Urban Whirl
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| | | « I wonder if my heart will ever mend - Libre |  |
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 |  Sujet: « I wonder if my heart will ever mend - Libre  Jeu 13 Aoû - 23:49 | |
| First Day.
Seul, je l’étais depuis mon arrivée. Jusqu’à maintenant, cela ne m’avait pas pesé sur le cœur, mais là, je commençais à saturer. Pourtant, même si j’étais à l’extérieur, les formalités étaient réunies pour que je ne voie aucun individu ; il était minuit passé et il faisait frisquet, personne n’allait venir faire un tour dans le parc … À part moi. D’ailleurs, qu’est ce que je faisais là depuis 10 minutes en fait … Hum rien. Enfin non, les fesses sur un banc en bois, guitare sur les jambes je chatouillais calmement les cordes, avec lenteur certes, mais une mélodie légère en sortait, c’était déjà ça. Je soupirai, les doigts de la main gauche serrant le manche, les doigts de la main effleurant les cordes. Je ne faisais donc rien de captivant, mais je faisais quelque chose. Mes pieds étaient figés dans le gravier grisâtre qui recouvrait l’une des allées, mes oreilles écoutaient les notes que dégageait ma guitare et qui brisaient la sérénité qui régnait dans le parc. Le silence, une des choses que j’aime dans mes moments de solitudes, mais que je maudis dans les moments où j’ai besoin de contact. N’avoir vu personne depuis mon arrivée, cela commençait à faire chuter mon moral, une descendante assez vertigineuse même. Je finis par me lever doucement, le parc était vraiment trop vide à mon goût, beaucoup trop. La main serrée sur le manche de la guitare pour la tenir, je m’avançai vers l’étendue d’herbe fraîche en face de moi à quelques mètres. Mes pas étaient lents et calmes, après tout rien ne me pressait plus que ça, personne ne me poursuivait ni m'attendait. Mes converses noires finirent par atteindre les brins d’herbe verdâtre en face. J’avançai d’un petit mètre avant de maladroitement me laisser choir dans la verdure. Etalé de tout mon possible, je laissa la guitare à mes côtés posée dans l’herbe et je ferma les yeux un instant. Que faire en pleine nuit, seul dans un parc ?
J’étais banale au fond, Monsieur Tout le Monde, pourtant j’étais seul à être là. Comme quoi, quand on y réfléchis, personne n’est banale, chacun est unique. Mes paupières se relevèrent finalement, et mes prunelles se plantèrent sur le ciel. Quelques étoiles ici et là, brillaient, rien de bien passionnant quand on y repense vraiment. Mais sur le moment c’était la seule chose qui attirait mon attention véritablement. L’espoir fait vivre, peut-être qu’un somnambule allait faire son apparition, en attendant je ne ressemblais à pas grand-chose étendu là dans le noir quasi-totale dérangé par les quelques lampadaires qui permettaient un minimum de vue la nuit dans le parc, ainsi que la lune claire qui faisait apparaître les ombres des bancs sur le sol. Combien de temps allais-je rester là ? Hum pas longtemps si devait être simplement accompagné de la solitude qui m'accompagnait sagement dans ces moments là. L'ennuie allait me gagner sans tarder. Je pris une profonde inspiration, remplissant mes poumons de l'odeur d'herbe qui se dégageait à côté de moi. J'expira, ou plutôt soupira longuement et lentement, sans bruit. Le silence était pesant, je commençait à douter du fait que quelqu'un arrive à ce moment là, et me fasse profiter de sa présence humaine. |
|  | | Angie Bourgeois.
La Libidineuse
 Messages : 266
Date d'inscription : 01/05/2009
Age : 29
| | Sujet: Re: « I wonder if my heart will ever mend - Libre Lun 17 Aoû - 21:57 | |
| Les maîtres de la nuit, il y en avait certains... C'est vrai, la vie était beaucoup plus belle la nuit que le jour, il y avait plus d'action lorsque le soleil s'était couché & on ne pouvait pas l'ignorer. Angie faisait partie de ses personnes qui aimait se balader la nuit & découvrir des gens plus saugrenus les uns comme les autres ou alors, ils étaient complètement normal & elle les appréciait alors pour les petites choses qu'ils avaient en commun. Comme une chose qu'ils avaient plus au moisn tout : le désir de fêter chaque soir, d'aimer les choses sensuels & la présence du sexe opposé ou alors pour quelques uns du même sexe.
La jeune fille était venue ce soir là faire comme chaque soir, un ami de plus ou autre. Comme quoi, elle disait souvent qu'elle aimait rencontrer des gens en boîte de nuit. Les histoires d'un soir ou quelques fois de plusieurs soirs ne la dérangeait absolument pas. Mais quand en venait certains ennuis elle préferait abandonner, il arrivait parfois qu'elle se sente faible, vulnérable & qu'elle se sent déprimée bien que ce n'était pas le cas cette fois-ci. Cette soirée là, elle était en forme. Elle avait passée sa soirée à danser dans une boîte de nuit. Elle était habillée plus au moins normalement, genre emo. Elle avait laché ses cheveux & n'avait pas redressé ses cheveux en crête ni rien. Ils étaient lâchés tels quels, un peu ébourriffés. Des extensions lui arrivaient jusqu'au bas des dos, au niveau des reins. Elle avait quelque petites mèches roses peu nombreux qui retombaient sur ses cheveux noirs. Ses paupières étaient recouvert d'un peu de rose dans le même tons que ses mèches. Son teint pâle se démarquait bien avec ses vêtements plutôt foncés. Elle portait un tee-shirt gris caché en-dessous d'un grand pull de garçon. En réalité, c'était le pull d'un de ses ex qui avait oublié de le lui redemander, en fin de compte elle l'avait toujours. ( Le Pull )C'était un pull légèrement trop grand pour la jeune fille & il laissait les gens imaginer la silhouette de Angie bien que ses jambes longues & fines étaient bien moulées dans son jeans usé avec un trou à son genou droit lequel montrait la pâleur & sa peau parfaitement lisse & douce.
En arrivant au parc, la jeune fille était sobre malgré un ou deux verre d'alcool. cela ne l'avait pas mis dans un état pittoresque comme elle avait d'habitude. Celle-ci avait juste une envie de passer dans le parc, il faisait frais & elle s'amusait à frissonner dans son pull trop large pour elle en souriant timidement à elle-même comme si elle était en companie d'un être invisible, parfois elle se suprennait à rire légèrement sous l'emprise de l'alcool une seconde pour ensuite reprendre son air sérieux en se trouvant un peu débile sur les bords. Un drôle de cinéma, vous l'aurez compris. Au loin elle entendait une petite mélodie, une guitare qui frémissait quelques airs sans qui le guitariste soit réellement emballé. Il semblait juste vouloir caresser les cordes de sa guitare au gré du vent, pour faire passer le temps. Au finale, la guitare s'était tue. On entendit deux ou trois pas se faire dans du gravier & s'arrêter pour finir en un profond silence apaisant mais qui pouvait toujours être tuant. La jeune fille continuait de s'avancer entre les fleurs & les buissons. Angie marchait sur un petit sentier en terre & en copeaux ce qui rendait ses pas silencieux. Pour une fois, la jeune fille avait mis de simple baskets un peu skateur, elle était donc petite avec son un mètre cinquante neuf. En s'avançant elle découvra une petite pelouse avec un ou deux arbres par-ci & par-là mais sur cette pelouse, près d'un chemin de gravier se trouvait justement ce garçon avec sa guitare. Angie continuait alors d'avancer en courant légèrement pour le voir d'un peu près. L'herbe gardait ses pas silencieux bien qu'on pouvait un peu entendre sa respiration si elle n'y faisait pas attention elle arriva ensuite près du jeune homme, ses pieds pour de la tête du jeune homme. Se penchant un peu vers l'avant lui cachant les étoiles.
- Tu préfères les regarder ou me dire comment tu t'apelles petit guitariste mignon ?  | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: « I wonder if my heart will ever mend - Libre Mer 26 Aoû - 17:46 | |
| Les jambes à l’abri sous mon jean sombre bien étalées sur la pelouse je continuais d’observer le ciel paisiblement et en même temps … ennuyé profondément. J’aurais pu me mettre à chantonner pour provoquer un peu de pluie, mais je n’en avais pas l’envie, pas maintenant. La lune était jolie pourquoi venir la dissimuler avec des nuages saturés de pluie qui n’aideraient qu’à me faire déguerpir d’ici. Enfin si peut on peut appeler ça de l’aide en plus … Un soupir s’émana de ma petite personne inactive. Je commençais à me perdre dans ma contemplation, les plupart des autres gens devaient danser en boîte, dormir ou draguer voir plus pour certains … Et moi j’étais là, pas vraiment seul, Solitude était à mes côtés, mais je devais sûrement faire le gars un peu beaucoup perdu quand on regardait la situation de loin. Après tout, vous en connaissez beaucoup vous des gens qui s’amusent à regarder le ciel allongé en pleine nuit ? Moi j’en connais un : Moi. A part ça je connais personne d’autre. Ma main glissa sur mon T-shirt … Noir bien sûr, avec moi la question ne se pose pas. Ma guitare, je ne m’en préoccupais pas. Je me perdrais gracieusement dans mes pensées, mon attention sur les étoiles dégringola peu à peu alors que je m’enfonçais dans mon pauvre cerveau. Mes parents étaient riches, pourquoi je n’étais pas devenu un garçon capricieux avide de jolies filles, d’argent & de luxe. Comment avais je fait pour être un simple garçon banale aimant parfois la solitude et qui se contente de lui-même en espérant ne pas décevoir les autres.
Pour m’éloigner de ce genre de pensées qui souvent me prenne la tête tant bien que mal je me mis à chantonner une mélodie silencieuse, qui galopait sereinement dans ma tête.
Why don't you hear me when I'm calling out to you
Why don't you listen when I try to make it through
Goodbye, goodbye, goodbye, you'll never know
Hold a little tighter
Ce bout de chanson se mit à faire des allers-retours à se répéter dans ma tête. C’est complètement débile de dire ça, mais des moments j’aurais voulu que les gens aient pitié de moi, je n’ai rien qui fasse que les gens me donne de l’aide au contraire. Mais peut importe qui l’on est on a toujours besoin d’être l’objet de l’attention de quelqu’un. Mon ramonage de bêtises intérieur finit par prendre fin finalement alors qu’une tête se plaça dans mon champ de vision. Perdu ce ne fut pas la vue qui me ramena sur Terre mais l’ouïe. Sur le moment, je n’usa pas la Réflexion et répondis Tac au Tac.
« Tylor. Et toi petite chose de la nuit ? »
Tout d’abord le mot petite était amplement justifié, même de mon point de vue ‘ras du sol’ je voyais bien qu’elle ne dépassait pas les montagnes. Et étrangement, je ne l’avais pas qualifié de Bizarre, même si après une analyse complète de cette jeune fille, je dois bien avouer que mes yeux ne croisaient pas des personnes comme elle tous les jours. Sa peau diaphane contrastait gracieusement avec ses cheveux noirs et quelques mèches roses venaient relever étrangement le tout. Je me redressai calmement, pour être en position assise, plus confortable habituellement. Ses habits n’étaient pas spécialement colorés au contraire et son Pull large ainsi que son jean usé et troué même lui donnait des airs un peu garçon manqué. Ceci dit, ce n’était pas forcément déplaisant à voir, le tout était assez bien accordé au fond. Cette petite chose avait l’air d’avoir son look bien à elle et un minimum d’assurance pour l’affirmer. D’où pouvais-je dire qu’elle avait de l’assurance ? La façon dont elle venait de m’aborder, avec de la franchise et sans peur que j’attrape ma guitare pour lui balancer à la figure. Ma guitare … Oui elle était toujours là, à mes côtés en face de la petite chose, tapis dans le gazon attendant qu’un événement se produise. Mes talents étaient médiocres à mon goût, mais j’y tenais. Que vous soyez bien dans votre vie ou pas, la guitare est une issue à tout.
Quand vous jouez, vous êtes dans votre monde musical, vous faites ce que vous voulez le son coulera quand même. Que vous aimiez la beauté des mélodies ou juste le fait de pouvoir vous acharner, la guitare exécute sans rien dire. C’est vous qui êtes le maître et personne d’autres … Bref, revenons à notre petite chose et quittons mes deux secondes de vague errance. Je releva ma tête vers elle, plongea un instant mon regard dans le sien. Je vous rassure, rien à voir avec un peu de drague ou autre, juste la curiosité de deviner ce qui se cachait sous cette peau si blanche, la neige à côté de sa peau devait sûrement être grisâtre. Intelligent comme j’étais, mon T-shirt ne suffisait pas vraiment, malgré l’été, les nuits ne sont pas étouffantes, des frissons pointèrent le bout du nez sur mon épiderme. Il ne faisait pas non plus un froid de canard, heureusement pour moi. |
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