. Des plus marché dans le noir … Je le fais tout le temps, alors franchement cela ne me dérange pas plus que cela. Je resterais bien tranquillement chez moi, mais j’ai tout de même besoin de sortir et de prendre l’air, enfin surtout Max mon husky. Il fallait qu’il se dépense un peu avant de ressembler à sa mère quand j’avais été le chercher. Et dire qu’il m’accompagnait depuis trois ans déjà. Il avait toujours la même vitalité, la même envie de jouer bref toujours aussi énergique. Par contre je ne pourrais pas vous dire s’il a gardé les mêmes couleurs qu’avant. Si sur son dos au niveau de ses pattes antérieur une couleur blanche remonte avant de disparaitre dans la noirceur de sa couleur sombre. Mais une chose n’avait réellement pas changé ! C’est qu’il tirait toujours autant sur sa laisse lorsque je le sortais. Vous comprenez aussi pourquoi je ne sors pas le jour avec lui ? Il me fait aller n’importe où me poussant à marcher vite. Et je n’aime pas cela, vu que je perds mon équilibre et cela rends plus visible encore mon handicap aux autres. Je tirais un peu sur la laisse du Husky qui ralentit alors levant les yeux vers moi pour marcher juste à mes côtés. Oui, ce n’est pas courant d’avoir un husky comme chien d’aveugle d’ailleurs je vous le déconseille ! Dès qu’il voit un humain il tendance à être foufou et vouloir jouer avec alors je vous raconte pas la galère pour moi. Mais, c’était ca ou ma mère allait le revendre pour m’acheter un chien d’aveugle genre Golden. Comment voulez vous que je me sépare de ce chien alors que mon père me l’avait offert à mon anniversaire. Il me manque… Un an déjà … Un an qu’il est mort et que moi, je vis dans le noir le plus total. C’est horrible tout de même. J’aurais préférais qu’il reste en vie sans aucune blessures et que je meurs moi. Mes parents n’ont pas beaucoup d’argent et ma mère ne peut plus travailler. Et moi dans mon état je ne peux pas faire grand-chose malheureusement. Si mon père serait encore là… Il pourrait continuer à faire vivre la famille. Tandis que là… Et bien, à présent on touche juste une petite pension pour vivre, pour nourrir trois humains et un chien. Oui, trois vu que j’ai un petit frère d’à peine six ans… Un long soupire s’échappa d’entre mes lèvres alors que je rentrais dans le parc habituel avec Max. Je serrais un peu plus dans ma main sa laisse, je le connais il allait finir par partir en courant d’un seul coup. Mais, contre tout attente le chien restais bien calme à met côté, un sourire naquit sur mes lèvres. Heum, bon allait ouvrons les yeux… J’ai beau essayer de voir quelque chose, tout reste noir pour moi… Je n’arrive même pas à voir le contour des arbres… Je soupire alors que je sens brusquement la laisse de Max me quitter la main. Je me stop écoutant mes mouvement du chien qui courrait. Je paniquais ne sachant où aller…

« Max ! Au pied ! »

Je sifflais alors que je le husky en question en revenait pas, il devait être en train de jouer avec un humain. D’ailleurs je l’entendais aboyer gaiement. Il n’était pas loin à à peine dix mètre. Mais, voilà … Il y a quoi devant moi et à côté… Je sais pas quoi faire, je tremble un peu alors que je commence à marcher posant lentement mes pieds où sol de découvrir quelque chose devant moi. Je ne veux pas tendre mes bras devant moi, surtout que Max joue avec quelqu’un donc quelqu’un allait me voir. Hors de question. J’accélère le pied me dirigeant toujours vers le chien qui couine et aboie. J’accélère de nouveau alors que mon pied se prend dans une racine. Je me sens alors tomber en avant. Je tombe à genoux. Alors que je sens mes muscles trembler. J’ai peur… Oui, j’ai peur horriblement peur. Je murmure doucement le mot de mon chien qui semblait ne pas vouloir revenir vers moi. Max, reviens s’il te plaît. Je posais mes mains sur mon visage alors que je me penchais un peu en avant. Mes épaules sautillèrent alors que quelques sanglots remontaient. C’est horrible, si seulement je pouvais voir de nouveau. Il y a a peine un an je pouvais encore marcher normalement, vivre normalement sans avoir besoin de l’aide de quelqu’un pour m’aider à manger. Même si maintenant j’y arrive mieux mais c’est toujours là … J’ai toujours ce handicap. Je suis toujours un poids pour ma famille et lorsque que cela ne va pas on me le reproche souvent.

« MAX ! »

Le chien se stoppa alors qu’il voulait jouer avec le jeune homme. Mon gros nounours est fort gentil trop gentil… Je me retrouve toujours au bout de souffle, à bout de nerfs à cause de ce chien. Mais, pourtant je ne peux pas me séparer de lui.

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C'est difficile à voir qu'il souffre silencieusement.

Le silence m'était pénible, mes paupières cachant mes yeux de la faible lumière ambiante. Je soupirai bruyament, passant ma main dans ma tignasse ébène. Il n'y avait pas grand chose à faire ... enfin, pour moi, il n'y avait rien à faire. Boîte de nuit ? Trop bruyant et trop bondé, juste trop de monde, je pourrais tuer quelqu'un. Cinéma ? A cette heure, il doit sûrement être fermé. Les rares magasins d'ouverts ? Boh, je suis loin d'être amoureux des objets trouvés sur des étagères poussiéreuses et puis, je n'ai pas un sous sur moi. Je rouvris subitement les yeux lorsque les cailloux craquèrent sous un poid important. Je balayai le parc du regard, celui-ci tombant bientôt sur une silhouette nouvelle dans le paysage de nuit. Un chien plutôt grand fonça sur moi alors que j'eus à peine le temps d'en distinguer la présence. Je plaçai mes mains devant moi pour l'attraper au cou s'il tentait de m'approcher de trop. Par chance, il aboyait gaiement, même si son maître lui criait après. Je déposai ma main sur le sommet de son crâne, suivant des yeux le mouvement de balancier rapide que faisait sa queue grisée. Un faible sourire naquit sur mes lèvres, je trouvais ce chien adorable. Je suivais le jeune homme du coin des yeux, me levant vivement du banc lorsqu'il s'écroula au sol. J'haussai un sourcil, peut-être faisait-il trop noir pour lui ... ? J'attrapai la laisse du Husky, déposant ma main libre derrière l'oreille du chien, en fixant longuement la silhouette humaine, plus loin. Je sursautai légèrement lorsqu'il cia surement le nom du chien car celui-ci stoppa tout mouvement, regardant et cherchant d'ou venait ce bruit. Je me levai du banc, me dirigeant vers le jeune homme. Arrivé à ses côtés, je m'accroupis à côté de lui, déposant ma main sur son épaule. Je murmurai un inquiet ;

- Ca va ?

Pour ensuite regarder le Husky s'approcher de son maître, un air moins heureux de me voir. J'allais avoir un flash back, je le sentais. Mon coeur avait déjà cette allure bien habituelle à mes yeux, d'ailleurs, cela me fit trembler légèrement. Je détestais cela, c'était vraiment affreux. Et si je m'éloignais du jeune homme ? J'allais sûrement le frapper sans aucune raison dans les minutes à venir. Je passai ma main dans mes cheveux, déposant la laisse du chien dans la main du jeune homme, un faible sourire aux lèvres.

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L’angoisse est vraiment de quelque chose dès plus horrible lorsqu’elle vous attaque elle ne vous laisse pas tomber si vite que cela. Non, elle monte en vous comme un être qui vous ronge de l’intérieur. Impossible de l’arrêter ou bien même de calmer cette sensation en vous, tant que vous n’aurez pas eu cette chose qui va vous faire sentir bien. Faire en sorte que vous allez vous sentir léger et libéré de cette pesanteur sur vous. Malheureusement pour moi j’avais l’impression que cette libération n’allait jamais arriver. J’ai peur horriblement peur, est-ce que Max est toujours là ? Lui était-il arrivé quelque chose ? Il est tellement amical qui suivrait n’importe qui. Pourtant je sens bien la présence de quelqu’un non loin, ainsi que des pas qui se dirige dans ma direction. Qui cela peut bien être ? Je reconnais aussi des bruits plus légers et quelque peu sautillant, cela devait être Max… Ou tout au moins un chien. Pourtant je ne bouge pas je reste repliais sur moi-même. J’ai attiré l’attention sur moi, et je n’aime pas cela. Je ne veux pas que les autres aient pitié de moi à cause de cette chose qui me pourrit la vie, qui m’empêche de voir. Mais, ms autres sens c’était un peu plus développés surtout le toucher et l’ouïe. D’un le toucher est surement la dernier chose qu’il me reste.
Je levais quelque peu le visage alors que je sentais la présence de quelqu’un juste à côté de moi. Je ne voulais pas qu’il voit mes yeux. Ils sont comment recouvert par une voile blanc un voile qui cacher mais yeux verrons. Moi qui en étais fier avant je ne les montre presque plus jamais. Leurs couleurs étaient nettement plus pales qu’avant d’après ma mère. Avant ils avaient tendance à attirer tout les regards de par leurs couleurs assez forte ce qui montrait bien le contraste mais aujourd’hui ce contraste on ne le voit plus tellement a part y faire bien attention. Cela est vraiment injuste… Enfin c’est que ma mère m’a dit. Elle m’en veut tellement d’être encore en vie, de plus handicapé alors que mon père lui est mort. Je crois qu’elle aurait préféré l’inverse elle aussi.
Un sursaut me pris alors que je sentis la main de quelqu’un se poser sur moi. Pourtant je ne reculais pas mon épaule comme d’habitude, je crois que j’avais l’espoir qu’il me rende mon chien. Chien que je sentais près de moi alors que Max se mit à pleurnicher tout en posant son museau sur ma joue. La voix d’un jeune homme résonna alors que je caressais doucement le haut du crane de Max. Un léger sourire arrivant lentement sur mes lèvres.

« Oui merci… »

Il n’y avait pas besoin de parler plus longtemps, Ainsi j’évitais de parler de ce qui avait bien pu se passer. Ma voix cassée avait porté assez loin. J’avais perdu la vue et je dois avouer que part moment je parlais assez fort. Je sentis dans ma main la laisse de Max se poser. Alors que je sentais aussi le contact des doigts du jeune homme. Je serrais de nouveau la laisse de Max entre mes doigts tandis qu’un autre ‘merci’ traversa la barrière de mes lèvres. Je continuais de caresser mon chien qui se mit à remuer la queue bien content de voir que je n’étais pas fâché contre lui. J’avais surtout était dès plus inquiet pour lui. Je me ne voyais pas vivre sans mon chien.

« Il va falloir revoir les bases de ton dressage Max… »

Un léger rire s’échappa d’entre mes lèvres. Alors que je serrais ma boule de poile entre mes bras. Max en retours me fit la fête me sautant presque dessus pour essayer de me léchouiller, mais bien que je n’avais plus de vision je savais parfaitement ce qu’il allait faire, je le connais à force. Je repoussais alors sa tête pour éviter de me faire laver grâce à sa salive. Je le repoussais pour qu’il repose ses deux pattes avant au sol alors que je me levais assez lentement. Je passais ma main liber dans mes cheveux alors que je me concentrais pour essayer de sentir la présence du jeune homme auprès de moi. Il n’était pas encore partit, je n’avais pas entendu ses pas… Enfin je crois.

« Encore merci pour l’avoir ramenais à moi… »

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Il n'avait pas relever les yeux, depuis que j'étais là. D'un sens, peut-être ne voulait-il pas que je vois ses larmes ou ses yeux rougis par ses pleures, plutôt, ses sanglots. Mes tremblements s'intensifiaient au fur et à mesure que le jeune homme se calmait de son inquiétude. Mon coeur battait la chamade, ma tête tournai légèrement à cause de ma respiration rapide. L'oxygène pouvait m'être bien désagréable, par moment ... Je mordillai nerveusement ma lèvre inférieur, même celles-ci tremblaient, j'allais vraiment mal. C'était loin d'être le froid, malheureusement ... Je souris faiblement à ses "merci". Il est tout de même rare qu'on me remercie, d'habitude, on me fuit. Cela fait assez chaud au coeur de voir que quelqu'un puisse me supporter un instant pour pouvoir me remercier. Je passai une main tremblante dans ma tignasse ébène, soupirant longuement, un certain tremblement nerveux s'y entendait même. Je m'éloignai d'un large pas du jeune homme, voulant lui éviter tous coups qui pourraient partir. Autant m'énerver sur autre chose, un banc, un arbre, s'il doit devenir un ami, même si cela m'étonnerait fort. Il s'entendait vraiment bien avec son chien, nommé Max, je pense. Si j'ai bien tout compris. Il me remercia de nouveau, je lui adressai un faible sourire, détournant ensuite regard et tête d'un autre côté, la nervosité faisant trembler mes genoux tandis que je plongeai mes mains dans mon jeans. J'avais envie d'hurler, de frapper tout ce que je pouvais croiser. La haine croissait lentement en moi, dans un silence des plus complets qui commençait à m'agacer. Une colère sans raison, juste cette maladie qui me ronge, qui ne tardera pas à me faire interner au sein d'un hôpital psychiatrique. Je tournai brièvement les yeux vers le jeune homme, j'avais envie de le prévenir mais qu'allait-il penser de moi ? J'étais seulement un pauvre mec à moitié fou, si pas entièrement. Il allait s'enfuir en courant si je lui disais d'hurler si je le tappe. Je soupirai de nouveau, fermant lentement les yeux. J'entrouvris lentement les lèvres, articulant des syllabes silencieuses, sans arriver à y ajouter des sons. Je ne pouvais pas ... même si je n'espérais pas beaucoup de lui, je souhaitais tout de même rester un peu auprès de lui, étant donné que, étrangement, j'avais besoin de quelqu'un.

Je m'éloignai d'un nouveau large pas, martelant ensuite le sol de mes talons pour faire les cent pas nerveusement, tournant vivement en ovale plus ou moins régulier. Un gémissement long et plaintif s'échappa de ma gorge, mes lèvres pincées de colère. Je retenais de peu un long hurlement souffrant, les yeux portés au sol. Le regard voilé par la haine et aussi la peur, je torturai mes doigts, dans les poches étroites de mon bas, les tordant dans un peu tout les sens que je pouvais, douloureusement. Je me stoppai bientôt subitement, levant le nez vers le ciel étoilé et faiblement nuageux, inspirant une grande bouffée d'air pour ensuite tout expirer dans un long soupire. J'allais la faire ou pas ma crise ? Je fermai vivement les yeux, les sourcils froncés, presque tremblants. J'allais péter un cable dans peu de temps mais, voilà, je ne voulais pas faire de mal à mon inconnu au chien.

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Je passais ma main dans mes cheveux alors que bizarrement j’avais l’impression que le jeune homme qui m’avait aidé, ne semblait pas bien lui non plus. C’est bizarre mais je ressentais en lui comme un malaise. Je n’arrive pas à expliquer ce qu’il peut avoir mais cela me fait vraiment bizarre. Il semblait nerveux… D’ailleurs Max, le sentais lui aussi vu qu’il venait de reculer se mettant derrière moi, oui ! J’avoue niveau protection avec ce chien, personne n’osent m’approcher… Enfin. J’entendis quelques gémissements de la part de l’animal qui venait de se coucher à plat ventre. Je fronçais les sourcils alors que j’écoutais où pouvais bien se trouver le garçon. Il n’était pas loin pas j’avais du mal à savoir où exactement. Il se mit à marcher alors que j’entendais un gémissement de sa part. Il avait quoi ? Ca me fait bizarre j’ai l’impression que je partage son mal être. Je sans mon ventre se nouer alors que j’avoue ne part de peur se prenait de moi. Je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il pouvait se passer, et cela me dérangeais énormément. Il m’a aidé, je peux peut-être en faire autant.

« Est-ce que tout va bien ? »

Il venait de se stopper, je restais toujours concentrais sur les bruits qu’il pourrait faire pour m’indiquer où il pouvait bien être. Il n’était pas loin de moi mais assez pour qu’en tendant le bras je ne puisse le toucher. Je donner un léger coup sec sur la laisse de Max et celui-ci se leva. Il fit quelques pas devant moi m’indiquant alors où était le jeune homme de part où il était placé. Bon… Je me mis à marcher lentement essayant de me concentrer. Deux pas à peine, Max s’assit et je m’arrêtais bon je n’étais pas trop loin de lui alors. Je tendis doucement mon bras a l’aveuglette frôlant alors le bras du jeune homme. Pour une fois j’avais le visage bien levais fixant devant moi bien que je n’y percevais rien. Mes doigts attrapèrent doucement son haut alors que je tirais légèrement dessus comme un enfant qui veut quémander quelque chose à sa mère.

« Vous avez besoin de quelque chose ? »

Je dois avouer que cela faisais un moment que je ne mettais pas inquiétais ainsi pour un autre. Depuis que j’étais devenu aveugle j’étais devenu assez égoïste ne pensant surtout qu’a mi, ma petite personne avant de penser aux autres. D’un certains sens personnes n’étaient là pour m’aider… Alors pourquoi aider les autres. Mais, lui… Il était venu à moi pour m’aider me demandant si cela allait bien. Alors peut-être que je devrais faire un effort pour une fois.
Je fermais quelque peu les yeux alors qu’une lumière vint les bruler, ca devait être une lumière dans le parc. Qui devait nous éclairer. Hum… Je n’aime pas trop cela, ca me fait mal au niveau des yeux mais je prends aussi un gros risque qu’il découvre que je suis aveugle.

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Qu'il me gifle, s'il vous plaît, je n'arrive pas à reprendre mes esprits. Mon calme olympien vient d'être brisé en un seul coup et je vais exploser de rage. Je fronçai les sourcils, tournant un regard a tué quelqu'un vers le jeune homme. C'était loin d'être contre lui, j'avais juste les nerfs et je devais absolument frapper sur quelque chose. Je sortis bientôt une de mes mains de ma poche, celle-ci tremblait comme un feuille, je sentais l'adrenaline qui allait et venait dans mes veines. C'était grisant mais vraiment énervant. Voyez dans l'état que j'étais, l'adrénaline me cause assez de tort, parfois. Est-ce que tout va bien ? Je fermai vivement les yeux, m'évitant un flash back de près, pour ensuite soupirer longuement,ma main retombant auprès de ma hanche. Je ne le supportais plus, vraiment ... c'était une torture ; aussi bien pour moi que pour les autres. Je tressaillis vivement, serrant mes lèvres l'une contre l'autre, m'abstenant de lui lancer une injure sur le fait que j'étais sur les nerfs ou qu'il m'énervait alors qu'au contraire, c'était bien le seul à se préoccuper de ce que je pourrais avoir. J'étais dans un piteux état et tout cela à cause d'une maladie "non-grave" et qui ne se soignait pas. Personne ne me croit lorsque je dis que je deviens fou, ma mère prend même peur lorsque je commence à hurler. Je passai nerveusement ma main dans mes cheveux, déposant ensuite ma main tremblante sur celle du jeune homme, contractant mes muscles éviter de la laisser flageoler. Malheureusement, rien n'y faisait, mes doigts s'agitaient vivement contre la peau du jeune homme. Je détachai la main de celui-ci de mon haut, m'éloignant d'un pas de géant, pour bientôt m'assoir au sol, les doigts crispés contre mon crâne. Je mordis à sang ma lèvre inférieur, emprisonnant un nouveau gémissement, un hurlement plaintif. J'en ai marre, vraiment ... je déteste cette impression de haïr le monde. Je ne supporte pas cette envie de frapper, de détruire quelque chose ou quelqu'un. Je recroquevillai lentement, amenant mes jambes contre mon torse pour déposer mon front sur mes genoux. J'entrouvris bientôt mes lèvres, suppliant bientôt le jeune homme ;

- Parle-moi, change moi les idées mais reste loin de moi ... je t'en supplie, je ... n'en peux plus ...

Les muscles raidis, la gorge nouée, ma voix tremblait comme mes mains, accrochées à mon crâne. La colère me rongeait, me détruisait en me laissant en miette. Je n'arrivais même plus à penser tellement il y avait de bruits dans ma tête. Toutes ses voix, ses images me rendaient presque sourd et aveugle. S'il venait à poser sa main sur moi, un coup allait partir, je ne m'abstiendrais plus longtemps. J'allais le pousser plus loin, et son chien aussi.

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Je me stoppais brusquement restant alors de glace devant le jeune homme. Je ne bougeais plus, et je limitais même mes respirations. Je dois avouer qu’il me paniquait et le fait de ne pas voir ce qui pouvait se passer cela n’arrangé rien… Que faire ? Que dire surtout alors qu’il me demande de parler d’autre chose… Je pourrais lui dire quoi ? Ma vie se résume au néant le plus total. Je passe le jour enfermé chez moi pour sortir la nuit quelques heures avant de rentrer pour subir les insultes et humiliations de ma mère. Qui trouvé comme nouveau jeu de tout déplacer dans la maison pour que je rentre dans les chaises ou alors que je ne trouve plus certaines choses. Si vous saviez combien cela peut faire mal… Qu’une mère qui vous a tend aimée finisse par vous haïr au plus profond de son être. Il reste juste mon petit frère qui m’aide de temps en temps, mais voilà il doit suivre les cours et il a pas mal de difficulté et il doit aider avec un petit boulot pour donner de l’aide à la famille.
Je passais ma main dans mes cheveux en soupirant alors que j’entendis les feuilles se frotter les unes contre les autres alors que le vent les poussait. Max restait assis bien sagement à côté de moi, laissant quelques gémissements craintifs s’échapper de plus profond de sa gorge. Ma main ayant finit son parcours dans ma tignasse marron vint se poser sur le haut de la tête du chien. Qui arrêta de chouiner pour lever le nez vers moi. Celui-ci venant frôler la paume de ma main. Un léger sourire apparut sur mes lèvres.

« Tu veux que je te parles… Malheureusement, je ne peux te conter grand-chose… Je ne vois plus rien depuis un an, je suis victime d’un sale accident qui ma fait perdre l’un de mes cinq sens… Surement celui avec lequel on a du mal à vivre sans. J’ai une famille dès plus triste à cause de la perte de mon père, ma mère me haït et mon petit frère me voit toujours comme son idole. Alors que tu me demande de parler de quelque chose j’aurais du mal … Je ne sais pas ce qu’il se passe dans le monde. Je ne pourrais te dire ce qui se passe autour de nous. Le fait que je parle pour ne rien dire va peut-être t’aider j’en sais rien. Mais, en tout cas, moi ca me fait bien chier de parler sans avoir aucun sujet de conversation possible à envisager. »

Je finis par me taire laissant ma voix naturellement casé se reposer tandis que je soupirais. Un long monologue pour ne rien dire, ou plutôt pour dire qu’une seule chose à la fin. Il voulait que je parle non ? Alors tant pis pour lui. Il avait qu’à faire attention à ce qu’il pouvait bien demander aux autres. Un soupire s’échappa de mes lèvres alors que je finis par m’accroupir lentement. Je regardais toujours devant moi avant de baisser la tête vers le sol. Surement de peur qu’on regarde mes yeux… Je déteste cela, qu’on laisse mes yeux verrons autrefois dès plus magnifique reposer en paix dans les souvenirs lointain des autres.

« Dit … Tu veux pas aller voir quelqu’un ? Ou quelque chose ? D’après ce que je peux ressentir t’as l’air vraiment pas bien… »

Oui, deuxième fois que je m’inquiète pour un autre ! Et encore est-ce que cela compte vu qu’il s’agit de la même personne ? Oh ! Surement… Je ferme les yeux perdant mon équilibre alors que je finis par me laisser tomber doucement sur mes fesses. Tandis que je pose ma main sur mes yeux. Rah ! Satané équilibre à la noix ! A croire que cela avait plus touché mon cerveau que mes yeux seulement. Allait savoir, les coups que j’ai reçu mon peut-être tout détraqué… J’ai peut-être d’autres chose de touché. Est-ce que je suis encore normal ? Je sais même plus… D’un sens c’est quoi être normal ? Avoir un nez, une bouche, deux yeux… Je les aie, bien que les yeux ne me servent plus à grand-chose juste à impressionner certaines personnes qui osent me fixer dans les yeux. Lorsque les gens ne baissent pas la tête vers le sol comme si vous avez la peste et que tout le monde veut éviter, pourquoi est-ce que els autres peuvent penser que le handicap peut se transmettre juste d’un regard, ainsi que la misère. Non … Un sourire pourrait au contraire faire plus de bien, mais pas un sourire compatissant, un vrai sourire… Même si je ne vois pas, je le sens lorsque les gens passent à côté de moi, je l’entends dans la voix de mes amis lorsqu’ils me parlaient encore. On peut voir grâce au son de leur voix… Et je voyais parfaitement qu’il était honteux d’être avec moi… D’un sens j’aurais peut-être agis comment eux si cela aurait un ami à moi dans ce cas là, et que je n’aurais rien. Que voulez vous… Tout ce qui n’est pas normal… Dérange.

[L'aime bien mon perso ^^ Il m'inspire XD]

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Sa voix résonna bientôt, tandis que quelques courts gémissements m'échappaient. Non, je n'imitais pas le chien ! Je fronçai les sourcils, écoutant du mieux que je pouvais ce qu'il pouvait bien me dire. Mmh ? Accident ? Je comprends maintenant, son chien est ses yeux ... C'est la raison pour laquelle, en arrivant, il était presque paniqué de ne plus avoir la laisse de son chien dans sa main. Je soupirai bientôt longuement, continuant de me torturer les méninges à chercher la solution à quelques questions que je me posais, plus tôt sur le jeune homme. Alors comme ça, il est aveugle. Pas grand chose à dire ? Pourtant, il vient de nous faire un long monologue alors, qu'il ne dise pas qu'il n'a rien à dire. Je pus bientôt décrocher mes mains de mon crâne, les cheveux en bataille et la sueur perlant légèrement sur mon front. Je me relevai bientôt, courageusement, des violents lancements me prenant encore de temps à autre dans ma tête. Un sourire attendri naquit doucement sur mes lèvres alors que, pour une fois, je sentais qu'on s'inquiétait au moins un peu pour mon sort. Je me redressai lentement, m'approchant lentement du jeune homme pour m'accroupir devant lui, coupant un instant ma respiration pour approcher mon visage de celui du brun, frissonnant bientôt doucement en sentant son souffle contre ma peau. J'entrouvris alors silencieusement les lèvres, en souhaitant ne pas le saisir trop, je ne voudrais pas qu'il me frappe :

- Ta présence me suffit, même si tu n'as rien à dire.

Je souris ensuite doucement, me reculant lentement pour me laisser tomber sur mes fesses, étendant légèrement les jambes et évitant de tapper dans le jeune homme. J'haussai bientôt un sourcil, ça ressemble à quoi les yeux des aveugles ? Hein ? Curieux ? Ou ça, un curieux ? Je veux juste savoir si c'est vraiment différent des notres. Je me redressai bientôt sur mes genoux, déposant l'une de mes mains au sol, à côté du jeune homme, tandis que l'autre frôla doucement sa joue, remontant doucement son visage pour essayer de voir ses yeux. Je dégageai ensuite doucement les mèches de cheveux encombrantes, cherchant son regard du mien. Bon, ok, je suis vraiment curieux, mais c'est pas ma faute ! En espérant ne pas le vexer ou même l'effrayer parce que je suis plutôt entreprenant. M'enfin, je voulais juste voir ses yeux même si, depuis le début, il essaie de les cacher. Pourvu qu'il ne me repousse pas ...

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Je restais sans bouger dans l’obscurité, enfin peut-être que la nuit n’était pas si noir que cela mais je ne pourrais le dire moi. J’attendais simplement une réaction du jeune homme. Je ne sais pas ce qu’il allait faire ou comment réagir. Alors autant se taire à présent, Max s’assit à côté de moi me collant alors quelque peu. Oui, un vrai trouillard ce chien, vous parlez si je suis bien défendus avec lui. Un minuscule sourire se dessina sur mes lèvres en sentant la présence chaude de Max contre moi. Le chien leva son museau vers ma joue appuyant doucement contre celle-ci alors que je levais ma main vers lui pour lui offrir une caresse. Max s’allongea alors au sol fixant le jeune homme alors que moi-même je restais sans bouger, fermant simplement les yeux pour me concentrer sur les mouvements du garçon. J’avais du mal à savoir où il pouvait se trouver par rapport à moi… Ma respiration était calme bien que par moment je me retenais toujours de respirer, de peur que cela l’énerve. Non pas que je respire bruyamment mais si je me laissais aller j’aurais un peu paniqué vu que je ne voyais rien. Sa voix retentit alors près de mon visage, je sursautais légèrement alors que mon souffle fut un peu déstabiliser par cela laisser échapper d’entre mes lèvres un gémissement de surprise. Un léger sourire naquit sur mes lèvres alors que je baissais un peu le visage sentant alors que je le jeune homme se reculait enfin. Eh ben, cela allait faire bien onze mois que personne ne m’avait autant approché. Même mon ancienne petite amie avant que je ne perde la vue ne m’avait approché autant. J’entendis un léger ‘boum’, il venait surement de s’asseoir en face de moi. Je passais ma main dans mes cheveux alors que je remis un peu ces derniers devant mes yeux. Ils étaient fermés mais c’était une manie que j’avais prise. Mais voilà à peine que je venais de faire cela que le jeune homme revenait à l’attaque. Mais il est gay ou quoi ? Ou tout au moins Bi ? Ou est-ce qu’il est toujours ainsi avec tout le monde. Cela me fait réellement bizarre, moi qui n’avait plus l’habitude qu’on s’occupe autant de moi, d’habitude je suis l’attraction cinq secondes avant qu’on me laisse dans l’oublie. Je sentis la main du jeune homme me frôler la joue alors qu’un frisson marqua ma peau au niveau de ma nuque mais aussi dans mon cou. Un frisson froid me dévala le dos alors que j’avais pour tout avouer du mal à me refaire au toucher des autres. Je me laissais faire bien sagement alors que pendant un moment j’eux l’espoir quand n’ouvrant de nouveau les yeux j’allais le voir. J’avais cet espoir débile qui grandissait en moi, je sais très bien que cela n’allait être qu’une déception. Pourtant j’allais être obligeais vu que je comprenais très bien que c’est ce qu’il voulait. J’ouvris alors lentement les yeux laissant alors apparaitre mes yeux couleur verrons d’un ton très pale apparaitre alors qu’une léger voile blanc les recouvraient. C’était lui qui m’empêchait de voir de nouveau tout cela à cause d’un coup reçut à la tête. Un soupire remplit de tristesse s’échappa d’entre mes lèvres alors que je constater avec déception que je ne pouvais voir son visage. Je levais doucement ma main alors vers son visage ma main se posant sur sa joue, tandis qu’elle se baladait sur son visage, passant sur son nez, ses lèvres, son front j’avais comme l’impression de voir à quoi il pouvait ressembler. Je restais silencieux sans rien dire alors que ma main retomba bien vite au sol dans un long soupire de ma part. Je donnerais n’importe quoi pour pouvoir voir de nouveau, même si c’est une petite chose des plus inutiles… La pluie tombée… Les oiseaux dans leurs nids réchauffant leurs petits… Tous des petites choses auxquelles on ne fait plus attention lorsqu’on voit. Je refermais alors violement les yeux, après tout il avait put profiter de la vue de mes yeux mort pendant presque une minutes c’est pas mal non ? J’avais fait un effort pour lui. Alors qu’il ne m’en veuille pas de fermer les yeux. J’aime bien trop mal à les laisser ouvert et que jamais je ne puisse voir quelque chose.

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Le calme était vraiment paisible. Un faible sourire naquit en coin sur mes lèvres lorsqu'il ouvra lentement les yeux. Verrons ? Cela me surpris plutôt mais m'enthousiasma. Il a des yeux magnifiques, bien qu'un voile blanc ne les couvre. Est-ce à cause de cela qu'il ne voit pas ? Je soupirai longuement, frissonant doucement lorsqu'il posa sa main sur mon visage. Cela me faisait étrange de sentir de nouveau la peau de quelqu'un contre la mienne. Tout le monde me trouve bizarre, heureusement qu'il ne peut pas me voir, d'un sens. Mes yeux aussi ont quelque chose de pariculier. Ma folie s'y reflete facilement, mon trouble mental semble s'y lire comme écrit sur les pages d'un livre. Je baissai un instant les yeux, gardant la tête immobile jusqu'à ce que la main du jeune homme ne quitte ma joue. Ma main retomba à son tour tandis qu'il referma les yeux. Un faible sourire amusé s'étala sur mes lèvres, mon regard se détournant un instant du jeune homme pour toiser du regard une vieille dame. Je ne supportais pas les curieux, et voyant le regard pétillant qu'elle avait, cela faisait assez longtemps qu'elle était là. Je soupirai longuement, passant ma main dans mes cheveux pour déposer mes fesses au sol, les jambes collées à mon buste tandis que je fixais le sol. Mmh ? Que faire ... ou que dire ? Un long monologue aussi ? Pourquoi pas ... après tout, il m'avait dévoilé sa vie en un gros résumé, je pouvais bien lui en dire plus sur moi ... J'inspirai longuement, détournant ensuite la tête pour expirer tout l'air.

- Je n'ai plus ce qu'on peut appeler une famille, pour ma part. Je suis presque fils unique, mon frère s'est suicidé lorsque j'étais dans le ventre de ma mère. Quant à mes parents, je ne sais même passi je compte autant que leur argent. Ils s'inquiètent seulement quand un prof ou le directeur les appelle pour leur dire que j'ai encore envoyé quelqu'un à l'hôpital. Je suis tellement bizarre que je n'ai personne sur qui compter. Mes amis m'ont fuit au fur et à mesure que mon caractère se renfermait. Mise à part mon trouble mentale, je suis quelqu'un de vraiment normal mais les gens sont terrorisés lorsqu'ils voient que je n'ai aucun contrôle de moi lorsque je fais mes "crises". Ils n'essaient pas de me connaître plus alors je reste seul et je repousse autant de personne que je peux ... malheureusement pour toi, tu vas devoir me supporter parce que tu es le seul à me connaitre un peu plus que les autres.

Finissais-je d'un ton plaisantin, un faible sourire aux lèvres. Je me relevai bientôt sur mes pieds, restant accroupi, pour bientôt m'installer à côté de lui, étendant mes jambes en déposant mes mains au sol. Je soupirai, levant le nez vers le ciel. Le regard plongé dans le vague, je revins bientôt à mes esprits pour poser les yeux sur le jeune homme, un faible sourire toujours accroché aux lèvres. Je passai l'une de mes mains dans ses cheveux, ébouriffant doucement ceux-ci. Il était plutôt sympa ce mec. Peut-être était-il devenu plus chétif à cause de son handicap, personnellement, il me faisait craquer. Les médecins lui ont-ils dit si cela allait se remettre en place ? Je préférais ne pas aborder ce sujet, après tout, je n'avais pas envie qu'il me questionne sur mon trouble ou même ma maladie, sans le savoir. Je baissai les yeux au sol. Et dire que j'avais voulu, des centaines de fois, mourrir comme mon frère mes, à chaque fois, mes parents étaient là. Et les semaines qui suivaient, ils étaient sur mon dos. Peut-être que la perte de leur premier enfant les a fait réfléchir et prendre plus de responsabilité. En tout cas, j'ai déjà fait pleins de conneries pour mettre fin à mes jours mais je suis toujours là. J'en ai juste marre de frapper les autres sans raison, juste marre de tomber dans ma folie, de me laisser aller par cette tempète en moi. Je fermai bientôt les yeux, appréciant la fraîcheur de la nuit.

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Je restais silencieux encore alors que je l’écoutais simplement bouger, écoutant les froissements de ses affaires se mêler à celui de feuilles qui voletaient à cause du vent frais. C’est tout de même incroyables combien mon Ouïe c’est développé depuis mon accident, ainsi que mon toucher, je me base surtout sur celui-ci avec els autres. Bien que malheureusement je n’ai pus tellement de contacter avec els autres sauf avec mon petit frère qui continue de passer ses soirées à squatter dans ma chambre pour me dire tout ce qu’il a vu aujourd’hui. J’adore nos soirées, j’ai comme l’impression de voir grâce à ce qu’il me compte et par le ton de sa voix je sais directement si ce qu’il va me dire va être drôle ou plus triste. Je vais même plus attention à lui, ayant comme l’impression de ressentir son malaise lorsque plus rien ne va plus. On est surement devenus encore plus proche qu’avant, au plus grand malheur de ma mère qui n’attend qu’une chose nous séparer. Je levais le visage vers le jeune homme qui se mit à parler je restais silencieux un léger sourire naquit sur mes lèvres étant heureux qu’il partage avec moi un bref résumé de sa vie come moi je l’avais fait juste avant. Un rire s’échappa d’entre mes lèvres alors qu’il me dit que j’allais devoir le supporter. C’était avec grand plaisir, si cela me permet de ne plus me sentir seul après cela. Je décalais quelque peu la tête alors qu’il m’ébouriffa les cheveux. Eh ! Je suis aveugle moi ! Je ne peux pas savoir quelle tête j’ai après qu’il me fait ca !

« Eh ! Ne profites pas du fait que je sois aveugle pour me faire souffrir en me décoiffant ! Comment tu veux que je me recoiffe après moi ! Vilain ! »

Je souriais bien que celui-ci disparut bien vite. Han … J’ai envie de revoir, mais les médecins sont bien incapables de dire ce que je peux avoir, ce qui a put me provoquer cela. Je sais que ca viens de mon cerveau, quelque chose à du bouger comme un petit bout d’os qui est venue tout détraquer chez moi. Je soupirais avant d’ouvrir les yeux, non pas dans l’espoir de voir mais juste pour els laisser prendre l’air….

« Dit … Ils sont comment déjà ? Mes yeux… J’ai plusieurs versions, enfin deux versions, et je voudrais savoir la tienne… Tu trouves qu’ils sont comme mort… Ou est-ce qu’on peut encore voir la couleur ? »

Oui, j’avais envie de savoir ce qui en était pour mes yeux. Max se mit à gémir, se sentant délaissé. Il faut dire que d’habitude je m’occupe que de lui … Je me mis à rire avant de lever ma main, le husky posa bien vite son nez froid et humide contre ma paume alors que je glissais ma main le long de son museau pour atteindre le haut de sa tête que je gratouillais. Le chien remua la queue tout content que je m’occupe de nouveau de lui. Serait-il jaloux de ce jeune homme. Mais, au faite … Comment il s’appelle ?

« C’est vrai ! Je viens de réaliser qu’on ce n’est pas présentés. Je Suis October et toi ? »

Ben oui, je ne sais même pas son prénom c’est un minimum déjà que je ne peux pas voir. Que je sache comment se nomme ce jeune homme à côté de moi.

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Je souris lorsqu'il fit sa remarque. Je m'agenouillai lentement, posant les yeux sur ses cheveux pour le recoiffer du bout de doigts.

- Voilà, t'es tout beau comme ça !

Dis-je d'un ton enfantin, me rasseyant ensuite lentement à ma place. Bon ok, sa tête, c'était encore pire que quand il était ébouriffé. M'enfin, voilà, au moins, il aurait l'impression d'être coiffé. Je ris silencieusement, détournant lentement le visage pour appuyer mes mains au sol ensuite. Je tournai bientôt les yeux, légèrement surpris, vers lui. Il déprime à cause de la couleur de ses yeux ? Je soupirai longuement, m'agenouillant de nouveau pour me placer en face de lui, attrapant sa mâchoire du bas dans ma main pour le faire relever les yeux. Je passai ma main libre dans ses cheveux, dégageant son visage des quelques mèches de cheveux encombrantes.

- Tu sais ... Je trouve tes yeux magnifiques. Ils n'ont rien de mort ... vraiment.

Je m'asseyai ensuite devant lui, laissant tomber ma main au sol en baissant les yeux, les joues légèrement rosies. Non, je ne le complimente pas ! Il m'a demandé alors je lui répond ... J'ai juste l'impression de lui faire une déclaration. Je posai bientôt mon attention sur son chien, Max, et sourit doucement. Ils ont vraiment une liaison particulière. Un lien très fort qui se voit au premier coup d'oeil. Je portai les yeux au ciel tandis que sa voix brisa à nouveau le ciel. October ? C'est étrange ... Boh, d'un sens mon propre prénom est étrange, il est même féminin, d'un sens. Je fermai lentement les yeux, un soupire de bien être s'échappant d'entre mes lèvres entrouvertes.

- Mikky Juliet ... enfin, Mikky.

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Je me mis à rire alors qu’il se mit à remettre mes cheveux en place. S’il savait ce qu’il pouvait me faire du bien, sa présence pouvait me faire tellement de bien, sentir la chaleur d’un autre corps non loin du mien. J’avais de nouveau l’impression d’exister avec lui, même si cela ne dure que pour au soir, j’étais vraiment heureux de pouvoir être avec lui, rien que cette nuit. Je resterais bien assis là dans le froid rien que pour qu’il continue à me donner l’impression d’avoir un peu d’importance dans ce monde. D’avoir l’impression d’être de nouveau un être vivant… Je soupirais doucement alors qu’un sourire restait accroché à mes lèvres. Sa présence me faisait vraiment du bien. Mon regard était bas surement que je fixais les cailloux… Je sentis alors la main du jeune homme se posa en dessous mon menton me faisant lever les yeux vers lui. Je restais silencieux bien que mon cœur semblait accélérer. J’ai peur de sa réponse. J’ai peur de ce qu’il pourrait me dire par la suite. Ma main sur le haut de la tête de Max glissa doucement sur le dos de l’animal qui posa sa tête sur ma jambe. Je fermais les yeux entendant sa réponse alors qu’un merveilleux sourire apparut sur mes lèvres. Je crois que j’étais heureux, de sa réponse.

« Merci… »

Je continuais de sourire alors que je passais ma main dans mes cheveux restant de nouveau silencieux. Mon autre main quitta le dos de Max qui se leva pour se secouer. Il s’approcha du jeune homme alors qu’il se présenta à son tour. Je souriais de plus belle en entendant son prénom.

« Heureux de faire ta rencontre Mikky. »

Dire que je risquais de ne plus jamais le croiser après cela… Dire que je risquais de ne plus jamais entendre le son de sa voix, que j’allais plus me sentir aussi bien que je le suis actuellement auprès de lui. Max posa son museau contre la joue du jeune homme avant de lui faire une grosse léchouille. Je tirais légèrement sur la laisse de Max alors que je grognais quelque peu, je savais pertinemment ce qu’il venait de faire. Je posais ma main sur son museau avant que le chien ne commence à prendre entre ses dents ma main sans pour autant la serrer. Je souriais alors que je me relevais avec une grande lenteur. Je ne pouvais pas aller trop vite pour ne pas perdre l’équilibre. Une fois debout Max leva le nez vers moi étant attentif aux ordres que je pourrais bien lui donner.

« Tu marches un peu avec nous ? Ou tu préfère peut-être rester seul à présent ? AU lieu de devoir rester avec un aveugle et son chien qui est mal dressé ? »

Je souriais doucement alors que je me mis à reculer de deux pas, Max étant à son poste près à me prévenir si quelque chose aurait pu me faire tomber ou autre.

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