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 Les contes de Fée existent-ils ? |PV|

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Nowaki Hoon
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MessageSujet: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeDim 27 Déc - 19:44

Les contes de Fée existent-ils ?
PV Shou.

      Shou - « D'accord. »


    Je crois que je ne peux pas être plus heureux, quoique… Si je l’étais dans le café lorsqu’il m’avait dit que oui j’avais une chance de lui plaire. Mais j’avais bien vite perdu cette sensation si agréable en moi. J’espérais juste que celui-ci n’allait pas disparaitre de nouveau si rapidement. Je e regardais encore quelques instants en souriant encore de cette façon si particulière que les gens voient très bien que j’essai de le cacher le plus possible mon bonheur bien que cela n’est pas possible. Je passais ma main dans mes cheveux assez nerveux tandis que je me mis à marcher tout en tenant ca main.

      Nowaki - « Bon ben je t’emmène. »


    Je me mis alors à marcher tranquillement, je ne savais pas quoi dire et je sentais mon cœur dans ma poitrine battre si vite qu’il allait surement finir par s’arrêter brusquement me provoquant ma mort. Non mais franchement, je suis vraiment un gamin stupide qui est tout excité à l’idée que celui qu’il aime puisse venir chez lui. Non, je ne compte pas violer Shou hein ! Mais c’est le fait de lui faire visiter ma maison c’est assez stressant généralement les gens disent que j’ai une belle maison et tout le tralala mais voilà… J’ai peur, je ne sais pas pourquoi après tout ce n’est qu’une maison banale. Enfin une maison banale assez luxueuse avec une piscine couverte rien que pour nous.
    A peine quelques minutes de marche et ont étaient arrivés dans le quartier Sud. On pouvait y voir une certaine différence avec les autres quartiers. Il faut dire que vu les maisons et appartements qu’ont pouvaient voir… Je regardais Shou en souriant tandis que je lâchais doucement sa main pour ouvrir la petite porte de la barrière qui entouré ma maison pour rentrer et avancer dans l’allée. Rapidement j’atteignis la porte de ma maison que j’ouvris également pour laisser apparaitre alors un intérieur dès plus sophistiqué. Je n’aime pas la décoration de cette maison à part ma chambre… Il faut dire que mes parents sont assez coincé et dans cette maison tout semble casé rien qu’en le frôlant. De plus, cela semble contraster avec les couleurs vives sur les murs. Mes parents sont vraiment barges… Je dois tenir cela d’eux finalement. La maison était pas désagréable et il n’y régnait pas une atmosphère dès plus stressante au contraire, on a plus l’impression d’être chez soit dès le premier regard. Car même si tout semble se casser facilement, tout les années semble se mélanger, c’est assez bizarre a voir je l’accorde mais tout le monde y trouve son compte. Je soupirais doucement alors que je passais ma main dans mes cheveux.

      Nowaki - « Voilà, ma maison… Surtout fais comme chez toi ! »


    Je regardais autour de moi alors que soudainement une boule de poil se mit à courir vers moi en aboyant bruyamment. Il s’agissait d’un chiot Husky qui courrait vers moi pour me souhaiter la bienvenue. Je me mis à sourire de plus belle attrapant le chiot pour le prendre dans mes bras et le caresser. Le chien qu’a à lui se colla contre moi essayant de me lécher le visage. Je me mis à rire légèrement alors que je montrais alors mon chiot noir et blanc aux yeux bleu à Shou.

      Nowaki - « Oh ! Je te présente mon Chien Jasta. Un petit Husky sibérien de six mois. Il est assez remuant donc désolé s’il te saute dessus, il est aussi très câlineux. »
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Kaoru Shou
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeLun 28 Déc - 16:23

    Je l'ai suivi sans ajouter un mot. Nowaki rayonnait de bonheur. Pourquoi donc? Par ma seule acceptation? Je ne comprenais pas le sens à donner à tout cela. Cela me semblait juste trop irréel. Comme tous ces trop beaux rêves auxquels je suis devenu dépendant. Cela ne pouvait être que cela. Une illusion trop belle pour être vraie. Et donc, par définition, fausse. Je ne faisais que rêver éveillé, je le savais. Mais je m'y résignais. Je m'accrocherais à ce rêve, qu'importe qu'il soit éphémère. Je suis prêt à suivre Nowaki où qu'il veuille m'emmener, au Paradis, ou en Enfer. Qu'importe l'Enfer si je suis avec lui. Je sais que tout se brisera bientôt, et que mon cœur souffrira de ces éclats, mais je tâche de ne pas y penser, cela n'est que le futur. L'important est que maintenant, en cet instant même, je le suis gentiment, me laissant tirer par la main, jusqu'à ce qu'il ne finisse par me lâcher. Je le suivrais, en bon petit chien que je suis, aimant et fidèle, et je ne pourrais lui en vouloir lorsqu'il aura fini par se lasser de moi et m'aura abandonné à la rue, repartant vite à la recherche d'un autre compagnon. Je peux déjà me sentir flatté qu'il veuille de moi en ces quelques instants. Je n'en mérite pas tant.
    Je ressens cette main qui tient la mienne comme un lien. Une chaine qui me force à le suivre, qui m'empêche de m'enfuir loin de lui. Une ligne à suivre, une invitation à ne plus quitter son univers. Une chaleur, un contact. Tant que cette main tiendra la mienne, je le suivrais.

    Nowaki ne dis plus un mot durant le reste du chemin. Je restais silencieux moi aussi, savourant cet instant rare où je ne me sentais pas obligé de parler. Sans doute aurais-je dû, mais Nowaki ne semblait pas gêné par le silence. Tant que je commençais presque à me sentir à l'aise.
    Nous sommes arrivés dans le quartier Sud, l'endroit le plus luxueux de la ville. Cet endroit n'est composé que de grandes bâtisses entourées de jardins verdoyants, et de hauts immeubles modernes abritant les plus grands appartements de la ville. Le quartier des gens riches, de ceux qui peuvent se payer un vaste morceau de terre dans une grande citée où chaque mètre carré laisse sa tache sur le loyer, de ceux qui peuvent encore se payer un vaste morceau d'herbe dans une ville où le béton et la pierre recouvre tout. Cela pourrait confirmer mon hypothèse considérant Nowaki comme un enfant trop gâté n'ayant pas l'habitude de se voir refuser un jouet... Mais attendons de voir le domaine.
    Il fini par s'arrêter devant un portail. J'observais la demeure avec une certaine crainte. J'ai moi aussi déjà vécu dans une maison à l'architecture impressionnante, mais cela n'empêche pas le fait que je sois là mal à l'aise. Et l'intérieur ne fit qu'augmenter mon ressentiment. Les gens qui vivent ici semblent vouloir exposer leur richesse à chaque objet, chaque élément de la décoration semblant présenter un prix excessif mais aussi une forte fragilité. J'ai intérêt à me tenir à carreau, ici, si je ne veux pas avoir sur les bras la dette d'un vase à cent millions d'euros... Je risquerais d'avoir à payer en nature...
    Je posais alors mon regard sur Nowaki, comme pour trouver confirmation à ma crainte. Il se contenta de quelques mots, me conseillant de "faire comme chez moi". Mais comment veux tu que je fasse comme chez moi si ce n'est chez moi... Je ne connais rien de ta maison et n'oserais toucher à rien. Je ne ferais que te suivre gentiment, mes bras bien rangés le long du corps, me contentant d'observer chaque détail avec un excès de curiosité. Mais je serais sage et ne toucherais à rien! Ainsi, à moins d'un faux mouvement mal contrôlé, ce dont je serais parfaitement capable, je devrais réussir à ne rien briser...
    Un aboiement me fit sursauter, tandis que j'observais les alentours avec une certaine excitation. Un chien? Où ça, où ça!!
    Je restais cependant pétrifié face à la bestiole qui couru vers nous. Alors là, je fond... L'animal qui débarqua était tout simplement le compagnon de mes rêves, un husky noir et blanc aux yeux bleus. Absolument mon idéal. Cela confirmera sans doute le fait que je ne suis que dans un rêve...
    Je fixais le chien et le maitre qui se câlinaient, des étoiles plein les yeux, l'air parfaitement émerveillé. Câlineux? Ça existe, ce mot? Non, mais ce n'est pas grave! Moi aussi suis très "câlineux" et me ferait un plaisir de jouer avec ce petit chou! Nowaki, tu ne t'effrayeras pas si tu me vois à quatre pattes en train d'aboyer après ton chien, n'est-ce pas...?
    Jasta... Je me contentais de tendre la main vers le chiot, touchant délicatement son museau, me doutant bien qu'il se soucierait peu de moi, s'intéressant bien plus à la présence de son maitre. Mais j'avais envie de le toucher, de le serrer contre moi, de jouer avec lui. Rien que de part sa beauté en tout point semblable à mes idéaux, je l'aimais déjà. Est-ce cela le coup de foudre? S'il te plait, Jasta, regarde moi...

    « Bonjour Jasta... Tu es vraiment beau... »

    Méfie toi, Nowaki, tu viens de me présenter une sérieuse concurrence...
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Nowaki Hoon
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeLun 28 Déc - 22:27

    Mon adorable petit Chiot semblait vraiment heureux de me revoir, c’était déjà une bonne chose. Je me mis à rire légèrement tandis que son regard fut soudainement attiré par l’humain derrière moi, qui se trouvait bien sur être Shou. Un léger gémissement se fit entendre et le chiot dressa ses oreilles sur sa tête avant de pencher celle-ci sur le côté. Surement intrigué par cette nouvelle tête devant lui. Je regardais en chien en souriant alors que celui-ci en sentant mon regard il me regarda alors avant de me lécher la joue. Rah ! Je l’aime mais je déteste quand il fait ca. Allez savoir où il a était se lécher juste avant… Je soupirais avant de sourire de nouveau fixant le chiot qui semblait vraiment intrigué par Shou mais il semblait avoir un peu peur. Et oui, c’est un gros peureux, les têtes qu’il ne connait pas l’inquiète. Il faut dire qu’il a l’habitude de voir que moi rarement mes parents et quelques fois Thomas et Alice, ce petit monde s’arrête ici, il ne veut même pas quitter le jardin de la maison se trouvant alors tétaniser de peur. Pas vraiment pratique, mais bon vu le terrain que l’on a cela ne pose pas problème et ainsi mes parents sont obligés de le laisser à la maison avec moi sinon ils l’auraient surement emmené plus d’une fois loin de moi.

      Shou - « Bonjour Jasta... Tu es vraiment beau... »


    Jasta en question pencha sa tête sur le côté en entendant son prénom dans la bouche de l’inconnu. Son petit cerveau devait alors travailler durement à la rechercher de savoir s’il connaissait déjà cette tête. Je pris doucement mon chien dans mes mains le tenant bien tout de même pour le tendre à Shou, ou plus exactement lui mettre carrément dans els bras tout en restant presque collé contre lui. Et oui ! J’avais une bonne excuse pour le collé à présent. Jasta ne lui faisant as encore réellement confiance se sentira plus en sécurité avec moi juste à côté de Shou. Je souriais à Shou Tanis que mon chien sentant le visage de ce dernier. Apparemment, Jasta lui aussi aimé bien l’odeur de Shou vu qu’il se mit rapidement à lui lécher le visage. Je me mis alors à repousser la tête du chiot tandis que je me mis à rire légèrement.

      Nowaki - « A mon avis tu dois sentir bon pour qu’il agisse de la sorte. »


    Et moi aussi je trouve que tu sens bon Shou… Ahh. Si tu savais, moi aussi je voudrais pouvoir te lécher le visage… Herm, bref ! Je passais doucement ma main sur l’épaule de Shou alors que je le poussais pour le faire rentrer dans mon salon pendant que Jasta lui semblait toujours vouloir se lécher la tronche. Il est pratique ce chien si un matin vous êtes mal réveillé un bon coup de léchouille et op ! Vous êtes bien réveillé. Et dire que tout les matins j’ai le droit à des léchouille comme ca, ah ! Si seulement je pouvais avoir un baiser d’un beau jeune homme… Bon je me contente du beau toutou c’est déjà ca non ? Une fois dans le salon je fis asseoir Shou dans el canapé tandis que je m’asseyais à côté de lui juste à côté de lui laissant à peine à millimètre entre lui et moi. Non pas que le canapé est petit au contraire c’est même un trois place. Mais je ne sais pas, on va dire que j’en avais envie, je ne pouvais pas trop me décoller de lui. Je regardais Jasta qui semblait apprécier Shou, un léger sourire apparut sur mes lèvres bien qu’il disparut rapidement. Ah Shou, si tu savais combien tu peux me faire souffrir au fond de moi. Je suis heureux avec toi mais en même temps j’ai continuellement peur d’agir. J’ai bien trop peur de te voir fuir. Je finis par me décaler du jeune homme tandis que je baissais les yeux pour fixer le sol tout en soupirant doucement. Jasta quand à lui finit par sauter par terre et trottiner vers la cuisine surement pour aller manger ou boire. Mon regard resta un moment sur l’encadrement de la porte avant que je me redresse lentement pour fixer de nouveau Shou. Je me rapprochais de nouveau de lui alors que lentement l’une de mes mains glissa sur sa joue, tandis que le reste de mon corps se colla contre lui. Mon regard ne pouvait plus quitter le sien tandis que mes lèvres se rapprochaient des siennes. Je sentis mon cœur faire un bond dans ma poitrine avait de prendre un rythme dès plus rapide. Mes lèvres se rapprochèrent des siennes sans pouvoir jamais les toucher. Je restais là statique, complètement paniqué pour tout avouer. S’il venait par la suite par s’enfuir ? Ou s’il me disait que finalement il n’était absolument pas attiré par moi ? Non… Je sais plus quoi faire. Je fermais les yeux tandis que je laissais ma tête tomber sur son épaule. Un gémissement de mécontentement s’échappa de ma gorge tandis que mes mains s’accrochèrent à son haut. J’en peux plus Shou. Je veux t’embrasser, te toucher, t’aimer sans aucune limite mais j’ai peur de tes réactions. Je restais ainsi sans bouger inspirant son odeur. Mes lèvres remontèrent doucement dans son cou y déposant alors plusieurs baisers. Je ne peux pas me retenir de lui exprimer ce que je ressens ! Je ne peux pas, pardonne moi Shou si cela ne te plais pas. Après tout, je suis qu’un sale petit con capricieux et surement égoïste par-dessus tout. Je finis tout de même par me redresser pour regarder Shou tout en me mordillant la lèvre inférieure, j’allais surement devoir trouver une excuse bidon non ? Pour expliquer mon acte.

      Nowaki - « Je… Enfin… Tu as faim ou soif peut-être ? »


    Oui, j’ai encore évité le sujet, il faut dire que j‘ai assez peur de ce qu’il pourrait dire. Je me levais du canapé tout en le regardant de nouveau attendant simplement une réponse de sa part. Fuir dans la cuisine, y’a rien de mieux non ?
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeLun 28 Déc - 23:10

    Mon regard ne quittait plus le beau visage du chiot, tandis qu'il posait sur moi un regard curieux. Je tachais alors de lui offrir mon plus beau sourire, mais le faible mouvement qui anima alors mes lèvres manquait cruellement de conviction. Mais le chiot se détourna bien vite de moi, reprenant les câlins à son maitre, le gratifiant d'un large coup de langue. Je n'aime pas les chiens qui lèchent. Et je n'aime pas les chiens trop soumis, trop amoureux, qui semblent vénérer leurs maitres. La petite beauté serait-elle de ceux là? Ce serait bien trop dommage... Saurais-je lui résister malgré tout? J'ai le sentiment de succomber a son bleu regard. Jasta, regarde moi...
    Cependant, ce fut un sourire vrai qui éclaira mon visage lorsque Nowaki me mit le chiot apeuré dans les bras. Je le serrais contre moi, malgré le fait que son maitre semblait ne plus vouloir le lâcher, le serrant entre mon buste et mon bras droit tandis que ma main gauche venait caresser son cou et sa tête avec tendresse et douceur. Je laissais sagement le chiot examiner mon odeur, le laissant s'habituer à cette nouvelle présence. Cependant, malgré le léger rire que cela me provoqua, je reculais brusquement la tête en sentant sa langue baveuse contre mon visage et leva la main droite afin d'écarter son museau du mien, heurtant au passage la main de Nowaki qui eut la même initiative. Ce n'est pas parce que je sens bon que je dois avoir bon goût! Pas la peine de gouter!

    « Non, Jasta, pas ça, s'il te plait... »

    Mais comment lui en vouloir pour cela? Ça beauté était plus forte que tout, et je succombait, enfouissant mon visage dans la fourrure de son coup, remontant lentement avant de déposer un léger baiser contre son oreille. Peut être suis-je trop entreprenant avec un clébard que je viens à peine de rencontrer, mais, que voulez vous, je ne résiste pas à la moindre boule de poils, de plumes ou même d'écailles...
    Ne lâchant toujours pas le chiot, ayant finalement fermé ma main droite autour de son museau afin de l'empêcher de sortir sa langue, je suivis sagement Nowaki lorsqu'il m'incita à me rendre... dans le salon, visiblement. Le chiot râlait, essayant en vain de libérer son museau que je fini par lâcher, espérant qu'il aie comprit le message. Seulement, il ne faut pas en demander de trop à l'intelligence de ce genre de clebs...
    Je m'installais donc dans le canapé, étrangement détendu, sans doute grâce à la présence sur mes genoux du petit chiot que je ne suis pas prêt de laisser partir. C'est à peine si je regardais Nowaki, totalement obnubilé par le petit animal noir et blanc. Je m'installais donc à l'aise, le dos calé dans le canapé, et non pas tendu ou recroquevillé sur moi même comme à mon habitude, écrasé par le chiot qui m'escaladais à moitié afin d'avoir accès à mon visage, sa langue à nouveau en action, tandis que j'essayais d'y échapper. Cependant, après avoir acquis un dernier coup de langue sur ma joue, le chiot sembla se contenter de cette victoire et s'échappa de mes genoux malgré mes mains qui désiraient tant le retenir, mais n'osaient cependant pas l'y obliger. Il partit, dans une autre pièce, et je le suivis d'un regard triste jusqu'à ce qu'il soit sorti du salon. Je fixais encore quelques instants l'endroit d'où il avait disparu jusqu'à me rappeler soudainement de la présence de Nowaki à mes cotés. Je relevais alors les yeux vers lui, constatant qu'il me regardait aussi. Son regard m'effraya. Sa main vint caresser ma joue, je ne fis que baisser les yeux, appréciant le contact sans le montrer. Sentant son corps se rapprocher de moi, je relevais le regard, un regard quelque peu effrayé. Mais je ne bronchais pas cependant. Je ne le voulais pas, mais je savais que je n'avais plus le droit de refuser. Il suffirait d'un seul geste lui déplaisant pour qu'il s'en aille pour de bon. Et je ne veux pas cela, je ne saurais le supporter... C'est pourquoi je suis prêt à subir tout ce qu'il voudra de moi, juste pour le garder auprès de moi. Espérant que mon corps comprendra et ne réagira pas à mon encontre...
    Un rythme effréné, mon cœur battait à tout rompre, cognant fort dans ma poitrine, comme une de ces musiques modernes dont les basses font tout trembler à coups réguliers. Peur et chaleur. Mais le contact ne vint pas. Nowaki sembla changer d'avis au dernier moment, détournant la trajectoire de son visage pour finalement atterrir sur mon épaule. Mais mon cœur ne se calmait plus, n'en finissant plus de ses battements effrénés. Je restais immobile, parfaitement immobile si ce n'est ce cœur qui battait si fort que j'avais le sentiment que cela se voyait à travers ma poitrine. Je cherchais à comprendre, ou au moins à donner à mon cerveau des informations claires qu'il saurait analyser. Mais tout me semble trop confus. Ce n'est pourtant rien de si exceptionnel... A ce qu'il parait...
    Mais, alors qu'il restait ainsi immobile, je commençais à prendre peur. Ma main remonta lentement, venant se poser sur son bras, comme pour le supplier de bouger, un geste, une parole. Je ne comprenais pas ses pensées mais avait le sentiment que quelque chose n'allait pas. Quelque chose manquant de clarté, peut être, ou un problème dans mon comportement. Quoi que, il n'y a que cela, des problèmes dans mon comportement...
    Un mouvement, enfin, un signe de vie. Son visage qui remontait lentement, ses lèvres qui vinrent caresser la peau de mon cou. Je frissonnais à ce contact, fermant les yeux, tandis que ma main s'agrippait à son bras. Mais il s'enfuit, son corps parti loin du mien, la douceur disparu, tandis que ma main s'accrochait plus encore, faible espoir de le garder auprès de moi. A sa question, je ne pu répondre que d'un regard quelque peu... Perturbé. Je détournais le regard quelques instants afin de me ressaisir, me brancher à nouveau sur la seule réalité. Mon cœur battait toujours aussi fort.

    « Non... Merci. »

    Il est bien rare que je n'aie pas faim. Mais je ne peux pourtant que répondre par la négative à cette question, peut être par un simple réflexe. Peut être aussi à cause de la difficulté de mes gouts. Que me proposerait-il? Des biscuits, une pâtisserie? Surement pas un morceau de saucisson, en tous cas... Non, c'est peut être tout simplement car je n'ose pas manger chez les étrangers. Étrangers... Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu penser... Est-ce que je pense vraiment cela de lui...? Bien que nous ne nous connaissions que de quelques jours, il n'est plus un inconnu. Bien plus. Mais je reste perdu, et je ne saurais expliquer mes sentiments, et encore moins les siens.
    Mais Nowaki s'était levé sans attendre ma réponse, visiblement pressé de pouvoir s'enfuir. Pourquoi, Nowaki, pourquoi? Que se passe-t-il, qu'ai-je encore fait de faux? Dis moi, je tacherais de corriger mon comportement, tant que je le peux...
    Levant vers lui un regard déterminé, je me levais à mon tour. Mes yeux restaient fixés sur lui, tandis que j'hésitais encore. Puis, un pas vers lui, et je revins me coller à lui, le serrant dans mes bras, posant mon visage contre son épaule. Je ne peux rien faire de plus, je n'en suis pas capable. Mais je ne le laisserais pas fuir.
    Mon cœur bat encore trop fort, il commence à me faire mal...
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMar 29 Déc - 17:21

    Je comptais fuir loin d’ici, plus exactement dans ma cuisine. Je m’apprêtais à fuir de nouveaux de peur d’avoir mal agit et que Shou m’en veuille par la suite. Je ne savais pas vraiment quoi faire e j’en étais arrivé à tourner sur moi-même. Cherchant où fuir, dommage que je ne puisse pas rentrer dans un trou de souris cela serait tellement plus pratique !

      Shou - « Non... Merci. »


    Non merci ? Pourquoi ? Ah oui ! C’est vrai-je lui avais demandé s’il voulait quelque chose à manger. Mon regard se reposa sur lui tandis que j’acquiesce de la tête pour lui faire comprendre que je l’avais entendu. Mais cela ne m’empêchais pas de vouloir fuir loin d’ici. Non pas de lui, si cela serait possible je ne le lâcherais plus d’un millimètre. Je fermais quelques instants les yeux alors que je me commençais à me tourner dans le but d’aller dans la cuisine. Un froissement se fit entendre et au moment même où je voulais m’enfuir je sentis quelqu’un m’enfermer. M’empêcher de partir. Je rouvris doucement les yeux tandis que mes bras restaient ballants à côté de mon corps. Je ne bougeais pas, sentant mon cœur dans ma poitrine s’accélérer vivement alors que je retenais mon souffle. Mon regard se fixa sur le mur en avance de moi. J’avais du mal à réaliser. Shou… Mon Shou venait-il bien de me serrer dans ses bras ? Je baissais alors les yeux vers son visage tandis qu’un grand sourire apparut sur mes lèvres, je ne pouvais pas cacher ma joie et j’en avais pas envie. Je remontais doucement mes mains dans son dos pour alors les accrocher sur son haut. Je baissais quelque peu l’échine afin de pouvoir poser mon front sur son épaule non loin de son cou. Oh Shou, si tu savais combien par ses geste tu es en train de dire adieu à ta liberté de célibataire. Je ne suis pas prêt de te laisser m’échapper à présent et surtout laisser quelqu’un d’autre t’approcher. Tu es a moi n’est-ce pas ? Rien qu’à moi et personne d’autre ! Je ne veux pas qu’une autre personne te touche. Je me mis à rire légèrement tandis que je me redressais quelque peu déposant alors un baiser sur le haut du crane de Shou. Mais bras renforcèrent mon étreinte alors que rapidement je posais mon menton sur sa tête. J’étais bien avec lui, c’est surement la première fois que je suis aussi affectueux avec une autre personne. Il faut dire que les autres hommes que j’ai connu qui ne sont pas non plus dès plus nombreux en total trois sans compter Shou. Shou c’est différent je suis réellement amoureux de lui. Enfin bref, ce que je voulais dire c’était qu’avec ces trois autres personnes c’était plus sur le plan physique. Je m’intéressais pas à savoir si l’autre aimé cela ou non et inversement. Mon petit Shou, tu es le premier que j’aime réellement et j’espère également le seul que je puisse aimer.
    Mais mon petit moment de bonheur vu rapidement stoppé par un aboiement qui semblait être jaloux. Jasta attrapa bien vite mon bas de jeans pour tirer dessus. Je relevais la tête regardant alors Jasta sans comprendre. Ah non ! Tu ne touches pas à Shou ! Et ne t’avises pas à marquer ton territoire sur lui ou cela va très mal se passer. Je me mis à soupirer alors que je sentais ma jambe partir légèrement en arrière, c’est qu’il a de la force ce chiot.

      Nowaki - « Ah mon avis Jasta sembles pas d’accord, pour que je t’approches… Ce n’est pas juste. Je ne veux pas te lâcher je suis bien avec toi. Je ne suis pas d’accord depuis quand mon propre chien me fais de la concurrence. Il ne peut pas gagner hein ? »


    Le chiot se remit à aboyer non heureux que je puisse toucher à son chéri. Mais il doit rêver debout ce chiot. Depuis quand il s’intéresse aux humains lui. Mon regard se posa sur Shou alors que je fis la moue espérant surement qu‘il me dise qu‘il me préférait à mon chien. Bien que j‘avoue que mon Chien est beau, j‘ai un peu de chance pour le doubler non ? Et il parait que les chiens ressemble à leur maitre alors je suis aussi beau que lui… J‘espère. Je passais mes bras autour du cou de Shou tandis que je le fis reculer de deux pas. Tirant alors la langue à mon chien. Je ne le laisserais pas toucher à Shou ! C’est mon mien ! Je lâchais quelque peu Shou pour me retournais et regarder Jasta qui c’était allongé sur le dos en couinant. Tricheur ! Espèce de lâche ! Viens te battre au lieu d’essayer d’amadouer ton monde ! Est-ce que je le fais moi ? Ouais, bon ok peut-être un peu. Mais en voyant mon chien je ne pus m’empêcher de rire en le voyant. Je passais ma main dans mes cheveux tandis que je regardais de nouveau Shou. Il ne va pas choisir mon chien hein ? Je veux bien jouer les chiens moi aussi pour qu’il m’aime s’il faut !
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMar 29 Déc - 18:22

    Douceur et tendresse. Je me cachais dans ses bras, ne voulant plus le lâcher, mon corps frémissant à chacun de ses mouvements. Je le serrais, fort, trop peut être. Mais tant qu'il ne chercherait pas à se libérer de mon étreinte, je le lâcherais pas. Il n'y avait plus que lui, lui dans un monde qui a disparu de mon esprit. Je n'aurais pu dire où j'étais, tout ce que je savais c'est que j'étais dans ses bras. Il n'y avais plus rien d'autre que son contact, sa chaleur et son odeur. Mon visage vint lentement se perdre dans le creux de son cou tandis que sa tête reposait sur la mienne. Je ne réagis d'abord pas à l'entente de l'aboiement. Ce n'est que lorsque le visage de Nowaki s'éloigna du mien que je pris conscience du retour de Jasta. Je baissais les yeux vers le chiot qui essayais de récupérer son maitre. Ça va, Jasta, je ne vais pas te le voler... Quoi que... Si! Je souris, amusé. Il est si adorable à voir, jaloux de cet inconnu qui ose toucher à son maitre adoré... Je vais devoir l'apprivoiser et me faire accepter de lui. Ce sera avec plaisir que je tacherais de m'attirer les faveurs de ce superbe animal...
    Me séparant de Nowaki, sans trop faire attention à ce qu'il venait de dire, je m'accroupissais face au chiot, tendant la main vers lui. Le chiot roulais sur le dos, lâchant de petits gémissements plaintifs et me gratifiant de son plus beau regard. Je savais qu'il ne voulait que m'amadouer, mais comment y résister? Mon sourire s'agrandit encore alors que je tendais la main vers son ventre tout blanc, perdant mes doigts dans sa fourrure.

    « Et alors, petit jaloux... Tu pourrais partager un peu! »

    Je me doutais que ce n'étais pas moi qu'il voulait, mais s'il réussissait à obtenir un peu d'attention, cela devrait lui suffire, non? Ce chiot me plait vraiment, et j'ai bien l'intention de devenir son ami! Je me redressais, le chiot dans les bras, posant à nouveau mon regard sur Nowaki. Mes yeux se posèrent à nouveau sur l'animal le temps de détourner son museau de mon visage alors que sa langue repassait déjà à l'action. Finalement, il risque de vite m'énerver...
    Cependant, Nowaki ne semblait pas vraiment ravi. Je voyais comme une ombre dans son regard. Sans doute n'était-il pas ravi que son chien soit venu interrompre notre câlin... Sans doute n'aurais-je pas du le lâcher, préférant le chien au maitre.
    Je baissais le regard, confus, enfouissant mon visage dans la fourrure du chiot comme pour m'y cacher. Puis, je fini par le reposer, ignorant son invitation au jeu pour me rapprocher à nouveau de Nowaki, posant sur lui le regard d'un chiot qui vient de faire une bêtise.
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMar 29 Déc - 20:20

    Euh… Shou… Je suis là ! Pas en dessous de Jasta ! Youhou ! Non ! Pas la peine de me chercher derrière lui… Bon ok, il est plus beau que moi. Je n’ai franchement rien pour m’aider, je vais finir par aller me pendre à mon lit ! Bon… Ben je vais les laisser en amoureux si ca continue. Je ne voudrais pas me retrouver a tenir la chandelle, surtout pour voir celui que j’aime avec… Mon chien.

      Shou - « Et alors, petit jaloux... Tu pourrais partager un peu! »


    A qui tu parles ? Je sais plus bien là. Je continue de fixer Shou, totalement désemparé.
    Il aurait au moins pu me dire que j’étais tout de même mignon même si je n’étais pas aussi beau que Jasta. Oh … Moi aussi je veux lécher le visage de Shou. J’ai le droit ? Et le mordre aussi ! Eh eh ! Herm enfin bref. Ce n’est pas le moment de partir dans un délire alors que ton magnifique Shou ne semble avoir d’yeux que pour Jasta. La vie est tellement vache avec nous, on croit avoir un minimum de chance de plaire à ‘autre et un sérieux concurrent arrive. Je regardais Sou me regarder, au tiens ! Il se souvient que j’existe ? Ah ! J’ai de la chance finalement. Pour peu qu’il me demande s’il peut l’épouser… Le jeune homme posa alors Jasta par terre pour s’approcher de nouveau de moi. Ca va cela me rassure je suis encore visible apparemment. Je le regarde sans rien dire ni même changer d’attitude. Je suis assez vexé… Non même beaucoup. Je passais ma main dans mes cheveux en soupirant tandis que je baissais les yeux.

      Nowaki - « Je crois que Jasta veut jouer avec toi… »


    Ouais, je boude ! J’ai le droit non ? Me suis pris je ne sas combien de vent et en gros il ma fait comprendre que je n’étais même pas mignon… Ce n’est pas mon jour, j’ai l’impression que je dois m’en prendre encore plein la tronche pendant un moment… Je lui adresse un léger sourire avant de fuir enfin et finalement vers la cuisine. Je me sortis un verre pour le remplir d’eau pour boire tranquillement. Mes proches ont mentis, je ne suis pas beau… Je vais déprimer là, tant pis. Je comprends mieux pourquoi il ne veut pas que je le touche s’il doit supporter ma laideur c’est compréhensible. Je grimpais sur un élément de la cuisine pour m’asseoir dessus tandis que je reposais mon verre a côté de moi. Un soupire s’échappa de nouveau d’entre mes lèvres tandis que regardais le plafond, je suis en train de me traiter moi-même de laid. Je suis en train de me démoraliser tout seul mais comme on dit la vérité fait mal non ? Je regardais mon bras remontant alors la manche de mon bras pour enlever le bandage rouge de sang de celui-ci. Une légère grimace de dégout apparut sur mon visage en voyant l’état de mon bras. Eh ben… Ce n’était pas top tout cela. Je mis en boule le bandage pour alors faire un magnifique panier dans la poubelle en face de moi. Tiens j’ai raté ma vocation j’aurais du faire du Basket… Avec de la chance mon père ne m’aurait pas empêché de réaliser mon rêve.
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMar 29 Déc - 21:19

    Est-ce au final le maitre qui est jaloux du chien..? Nowaki semblait réellement vexé. Quoi, le chiot réclamait un peu d'attention, je ne pouvais tout de même pas l'ignorer, et encore moins le repousser... Nowaki...

    « Je crois que Jasta veut jouer avec toi... »

    Jouer avec lui, je ne demande que cela. J'aimerais pouvoir me lancer à quatre pattes après lui, le mordre et le bousculer. Mais je doute que cela ne te plaise. Déjà, car tu n'apprécierais peut être pas de constater que le jeune homme que tu as ramené chez toi adore se prendre pour un animal, jusqu'à se persuader parfois de réellement être un chaton ou un chiot. J'aimerais être ton animal, Nowaki. Un petit chaton qui réclamerais des caresses et ronronnerait sur tes genoux, une petite boule de poils que tu pourrais câliner sans retenue. La nuit, mon pelage te servirait de bouillotte, et je te réveillerais à grand coups de langue dans la figure. Je serais ton compagnon fidèle et aimant, je t'appartiendrais et tu pourrais faire de moi ce que tu voudrais (en évitant la zoophilie, de préférence...). Accepterais-tu de m'adopter ainsi? Puis-je te le demander? Pour le moment, tu sembles plutôt vexé...
    Je voudrais aller jouer avec Jasta mais ai peur que tu ne te sentes réellement délaissé. Nowaki, ne t'en fais pas, je n'aime pas encore ton chien plus que toi... Du moins, je pense... Mais Nowaki parti, alors que mon regard ne le quittait plus, fixant désespérément son dos qui s'éloignait de moi jusqu'à disparaître dans une autre pièce. Je fixais quelques moments l'encadrement de la porte avant de baisser les yeux vers Jasta, comme pour lui demander conseil. Le chiot, la queue battant l'air derrière lui, m'observa d'un air curieux, penchant la tête sur le coté. Il a vraiment une bouille adorable. J'ai envie de me jeter sur lui pour le serrer dans mes bras. Mais ce n'est pas le moment. Le chiot ne m'aideras pas à me faire pardonner auprès de Nowaki. Je pris donc mon courage à deux pattes et me rendit à mon tour dans la pièce où était parti Nowaki. Je constatais avec ma grande perspicacité qu'il s'agissait là de la cuisine. Je posais les yeux sur Nowaki, le regard perdu dans le vide, assis sur un des éléments de la cuisine. Mon regard resta bloqué sur son bras tandis que je peinais à réaliser.

    Rouge. Sombre. Le rythme de mon cœur accéléra à nouveau tandis que je réalisais ce que je voyais. Mais qu'a-t-il fait, cet imbécile? Ce genre de comportement n'est que stupide... Pourquoi a-t-il fait cela... Est-ce comme tous ces gamins qui se tailladent les bras dans le seul but de le faire voir "inintentionnellement" à leurs amis afin de se faire mousser, frimer de par leur désespoir face à la trop grande facilité de leur vie ou leur courage face à la douleur? J'ai connu cela, et je méprisais son comportement. Elle a cessé lorsqu'elle a remarqué que notre mère ne s'en souciait nullement, ayant bien comprit le seul but de cet acte et sachant pertinemment qu'elle n'irait jamais plus loin. Pourtant, je me souviens encore de la peur et de la douleur qui emplirent mon cœur lorsque cette dame était venu m'annoncer de sa part une "tentative de suicide"... Qui au final n'avait consisté qu'en quelques légers coups de rasoir sur son bras marquant sa frustration d'avoir choisis un autre homme alors que celui qu'elle aimait l'aimait aussi. Depuis, j'exècre ce comportement. J'ai pourtant moi même déjà eu recours à la douleur afin de calmer mes "crises", tâcher de reprendre mes esprits lorsque je me sentais devenir fou. Je me méprisais profondément à ces moments là. Mais, jamais je ne me suis autorisé à me mutiler ainsi. J'aurais eu trop honte.
    Je restais immobile, mon regard remontant lentement vers le visage de Nowaki avant que je ne m'autorise plus le moindre mouvement. Évidemment, je restais silencieux, ne sachant que dire. J'y réfléchissais pourtant. Mais que dire face à cela? Lui demander pourquoi? Mais le mot ne vient pas. Je ne sais plus que faire. J'ai juste envie de fuir, fuir le sang et la douleur, fuir sa folie, comme de crainte de me retrouver dans le même état que son bras. Je me contentais donc de le fixer avec insistance, comme pour exiger une explication de sa part.
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMer 30 Déc - 12:16

    Je restais perché sur l’élément de la cuisine tout en soupirant longuement. Ma main attrapa mon verre pour alors le vider d’une seule gorgée. Je reposais alors ce dernier dans l’évier non loin de moi tout en fixant quelque instants mon bras. J’étais loin d’en être fier. Ce la n’avait pas été volontaire au début. Mais c’est le seul moment que j’ai trouvé pour répondre à ma douleur. Le seul moyen que j’ai pour faire taire mon cœur quand j’ai trop mal. Je sais, c’est stupide et inutile même mais c’est la seule chose qui m’a permis de me calmer. Je mon regard se releva alros que j’entendais des pas venir en direction de la cuisine. Je regardias alors Shou tandis qu’un léger sourire apparut sur mes lèvres. Malheureusement pour moi, j’avais oublié un petit détail. Je dois avouer que j’étais surpris en voyant son regard au début et assez perdu par la même occasion. Mon regard suivit le sien remarquant alors qu’il devait surement fixer mon bras. Oh… Pas de chance. Je baissais rapidement la manche de mon haut laissant alors disparaitre les traces de mon idiotie. Je descendis de l’élément de la cuisine pour alors mettre mon verre dans le lave-vaisselle. Je ne sais pas vraiment quoi lui dire je sais parfaitement qu’il espère surement que je lui dise quelque chose. Mais que dire ? Je me retournais vers lui tout en pensant ma main dans mes cheveux.

      Nowaki - « C’est rien … Enfin, il y a trop de choses qui bouleverse ma vie et pas de façon que je voudrais. C’est la seule chose que j’ai trouvé pour espérer faire taire mon cœur. »


    Je baissais les yeux avant de me décider d’avancer vers lui. Je posais alors mes mains sur ses joues pour plonger mon regard dans le sien. Je laissais doucement mes lèvres se poser sur son front alors que je passais rapidement mes bras autour de lui, pour le serrer contre moi.

      Nowaki - « Tu es la seule chose de bien qui m’est arrivé depuis pas mal de temps… »


    Je continuais de le serrer contre moi tandis que je relevais la tête pour le fixer de nouveau. J’aurais préférais qu’il ne le voit pas, mais j’aurais du penser à baisser ma manche avant qu’il n’arrive. Il faut dire que j’avais eu peut d’espoir qu’il vienne dans la cuisine. Je le fis reculer de nouveau pour sortir dans la cuisine et être dans nouveau dans le salon. Je lâchais quelque peu le jeune homme de mon étreinte alors que je lui souriais timidement. Ne m’en veut pas Shou, je ne voulais pas agir aussi bêtement mais je n’ai pas pu résister. J’agis souvent de façon débile lorsque je suis perdu ou lorsque plus rien ne va bien. Je finis par lâcher totalement le jeune homme alors que je cherchais comment changer de conversation pour oublier ce petit problème… Ah trouvé ! Je sais comment lui faire oublier tout cela et surtout le faire réfléchir à autre chose ! Du moins j’espère que mon idée va fonctionner. Je posais ma main sur sa joue caressant doucement celle-ci avant de déposer rapidement mes lèvres sur les siennes. C’était qu’un petit bisou, tout mignon, tout plein. Je savais déjà pas comment il allait réagir juste avec ce genre de bisou alors ne pas faire en sorte que cela dure trop longtemps. Je retirais ma main de sa joue alors que je le regardais sans rien dire restant silencieux. Shou ? Dit moi que tu ne va pas mourir…
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMer 30 Déc - 16:09

    Je baissais les yeux, ne trouvant rien à répondre, ne connaissant rien des faits. Je me demandais s'il était de ces enfants trop riches qui ne savent être heureux de leur bonheur, se plaignant d'un rien, hurlant à l'injustice à la moindre ombre dans leur vie trop belle. Ces enfants qui ne savent être heureux car ont été trop choyés et n'ont jamais connu assez de manque ou de malheur pour savoir apprécier leur quiétude. Ou tout simplement ces adolescents qui se plaignent de tout, qualifiant leur existence de "vie de merde" sans jamais pouvoir justifier leurs dires, tout simplement pour être dans le vent, car c'est la nouvelle mode que de souffrir de sa trop belle vie. Et moi, dans quelle catégorie est-ce que je me place? Probablement la première. Ou peut-être celle du perturbé masochiste. Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, je suis tout autant méprisable que lui. Mais peut-être a-t-il en réalité des raisons valables d'être ainsi malheureux. Je ne peux le juger. Je ne sais rien de lui et n'ai donc rien à dire.
    Nowaki reste pour moi un inconnu dont je ne connais rien. Rien de sa vie, rien de ses pensées, de ses sentiments, je ne sais rien de qui il est. Nowaki, je veux tout savoir de toi. Raconte moi tout, s'il te plait...

    Douceur. Je voulais comprendre. Pourquoi moi? Que pourrais-je lui apporter? Je ne pouvais pas comprendre pourquoi il m'avait choisit moi alors qu'il y a tant de monde en cette grande ville. Mais saurais-je m'en plaindre? Aurais-je seulement pu espérer que son regard se pose sur moi? Il ne m'en a pourtant pas même laissé le temps...
    Je plongeais dans ses bras, me serrant contre lui. Ses mots auraient sans doute dû me toucher, mais pourtant me répugnaient. Car je ne pouvais pas croire à ce genre de trop belles paroles. J'aurais plutôt le sentiment qu'il cherche à me bercer de douces illusions afin de m'avoir dans son jeu. Inutile, Nowaki, inutile de te fatiguer ainsi. Je suis déjà tout à toi, qu'importe si je ne crois pas en tes sentiments. Je veux bien faire semblant, s'il le faut, mais préférerais tout de même une parfaite sincérité. Dis-moi ce que tu attends de moi, je tacherais de remplir mon rôle au mieux. Je ferais ce que tu voudras, juste pour le plaisir de me sentir utile ou désirable, qu'importe. Juste pour être avec toi. Ne me lâche plus, Nowaki... Plus jamais... Je voudrais rester dans tes bras pour l'éternité...
    Mais il se détacha à nouveau de moi, et je me laissa sagement guider jusqu'au salon où nous attendais Jasta, le regard fixé sur nous, comme vexé de ne pas avoir eu toute l'attention désirée. Il redressa les oreilles alors que je posais les yeux sur lui, mais je détournais rapidement le regard afin de ne pas l'inciter à venir vers moi. Nowaki risquerais de ne pas me le pardonner, et à lui non plus. J'ouvris rapidement la tirette de ma veste, n'en pouvant plus de la chaleur, mais n'osant cependant pas l'enlever sans y être invité, ne sachant pas où la poser. Je fini par plonger mon regard dans les yeux sombres de Nowaki qui s'éloignait de plus en plus de moi, quémandant son retour. Il répondit à ma demande, se rapprochant à nouveau de moi, sa main venant doucement caresser ma joue. Je ne faisais que réclamer, mais que lui donnais-je en retour?

    Je fermais les yeux au contact, bloquant tout mon corps afin d'empêcher le moindre mouvement. Il s'éloigna rapidement, et je rouvris les yeux, posant sur lui un regard à la fois trop plein et trop vide. Il me fixait, silencieux, comme en attente d'une réaction de ma part. Je ne pouvais que le fixer, muet et immobile, à me demander ce que je devais faire maintenant. Ce qu'il attend de moi. Quelque chose dont je suis surement incapable, et il devrait le savoir. Je baissais le regard, fermant à nouveau les yeux, tandis que je sentais mon cœur gonfler en ma poitrine. Que faire maintenant?

    « Nowaki.... »

    Un murmure est sorti d'entre mes lèvres sans même que je ne le remarque. Comme un aveu ou une supplication. Je me suis rapproché de lui, mes deux mains se sont accrochées à son corps. Et je suis venu me coller à lui, le serrant contre moi. Je trouve cela stupide. Suis-je aussi ridicule que je me vois? Mais je ne sais comment réagir, je ne sais plus ce que je dois faire... Comment est-on sensé agir en ces moments là? Qu'aurait-été le scénario normal? Ryô, aide-moi, je t'en supplie... Pourquoi est-ce que je ne t'entends plus? Ne me laisse pas seul, s'il te plait...
    ...Seul...?
    Son odeur, sa chaleur, sa présence qui m'emplit tout entier. Il me blesse, il m'effraye, mais je m'y accroche, jusqu'à en étouffer. Mon visage, posé sur son épaule, est lentement remonté, laissant mes lèvres caresser la peau de sa nuque. Jusqu'à ce que je me rende compte de mon geste et range à nouveau mon visage contre son pull. Je ne sais pas ce que je dois faire... Comment répondre à son acte... Je ne sais pas, on ne m'a jamais appris cela! Aide moi, Ryô...
    Nowaki... Mon cœur explose..

    [J'y arrive pas, les scènes d'amour, c'est pas pour moi... xD]
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeSam 2 Jan - 15:56

    Je restais loin de Shou alors que j’avais peur de sa réaction, je ne sais pas vraiment comment il allait réagir. Bien que j’avais peur qu’il ne décide de partir. Au pire des cas j’enverrais Jasta lui courir après pour le ramener, je pense que cela pourrait fonctionner. Il avait toujours cet air… Il semblait perdu, je veux bien le comprendre. Mais je dois avouer que je ne sais plus quoi faire ? Je ne sais pas vraiment s’il veut d’un même amour que je voudrais avec lui. J’ai besoin d’embrasser, de toucher l’autre, de lui faire ressentir. Lui semble plus dans un amour chaste sans que l’un et l’autre ne se touche. Du moins c’est ce qu’il me laisse comprendre. Même si on est rien que tous les deux il semble avoir peur, je sais plus. C’est vraiment une histoire à devenir dingue. Je soupirais doucement alors que je baissais les yeux pour éviter de le regarder de nouveau.

      Shou - « Nowaki.... »


    Sa voix était i étrange. Je relevais les yeux pour le regarder me demandant alors ce qu’il avait dans la tête. Je me mis à sourire alors qu’il se serra contre moi. Je passais rapidement mes bras autour de lui venant les accrocher dans son dos. Pour ensuite poser ma tête contre la sienne. Bon, j’avais réussis déjà à l’habituer aux câlins… C’est un bon début non ? Après si j’arrive à l’habituer juste a mes petits bisous remplit de tendresse, puis les vrais baiser, puis le french kiss ! Eh eh ! Tout un programme bien chargé… Ca va… Logiquement dans deux trois ans on aurait passé à l’étape du vrai baiser non ? J’espère. Je me mis à rire légèrement de mes pensées dès plus débile. Bien qu’en même temps j’étais assez désespéré. Je voulais que cela fonctionne et pourtant tout semble si dur. Je remontais doucement l’une de mes mains pour venir jouer avec ses cheveux. Un léger sourire en coin apparut sur mes lèvres alors que soudainement je ne sentais plus ses lèvres contre ma peau. Oh ! Décoince-toi Shou ! Et si je le secoue ? Ca va fonctionner ? On peut dire que cela me change vraiment dès autres relations que j’ai eues avant de le connaitre lui. Enfin … Je ne sais même pas, enfin, on est quoi l’un pour l’autre ? Moi je sais que je veux lui et personne d’autre je sais que je veux l’embrasser et l’aimer, l’emmener faire le tour du monde. Lui offrir mon cœur… Mais que veut-il ? Après tout. Je l’ai embrassé, je le colle le plus souvent possible. Je l’ai emmené au café bien qu’il ait voulu payer… Je l’ai amené chez moi. Ce ressemble à une histoire d’amour toute mignonne. Rah ! J’en ai marre d’être perdu ! Shou demande moi de t’embrasser, de t’aimer, de te violer, ce que tu veux ! Mais laisse-moi espérer que tu me considère comme ton petit ami. Je vais peut-être trop vite pour lui ? Si seulement tu pouvais être livré avec un mode d’emploi tout cela serait plus évident pour moi.

      Nowaki - « Shou je t’ai… »

      Sephy - « Tu quoi Nowaki ? »


    Je me stoppais brusquement dans mon élan pour me raidir et tourner le visage pour voir ma … Future épouse. Eh eh ! Ravie de te voir Perséphone ! Pile poil au mauvais moment, comme toujours… Elle ne semblait pas heureuse de voir Shou… Oh. Jalouse peut-être ? Il faut dire que je ne l’ai jamais prise dans mes bras ainsi elle. Mouahahah ! Je le sens mal … Elle va encore me frapper ! SOS homme battu… Mais non pas la peine de me regarder avec autant de rage je ne lâcherais pas Shou. Hors de question. Je déposais rapidement mes lèvres sur la joue de Shou tandis que j’entendais un cri de rage venir de la part de la jeune femme. Elle semblait complètement Peter un câble… Pauvre petite chose. Je continuais de serrer pourtant Shou dans mes bras alors que la regardais en souriant. Je me foutais de sa gueule. Après tout, elle avait qu’à annuler le mariage, si seulement elle n’était pas si avare elle aurait pu comprendre que jamais je ne ferrais d’effort pour la rendre heureuse.

      Sephy - « Fais le sortir d’ici ! »

      Nowaki - « Tu n’a aucun ordre à me donner, de plus tu n’es pas chez toi ici non plus ! Ce n’est pas parce que mes parents t’on donné des clés que cela signifie que tu as un pouvoir ici. »


    La jeune fille pâlit rapidement tout en serrant les clés dans sa main, Jasta se mit à grogner contre l’intruse. Il faut dire qu’eux deux avaient du mal à s’entendre, aussi bien mon autre chien s’en fichait et l’ignorait totalement, Jasta lui ne pouvait s’empêcher de lui grogner dessus. Il parait que les chiens n’aiment pas les mauvaises personnes. C’est bête pour elle, Jasta semble vraiment la détester. Je lâchais quelque peu Shou pour avancer alors vers Perséphone qui avait perdu toute couleur. Quel idée de tomber amoureuse d’un homme qui ne vous aimeras jamais… Je serrais les poings ayant un peu l’impression de lui ressembler par moment. La jeune femme semblait reprendre des couleurs et s’approcha alors de Shou pour le fixer droit dans les yeux.

      Sephy - « De toute façon, je ne laisserais pas tomber, je serais bientôt Madame Hoon. Et Nowaki sera à moi, je t’empêcherais de le voir et de plus moi au moins je pourrais passer d’agréable et long moment au lit avec lui. Sachant que ses parents attendent un héritier ! Pauvre petit… Tu n’auras jamais le plaisir de passer une nuit dans ses bras ! »

      Nowaki - « Ferme là ! Tu brasses du vent en parlant pour rien. »


    Elle semblait toute fière d’elle d’un seul coup. Espèce de folle va ! Je soupirais alors que je m’approchai de la jeune fille pour lui attraper le bras et la tirais loin de Shou. Je lui lançais un regard noir alors qu’elle semblait satisfaite de voir qu’entre moi et Shou il n’avait pas grand-chose qui c’était passé. Elle savait que je m’en serais bien vantais sinon.
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeSam 2 Jan - 16:30

    Tant qu'il ne bougera pas, je ne bougerais plus. Je pourrais rester ainsi pour l'éternité, sagement et patiemment, pour le seul plaisir de le garder pour toujours tout contre moi. Que vouloir d'autre, après tout? Après avoir gouté la chaleur de ces bras, je ne veux plus subir le froid de ce monde. Et pourtant, j'ai peur, tellement peur. Mes bras s'accrochent à lui, comme de peur qu'il ne disparaisse ainsi. J'ai le sentiment qu'il pourrait se dématérialiser d'un moment à l'autre, ou, pire encore, m'abandonner d'un regard, sans le moindre mot. Je sais qu'il partira un jour, bientôt, et cela me fait peur. Je voudrais ne jamais m'attacher à quiconque pourrait m'abandonner un jour. Donc ne jamais m'attacher à qui que ce soit, car pour chaque personne le risque existe, la chute est inévitable. Mais je sais qu'il est trop tard. Je me serre contre lui, je m'enivre de son odeur, et je comprends que j'ai perdu. Je suis trop faible. Mais je ne peux rien faire contre cette affection qu'il m'offre ainsi. Il me plait trop. Je ne veux plus le laisser partir. Je sais que ce n'est qu'éphémere, mais je voudrais savourer jusqu'à la dernière bouchée de cet amour. Je voudrais ne pas avoir peur, ne pas songer à l'abandon, mais je n'y parviens pas, mon esprit tremble. Nowaki, je t'appartiens, mais sauras-tu m'appartenir?
    Mais tout cela va trop vite, et je me sens perdu. Il y a une semaine à peine, je ne le connaissais pas. Il y a si peu de temps encore, j'étais loin d'ici, sans le moindre doute quand à son existence. Je vivais de ma solitude, avec pour seul compagnon mon Ryô. Et maintenant, je me retrouve dans les bras d'un inconnu, à m'accrocher à lui comme s'il était la chose la plus importante de ma vie. Cela a-t-il un sens? J'en doute fortement. Ce n'est pas de cela dont je rêvais. J'ai toujours été trop naïf, et malgré ma vision extrêmement pessimiste du monde et des humains, je voulais encore croire aux contes de fées. Je sais qu'il ne s'agit pas d'un rêve, mais je saurais m'en contenter. Qu'importe, je suis désormais prêt à rentrer dans le système. Et je lui appartiendrais, à lui, cet inconnu qui me sert dans ses bras.
    Je sursautais en attendant une voix à laquelle je ne m'attendais pas, une voix qui avait osé briser les mots de Nowaki, alors que je restais accroché à lui, me demandant toujours ce qu'il allait me dire. Mais il ne continua pas sa phrase. Je finit par me ressaisir, prenant pleinement conscience de la présence d'un intrus. Ou plutôt d'une intruse. Et pas la plus désirable. Je me raidis en reconnaissant la jeune fille. N'est-elle pas la petite amie de Nowaki...? Je pensais qu'il n'était plus avec elle... Mais à quoi joue-t-il, alors?
    Perdu, je me détachais de lui, posant sur la jeune fille un regard quelque peu effrayé. Elle aurait raison de m'en vouloir mais, pourtant, j'espérais qu'elle ne s'en prendrais pas à moi. Je pourrais dire ne pas être au courant, mais si elle m'avait reconnu? Je baissais les yeux, confus, ne sachant pas comment réagir.
    "Il va falloir te battre."
    Sans blague? Elle était là avant moi, je n'ai rien à faire ici.
    "Tu vas quand même pas le lui laisser?"
    Que veux tu que je fasse? Ce sera à lui de choisir, de toute façon. Et, quel qu'il soit, je respecterais son choix. Je saurais m'en aller la tête basse, retourner seul dans mon monde trop réel. Nous ne parlons pas d'un morceau de nourriture, Ryô. Je ne peux pas me battre pour.

    Sentant les lèvres de Nowaki se poser sur ma joue, je levais vers lui un regard étonné. Il cherchait visiblement à provoquer la jeune fille. Mais avait-il aussi voulu lui montrer qu'il me choisit, moi? Dans ce cas... Je suis prêt à t'aider à te débarrasser d'elle, Nowaki. Il ne voulait plus me lâcher. Que faire alors? Rentrer dans son jeu? Peut-être est-ce le plus amusant, après tout...
    Cependant, je décidais finalement de me faire oublier, et de tenter de devenir le plus invisible possible, observant simplement leur petite confrontation. Je ne comprenais pas grand chose à leur histoire et à ce qui liait ces deux là. J'aurais voulu que l'on m'explique, mais je jugeais le moment peu opportun à ce genre de questions. Cependant, ma tentative de disparition devait avoir échoué, vu que la jeune fille se dirigea vers moi, blême mais à la fois rouge de rare, m'adressant un regard assassin. Effrayé par cette expression faciale qui ne collait pas du tout à son apparence de gentille petite blonde, je reculais d'un pas, hésitant à lui grogner après. Mais Jasta semblait se charger de se rôle, défendant son maitre, ou peut être son nouvel ami, ce dont j'aurais pu être vraiment touché. Si mon attention n'était pas focalisée sur la furie qui s'approchait dangereusement. Heeelp!
    Cependant, à son petit discours, je me demandais si je n'étais pas sensé éclater de rire. Cette fille est dérangée! Qui a osé fiancer mon petit Nowaki à une telle créature? A-t-elle au moins d'autres désirs que de se reproduire avec mon bel homme? Oui, sans doute en a-t-elle aussi après son argent... Quoi qu'il en soit, il est clair qu'elle n'en a rien à faire de ses sentiments. Je fus finalement surpris de voir qu'elle se laissa sagement entrainer par Nowaki qui l'éloigna de moi, la tirant par le bras. Je lui adressait un regard totalement désemparé avant de m'éloigner à mon tour, me cachant derrière Jasta malgré la maigre protection que constituait ce jeune chiot. Que faire, que dire? Je refuse de lui céder Nowaki, mais, de toute façon, il n'a pas vraiment l'air d'hésiter...
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeDim 3 Jan - 18:33

    Sephy, ne semble pas vouloir partir de suite, elle dégagea son bras de ma main me regardant avec rage avant de fixer de nouveau Shou. Un sourire satisfait aux lèvres elle me regarda par la suite changeant totalement de façon d’être. Elle passa doucement ses bras autour de mon cou tandis que je la repoussais. Mais plus je la repoussais et plus elle s’accrochait, elle est coriace cette fille ! Elle se mit à soupirer doucement alors qu’elle leva les yeux vers l’horloge derrière moi. Si seulement elle pouvait avoir un rendez-vous. Elle me regarda de nouveau en souriant alors qu’elle me fit tourner pour que je me retrouve dos à Shou.

      Sephy - « Ce n’est pas bien grave… Ton cher ami ne semble pas tellement bagarreur au final j’arriverais à te récupérer facilement Nowaki, j’en ai rien à faire que tu ne veuilles pas de moi vu que je suis une femme. Mais je ne veux pas laisser tomber ! Et puis, on est beau tous les deux, on est fait l’un pour l’autre c’est tout. L’autre là bas-tu l’as péché où ? Je suis sur qu’il n’a même pas un centime sur son compte ! »

      Nowaki - « J’en ai rien à faire de l’argent Perséphone. »


    La jeune fille resta sans bouger na sachant pas quoi répondre, elle semblait étonnée de voir que je ne pensé pas comme elle. Elle me lâcha tout en osant les épaules étant persuadée de pouvoir me récupérer quoiqu’il arrive, d’un sens elle n’avait pas tord. Elle allait finir par ma faire passer une bague autour de mon doigt, mais cela ne m’empêcherais pas d’aimer Shou. La jeune femme s’approcha de nouveau de Shou pour le regarder d’un air provocateur.

      Sephy - « Pathétique… Mais bon, tu peux t’amuser à jouer avec Nowaki quelques temps si tu veux, jouer les petits bourgs toi être excitant pour toi alors profite bien de cela avant que je ne te fasse dégager d’ici ! »


    La jeune fille lui adressa un merveilleux sourire avant de faire demi-tour pour marcher vers la sortie. En passant devant moi elle me fit un clin d’œil avant de disparaitre rapidement. Cette fille est une horreur vivante ! Je ne la supporte plus. Je me laissais tomber en arrière sachant que j’allais finir allongé sur mon canapé. Et c’est la tête pendu dans le vide que je regardais de nouveau Shou.

      Nowaki - « Désolé… »


    Je fermais les yeux quelques instants avant de me redressais quelque peu. Mais ne pouvant rester bien longtemps sans bouger je me levais m’approchant alors de Shou tout en lui souriant. Je pris doucement sa main pour le faire s’asseoir de nouveau moi à côté de lui. Je laissais alors ma tête tomber sur son épaule tandis qu’un long soupire s’échappa de mes lèvres. Cette fille allait vraiment réussir à me faire devenir fou. Je pris doucement la main de Shou dans la main la caressant alors doucement tandis que je relavais le visage pour approcher mes lèvres de son oreille. Je pouvais enfin lui dire ce que je voulais lui avouer peu avant. Et doucement je lui murmurais à l’oreille que j’étais tombé amoureux de lui et que c’était ce qu’on appelle le coup de foudre. Je m’écartais quelque peu du jeune homme alors que je le regardais ayant peur de sa réaction. Mes lèvres se posèrent doucement sur sa joue tandis que Jasta monta sur le canapé pour s’allonger à côté de moi. Le chiot semblait fatigué par toutes ses expériences de la journée. Moi je pris doucement Shou dans mes bras le serrant contre moi alors que doucement je lui répétais que je l’aimais. Cherchant surement à le faire réagir. S’il te plait Shou réagit, quelque soit la façon…
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeDim 3 Jan - 19:22

    Et si mon rôle n'était que d'aider Nowaki à se débarrasser de cette fille? Et s'il allait m'abandonner à mon tour une fois que cela sera fait? Cela pourrait être crédible, tant par la rapidité des faits, que par le fait qu'il aie choisi quelqu'un d'aussi manipulable. Je tentais cependant de chasser cette idée de mon esprit. Qu'importe, qu'importe pourquoi je suis là. Je veux juste rester auprès de lui le plus longtemps possible... Même si cela ne durera pas jusqu'à demain. J'aurais au moins pu y gouter le temps de quelques instants.
    A nouveau, la femme tenta de m'agresser verbalement. Mais ses armes étaient bien futiles. Je ne pu réprimer un sourire à l'entente de son discours désespéré. Qu'espère-t-elle donc obtenir avec cela? Je ne pense pas être moins beau qu'elle et Nowaki n'a certainement pas besoin de mon argent. Qu'espère-t-elle obtenir en essayant ainsi de l'avoir par la force? Finalement, son comportement m'amusait, car plus je la trouvais pitoyable, moins je la considérais dangereuse. Elle ne peut rien faire d'autre que de cracher son venin futile, elle n'atteindra personne avec ses tristes paroles.
    Je me redressais alors qu'elle s'approcha de moi, osant planter mon regard dans ses yeux clairs. Je ne retenais pas le sourire moqueur qui s'afficha sur mon visage alors qu'elle essayait encore, désespérément, de m'atteindre. Je lâchais alors une unique phrase, prononcée d'une voix calme, lente et articulée, juste suffisamment fort pour qu'elle puisse l'entendre:

    « Je ne te le céderais pas. »

    Sur le coup, je fus moi même surpris de ma réaction. Cela ne me ressemblais pas. Mais peut être avais-je réagi ainsi face au sentiment d'irréel que me provoquait tout cela? Tout est trop absurde, cette histoire ne ressemble qu'à un mauvais film. Peut-être est-ce pour cela, parce que cela ne peut pas être la réalité. Si je suis en train de rêver, alors je peux bien dire ce que je veux.
    Cependant, la jeune fille ne sembla pas me prendre au sérieux, m'adressant un sourire rayonnant, sûre de sa victoire prochaine, avant de tourner les talons. Ce fut un soulagement lorsqu'elle disparu enfin. Je ne comprenais pas, pourquoi cette fille? Elle a l'air réellement dérangée! Les parents de Nowaki ont-ils seulement remarqué cela? Sans doute que non. Sans doute sait-elle se tenir correctement en présence de ceux qu'elle désire être ses futurs beaux-parents. Mais cette fille... Nowaki n'y survivrais pas s'il devait passer ne serait-ce que quelques mois en sa venimeuse compagnie! Je restais parfaitement immobile, le regard planté à l'endroit où avait disparu la jeune fille, jusqu'à ce que je tourne la tête en entendant la voix de Nowaki. A moi. Tu es à moi. Parce que je l'ai décidé.
    Répondant à son invitation, je m'installais à ses cotés sur le canapé, savourant le calme retrouvé. Je désirais oublier cette événement au plus vite, que ni moi ni Nowaki n'ayons plus la moindre pensée pour la folle. Afin de savourer simplement sa présence. Je soupirais en même temps que lui tandis qu'il laissait sa tête tomber sur mon épaule, surement exténué par l'événement. A nouveau, je ne savais plus que faire. J'avais eu le sentiment de commencer à me réveiller quelque peu, mais en quelques secondes de calme à peine, cela était à nouveau retombé. Un murmure à mon oreille. Je ne pu que baisser les yeux. Je ne savais pas quelle valeur donner à cela. Cela me semblait tout simplement impensable qu'un être comme Nowaki puisse réellement avoir un coup de foudre pour un être borné, pleurnichard, muet, inactif, sans vie. Juste impensable. Mais que devais-je faire? Lui dire que je ne le crois pas? Ou faire semblant malgré tout, pour la seule satisfaction de pouvoir profiter de sa présence? Je ne sais pas. Ce doute me fait mal. Mon cœur se serre, il aimerait y croire. Je pensais pouvoir y parvenir, mais peut être qu'en réalité je ne supporterais pas ce doute, quémandant de sa part un amour vrai. Que faire alors? Comment y croire? Je ne pu que baisser les yeux alors que ses lèvres se posèrent à nouveau sur ma joue, serrant les poings. Je ne savais vraiment pas. Ce que j'étais sensé dire ou faire. Je savais qu'il attendait de moi une réaction. Mais en me choisissant moi, il se devait d'accepter mon tempérament, il se devait d'accepter le fait que je resterais toujours silencieux et inactif... Ou peut-être espérait-il tout simplement que je finisse par me réveiller? Mais je n'y parviens pas, plus seulement parce que je n'y arrive pas, mais surtout parce que je ne sais pas ce que je suis sensé dire ou faire... Suis-je sensé lui dire que je l'aime aussi? Mais je ne peux dire cela sans une totale sincérité. Je ne peux pas prononcer ainsi des mots aussi importants pour moi juste parce qu'il le faut. Ryô... Que suis-je sensé faire?
    « Mais j'en sais rien, moi! C'est toi qui t'es embarqué là dedans! »
    Hé... Tu m'y as fortement poussé, aussi. Tu pourrais assumer et tenir ton rôle jusqu'au bout. Tu m'as demandé de le suivre, de le poursuivre, et maintenant, tu me demandes de me démerder seul? « Bah... Oui.» Merci beaucoup, Ryô. « Je t'en prie.» .

    Nowaki me serra à nouveau contre lui, me répétant ces mots, ces mots que je ne devrais pas entendre. Ces mots auxquels je devais croire, ces mots auxquels je devais répondre. Est-ce bien cela, Nowaki? Tu attends que je te renvoie tes paroles... Mais je ne peux pas y répondre. Tout est trop flou, encore. Et mes sentiments ne sont pas encore murs, tout juste nés, mon cœur est trop vert pour être cueilli. Je ne peux pas te dire ces mots, Nowaki. Je ne peux pas.... Mais je ne veux pas non plus te l'expliquer. J'ai bien compris que tu ne saurais être patient à mon égard. Et peut-être est-ce bien parce que tout cela va bien trop vite pour moi que je ne parviens pas à suivre ton rythme, désirant retourner en arrière, marcher sur ses sentiers que tu as trop vite parcouru, m'attarder sur ses chemins que tu as ignorés. Tout cela va bien trop vite et accentue mon désir de fuir. Mais je sais que tu attends une réponse, une réaction, peut être qu'importe laquelle.

    Mes bras ne te lâchaient plus, je m'étais serré contre toi, enfouissant mon visage dans ta chevelure sombre. Mon cœur battait avec vigueur et rapidité, cherchant la force et le courage d'accomplir un acte pourtant si simple en apparence. Mais je devais le faire, n'ayant trouvé que cela comme réponse à t'offrir. Je savais que cela ne te suffirais pas, mais j'y espérais pourtant. Je me redressai légèrement et mon visage remonta contre le tien. Mes lèvres caressèrent lentement ta joue avant d'y déposer un léger baiser, geste trop timide et surement trop futile. Je cachais à nouveau mon visage dans le creux de ton cou, désespéré. Je savais que cela ne te suffirait pas mais ne parvenais à en faire plus.

    Nowaki... Ne me demande pas d'agir, s'il te plait. Accepte ma passivité et agit pour moi. Apprends moi ce que je dois faire. Laisse moi un peu de temps, et je saurais me réveiller. Il te faut juste m'apprivoiser. Cela peut être difficile de part mon tempérament et ma crainte constante, mais je sais que tu y parviendras, si seulement tu voulais bien me laisser un peu de temps... Nowaki. Ne me demande pas de parler ou d'agir de suite, je t'en prie. Agis pour moi. N'aie pas peur, ne te retiens pas. Nowaki... Embrasse-moi...
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeDim 3 Jan - 22:43

    Je continuais de serrer Shou dans mes bras alors que soudainement, il fit de même. Je sentis ses bras s’accrocher à moi. Je fermais les yeux me sentant simplement bien ainsi avec lui. Après tout pourquoi en vouloir plus ? Je le sens, ce n’est pas facile pour lui et pourtant je suis qu’un pauvre égoïste qui lui en demande sans arrêt de plus en plus. Je rouvris subitement les yeux alors que je sentis ses lèvres se poser sur ma joue. Un sourire se dessina sur mon visage tandis que mon cœur semblait lui ne plus pouvoir battre lentement. Il venait d’accélérer, battant bien plus rapidement tandis que je me serrer un peu plus que lui. Non, je n’ai pas besoin de plus Shou, c’était déjà assez. Je n’en demandais pas plus je voulais juste que tu sois bien avec moi et que peu à peu, je devienne une drogue pour toi que tu ne puisses plus t’empêcher de rester avec moi et de m’aimer encore plus. Si seulement cette chose pouvait arriver… Mais, je veux bien me contenter rien qu’un peu de ton amour, juste une larme si en contre partie tu me laisses t’aimer à m’en détruire. Je me redressais quelque peu regardant le jeune homme en souriant. Je me souvenais alors cette phrase qu’il avait prononcé contre Sephy, je ne sais pas si cela était vrai mais en tout cas, celle-ci me rendait réellement heureux ! Je posais mon front contre le sien, je savais bien que cela ne risquerait pas de lui plaire ou qu’il allait se sentir gêné mais tant pis, je suis prêt à prendre le risque. Mon regard chercha le sien pour s’y plonger alors que je ne pouvais cacher toute la tendresse et l’amour que j’éprouvais pour lui dans mon regard. Un léger sourire bordait mes lèvres tandis que je déposais un léger baiser sur les siennes. Autant répété l’expérience avec un peu de chance il allait finir par s’habituer et même aimer cela. Si seulement mes parents et Sephy n’existaient pas … Cela serait nettement plus simple également je pourrais l’aimer sans me sentir coupable de trahir mes parents. Mais non il fallait qu’il ait quelque chose pour tout gâcher à croire que je ne peux l’aimer sans aucune contrainte. Mon regard déviât lentement regardant alors l’heure, il commençait déjà à se faire tard. Je me mis à soupirer tristement à l’idée qu’il puisse me quitter de nouveau. Je me serrer de nouveau contre lui n’existant plus pour l’embrasser, laissant mes lèvres emmener les siennes dans une danse dès plus douce et délicate. Désolée, pardonne-moi Shou mais je ne peux pas résister plus longtemps à l’envi de t’embrasser réellement ! Il faut que tu saches que je t’aime vraiment. Je sais bien avec rien qu’un baiser cela ne t’aideras pas a en être certain, cela seras dur et long mais c’est une chose tout de même importante. Je n’avais pas pu fermer complètement les yeux laissant ceux-ci à demi fermé dans le but de voir sa réaction. Après plusieurs longues secondes je lâchais les lèvres de Shou mordillant alors ma lèvre inférieure de peur de savoir sa réaction. Je passais doucement ma main sur sa joue alors que je lui souriais doucement. Je crois que je m’étais habitué au silence. Au fait de ne rien dire continuellement. A croire qu’il déteint sur moi. Ou alors je suis bien trop amoureux pour pouvoir réussir à briser le silence. Et pourtant une question me brulait les lèvres il fallait que j’ai une réponse, je voulais savoir ce qu’il en pensait. Non pas du baiser, mais de l’idée qui me trottais en tête je ne sais pas s’il allait accepter mais si je ne lui demande pas je ne pourrais savoir.

      Nowaki - « Est-ce que tu veux rester là au soir ? … Ne tant fais pas, je n’ai pas l’intension de te faire des choses bizarres… »


    Enfin, reste à savoir si le fait de l’embrasser faisait des choses bizarres pour lui. Et j’avais un peu du mal à m’exprimer avec des vrais mots… Je sais je suis pathétique je n’ose pas employer les bon termes pour décrire ce que je veux réellement dire. C’est comme ci je parlais à un enfant et de peur qu’il comprenne les choses de la vie je lui cacherais derrières une formulation moins explicite et moins directe. Je ne sais pas si c’était mieux… Mais bon ce n’est pas grave. Je suis prêt à dormir dans le canapé s’il veut… Quoique… Il y a une chambre d’amis même trois donc ce n’est pas le problème je peux dormir dans ma chambre et lui dans une chambre d’amis… Rah ! Moi qui préférais pouvoir de le serrer contre moi-même en dormant. Ca se trouve il est super mignon quand il dort ! Oh ! Je veux le voir dormir, voire la lumière du soleil du matin éclairer lentement son visage endormis ! Je sens que je risque de ne pas vraiment dormir au soir… Surtout s’il veut bien dormir avec moi. Je passerais surtout mon temps à l’admirer… Pourquoi j’ai l’impression d’agir comme une fille parfois ? Ce n’est pas normal …
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeLun 4 Jan - 19:06

    J'aurais voulu pouvoir constater de sa réaction. Mais mon visage restait enfoui dans le creux de son cou, et je ne voyais le sien. Il ne réagit pas vraiment, se contentant de me serrer contre lui. Cela me suffisait. Je pourrais rester ainsi des heures tant je suis bien ainsi, à profiter de cette tendresse qu'il m'offre. Je sentais des battements, un rythme qui s'accéléra rapidement. Je pensais en premier lieu qu'il s'agissait de mon cœur, mais fini par constater qu'il s'agissait du sien. Son cœur battait vite et fort, et nos corps rapprochés me permettait de sentir son rythme. Est-ce cela ma réponse? Si elle est telle que je désire la comprendre, alors je suis heureux.
    Je ne savais que réagir. Je ne pouvais que me laisser faire docilement, comme une simple poupée de chiffon, à chacun de ses gestes. J'avais l'impression de découvrir un sentiment nouveau. Une sensation étrange. Je ne savais pas que faire mais, à vrai dire, n'avais pas vraiment envie de bouger de moi même. Je voulais m'offrir à lui tel un jouet, une simple peluche plutôt qu'un robot. Je voulais ne pas avoir à faire le moindre geste ni prononcer la moindre parole, je voulais qu'il fasse tout pour moi, que je n'aie qu'à me laisser flotter. Mais je savais que je ne le pouvais pas. Je savais qu'il attendait une réaction de ma part. Un geste, une parole, je me devais de faire quelque chose, je me devais de lui répondre. Je n'en ai pourtant pas envie.... Je désire juste profiter sans rien lui offrir en retour, égoïstement. J'ai trop peur de le toucher. J'aimerais, en réalité, mais j'en ai trop peur. Il est tellement plus simple de se laisser faire que de chercher à trouver le courage pour soi-même agir.
    Son regard... tel une obsession. Mes yeux s'accrochent aux siens, les supplient de ne plus les lâcher. Mon regard s'y plonge, dévorant avec avidité toute cette beauté que j'y trouve. Je voudrais tant croire à ce que je peux y lire. A défaut, j'en rêve, je m'y enfouis tout entier. Jusqu'à ce qu'un autre contact, un autre sentiment ne me tire à nouveau vers l'extérieur. Je quitte les ténèbres de son regard pour gouter à la douceur de ses lèvres. Mon cœur s'emballe, et je ne peux que répondre à son baiser. Ton regard, je m'y accroche à nouveau, s'éloigne, se détourne de moi, tandis que mes yeux les supplient de les rejoindre. Mais un soupir traverse tes lèvres, tandis que je pose sur toi un regard interrogateur. Pourquoi? Qu'ai-je fait? Ou, plutôt, qu'aurai-je du faire? Je me serre à nouveau contre toi, quémandant ton pardon, ou le retour de ta totale attention. Je voudrais que tu ne regardes plus que moi, Nowaki. Je voudrais que tu ne penses à plus rien d'autre en ce moment où nous sommes ensemble. Puis-je demander à être ton centre du monde? Je suis égoïste et égocentrique, mais je l'assumerais. Heureusement, tu réponds à ma demande, éphémerement peut être, mais à nouveau tu me sers contre toi tandis que tes lèvres reviennent chercher les miennes. Mes lèvres ont rejoint ton jeu, acceptant ta demande, s'autorisant à te rendre toute cette tendresse jusqu'à ce que tu t'éloignes. A nouveau, mon regard se plonge dans le tien avec délectation. Je savoure ce silence que tu sembles accepter. Ta présence et ton contact suffisent amplement à créer un monde. Un univers parfait de par son silence, un univers dénué de paroles trop bruyantes. Mais pourtant, tout retombe aux premiers mots que tu prononces:

    « Est-ce que tu veux rester là au soir ? … Ne tant fais pas, je n’ai pas l'intention de te faire des choses bizarres… »

    Je baissais les yeux, m'autorisant un temps de réflexion. Que voulait-il dire exactement par "des choses bizarres"? Il me fait peur, là... Aurait-il donc des tendances ou loisirs étranges? Ou peut être cette expression exprime-t-elle tout simplement quelque chose de bien plus simple. Oui, ce doit être cela, bien qu'il serait étrange de qualifier cela de "bizarre". Mais soit. S'il n'a pas l'intention de me sauter dessus, pourquoi ne pas profiter encore de sa présence? Par peur qu'il ne se lasse trop vite de moi, par peur qu'il ne m'en demande trop. Je pourrais paraitre trop collant, mais c'est lui qui me le demande. Mais moi, Nowaki, je ne demande que cela, d'avoir le droit de rester avec toi. Le plus longtemps possible. Jusqu'à ce que tu en aies marre de moi.

    « Je... Oui.. »

    Et voilà, encore une réponse de raté. Mais, au moins, j'aurais répondu.... Pourquoi m'est-il si difficile de parler alors qu'il m'est si aisé de penser? J'aimerais tant pouvoir m'exprimer à l'oral avec la même aisance que je me parle intérieurement, ou qu'à l'écrit. Pourquoi donc le moindre mot m'arrache-t-il les lèvres ainsi? J'ai le sentiment que parler n'est pas pour moi une chose naturelle. Souvent, je me demande s'il ne m'aurait pas été plus simple de naitre muet. Mais l'on ne choisi pas, après tout. Je pourrais faire semblant, mais peut être au final ressentirais-je tout de même le besoin de m'exprimer. Je ne peux me contenter éternellement de penser, ne partageant mes paroles qu'avec moi-même, alors que j'aimerais tant faire part de mon avis à l'autre. Peut-être un jour parviendrais-je à nouveau à parler. Je n'ai pas été ainsi en tous temps, après tout. Nowaki, gare à toi. Le jour où je parlerais, je ne cesserais plus, et tu réclamera alors le silence.
    Cette soirée risque d'être longue et riche en émotions. La peur me prend déjà alors que je songe à tous ses doutes, toutes ses anxiétés qui parsèmerons sans doute la soirée. Car je ne parviendrais pas à parler ou à agir, et toi n'aura de cesse de m'attendre. Sauras-tu attendre, Nowaki? Combien de temps encore? S'il te plait, laisse moi le temps. Je viens à peine de me lever, laisse moi le temps de réapprendre à marcher. Et après seulement, je pourrais avancer puis courir à tes cotés. Jusqu'à ce qu'à nouveau je ne trébuche et m'écroule au sol. Tandis que toi continueras ta route sans plus te retourner, moi resterais à nouveau immobile, affalé sur la terre sèche sans plus parvenir à me relever.
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMar 5 Jan - 19:33

      Shou - « Je... Oui… »


    Je me mis à sourire de plus belle alors qu’il accepta ma proposition, je dois avouer que je m’étais surtout attendu a ce qu’il me dise non, plus qu’autre chose. Mais j’étais agréablement surpris par sa réponse. Je me mordis légèrement la lèvre inférieure tout en continuant de lui sourire alors que je déposais de nouveau mes lèvres sur sa joue. Je le lâchais pour alors me lever et regarder rapidement autour de nous. Non je ne vérifié pas qu’il n’ait personne mais je réfléchissais a ce que je pouvais lui proposer à manger. Et surtout ce qu’il voulait, je n’étais pas doué en cuisine bien au contraire je suis même une catastrophe ambulante. Mais tant pis pas le choix. Jasta leva le nez pour me fixer surement intéressais par ce que j’allais bien pouvoir faire. Ou attendait-il avec un espoir que je dise que j’allais lui donné à manger. Ce petit ventre sur patte ne fait que cela, heureusement que je joue souvent avec lui dans le but de le faire courir sinon il serait déjà bien gros et puis notre deuxième chien joue souvent avec lui bien qu’il soit déjà dès plus âgé. Je posais alors mon regard sur Shou assez perdu, on commence par quoi ? Mettre la table ou faire à manger ? J’ai toujours eu des serviteurs après tout, oui, la fortune des Hoon, permet a beaucoup de personne de trouver un travail. On a une cuisinière, un majordome, un jardinier et deux femmes pour entretenir la maison. Mais pas de crainte ma mère étant pourtant froide en apparence et une femme très douce qui est dès plus compréhensive avec ses employés et la somme qu’il touche et bien en un mois ce qu’il toucherait seulement en quatre mois à l’extérieur. Mais étant partit ma mère a juste demandé au Jardinier de passer de temps en temps pour s’occuper de ses fleurs que Jasta a l’habitude de détruire. Donc, je me retrouve sans personne pour me faire à manger généralement je vais manger a un restaurant à coté mais je ne suis pas sur que Shou se sente à l’aise dans un tel milieu. Moi-même ayant encore du mal à me sentir bien.

      Nowaki - « Tu veux manger quoi ? Je veux bien essayer de faire quelque chose mais je te promets pas que cela soit délicieux… »


    Je lui adressais un sourire assez désolée tandis que je passais nerveusement ma main dans mes cheveux. Oui, je sais je suis un accros des cheveux je n’y peux rien. Et puis, j’ai que cette façon pour me calmer, sinon je suis trop nerveux… Je souriais de nouveau au jeune pour m’asseoir de nouveau à côté de lui. Je dois ressembler à un gamin tout content que celui qu’il aime puisse dormir chez lui pour la première fois. Je suis pas loin d’être aussi pathétique, mon cœur ne cesse pas d’accélérer à l’idée qu’il va rester avec moi et je sens que mes joues ont prise des rougeurs a force de le regarder.
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMar 5 Jan - 20:26

    Il me répondit d'un simple sourire. Cela me suffisait amplement. Ce sourire m'était adressé. À moi seul. Je trouvais cela simplement magnifique. Moi qui avait l'habitude de tant d'indifférence, j'ai toujours aimé provoquer des sourires ou même des rires chez les gens que j'aime. Qu'importe s'ils se moquaient de moi, je parvenais, moi, à faire apparaître sur leur visage un éclat de bonheur. Lorsque j'étais au lycée, ayant constaté que ma voisine de table riait à chacune de mes conneries, je les multipliais, ne sachant plus quoi inventer pour lui provoquer ce son tant désiré. Parfois même, nous étions pliés, affalés sur nos tables à nous tenir les cotes, tentant de retenir nos éclats jusqu'à ce que le professeur ne vienne nous engueuler. Combien de délires... Combien de si doux souvenirs. A-t-elle déjà tout oublié? Je n'oublierais jamais son rire.
    J'ai rêvé être un jour le sourire de quelqu'un. Être celui qui le rendrait heureux. Un ami véritable, quelqu'un qui m'aimerait réellement. Quelqu'un qui sourirait à ma seule vue, quelqu'un dont la seule présence me rendrait heureux.
    Je me noie dans le sourire de Nowaki.
    Je ne répondis pas au contact de tes lèvres sur ma joue. Je te suivais du regard, curieux, alors que tu te levais, tournant sur toi même comme si tu cherchais quelque chose. Jasta s'était levé aussi, t'observant avec attention, les oreilles dressées. Moi ne réagissais pas vraiment, encore trop assommé par tout cela. Toutes ces choses auxquelles je ne suis pas habitué, ces événements trop inattendus. Tout cela est venu bien trop vite. Mon cerveau ne sait plus que faire de tant d'informations et je n'en peux plus de tant de doutes, tant de questionnements. J'aimerais parvenir à y croire, mais cela me semble trop difficile encore. Tout cela fut bien trop rapide. Je ne me rassasierais pas de preuves.
    Je lâchais un sourire alors qu'il m'exposait enfin l'objet de son inquiétude. Je me levais alors, me rapprochant de lui, cherchant mes mots pour une réponse. Devais-je lui proposer de cuisiner moi-même? J'ai l'habitude de cuisiner seul et, à vrai dire, j'adore cela. Mais je sais par expérience qu'il me suffit d'avoir un invité, ou ne serait-ce que quelqu'un qui m'observe pour tout faire de travers. Et mes recettes si délicieuses habituellement perdent alors tout atout, au risque de me dénigrer aux yeux de mon invité. Puis-je alors tenter? Il ne vaut mieux pas. Je préférerais manger quelque chose de raté ou cramé de la part de Nowaki plutôt que de prendre le risque de louper moi même le repas, ainsi, l'on aura rien à me reprocher. Ne t'en fais pas, Nowaki, je saurais faire un effort et manger ce que tu me présenteras, qu'importe si cela ne me plait guère, qu'importe si tu as sélectionné sans le vouloir tous les aliments que je n'aime pas. Je saurais faire honneur à ta cuisine! Mais, en attendant, que répondre à sa question?

    « Heu... Ce que tu veux... Ce que tu as... Je ne vais pas faire le difficile. »

    Question repas, je ne suis pas difficile dans le sens ou un amas de choses sorties du frigo, telle qu'une collection de tomates, fromages, charcuteries ou même une simple boite réchauffée sauraient me satisfaire. Mais l'on peut me considérer comme difficile pour ce qui est des aliments. Culinairement, je suis assez curieux et aime gouter à de nouvelles saveurs, ne rechignant pas face à un aliment inconnu ou un mélange étrange. Mais il est de nombreux aliments que je n'apprécie guère, particulièrement parmi les légumes cuits. J'adore les tomates crues mais refuse d'en manger une cuite. Mais je saurais me forcer ce soir, et tacherais de ne pas trop laisser exprimer mon dégout, même si Nowaki décide de me cuisiner des aubergines. En fait non, je peux faire un effort, mais il y a des limites...
    Nowaki se rassit. Je me rassis à ses cotés. Jasta baissa à nouveau la tête, l'air déçu. Sans doute attend-t-il son repas. Aurait-il saisi le mot "manger" de la bouche de son maitre? Dans ce cas, soit ce chien est intelligent, soit il est vraiment gourmand. Mais, après tout, mes propres chiens étaient toujours les premiers à table, courant aussitôt au son de la cloche avant même que je n'aie le temps de me lever. Ces animaux mangeraient à outrance, du moment que leur nourriture leur plait. Et, si leur nourriture ne leur plait pas, il suffit de la donner à un autre animal pour qu'aussitôt ils se jettent dessus et dévorent tout. Les chiens sont juste cruellement égoïstes. Je n'ai jamais compris le but de ce comportement. Ils ne l'auraient de toute façon pas mangé si personne n'y avait touché, alors pourquoi se forcer à manger quelque chose dont il ne veulent pas dans le seul but d'en laisser un autre mourir de faim?
    Je posais à nouveau le regard sur Nowaki qui me contemplait, souriant, l'air un peu excité. Ce n'est pas le moment de se poser ce genre de question parfaitement inutiles et dont la seule pensée ne devrait pas même m'effleurer l'esprit en pareille situation, n'ayant que bien peu de rapport avec la scène actuelle. Ne sachant plus que faire, pour ne pas changer, je me contentais de rester immobile à coté de lui. Cependant, je sentais mon estomac s'exciter, ayant surement lui aussi reconnu ce mot tant adoré. Je craignais qu'il ne commence à exprimer bruyamment son impatience, sans se soucier des règles de tenue en public. J'espérais qu'il saurait attendre. Pourquoi cet estomac aime-t-il tant manger? Même quand il est plein à en être douloureux, il en réclame toujours plus encore. Ou est-ce simplement mon cerveau qui est déréglé? J'ai parfois le sentiment de ne plus connaître le sentiment de satiété. Si, mais pas plus de vingt minutes. Il m'arrivait souvent, à table, d'avoir à me forcer pour finir une assiette trop bien remplie par ma génitrice, obligé d'avaler jusqu'au dernier grain de riz alors que tout mon cœur me supplie de cesser de le gaver ainsi. Mais la Chef ne veut pas comprendre. Seulement, un quart d'heure après à peine, j'ai à nouveau faim. Je sens que mon ventre est trop plein, mais du moment qu'il aura un minimum d'espace à remplir, il réclamera.
    Sans y réfléchir, je basculais sur le coté, laissant ma tête retomber sur l'épaule de Nowaki, lâchant un soupir. Peut être un soupir d'aise. Ou de lassitude. Je ne bougeais plus alors, attendant simplement que Nowaki face ou dise quelque chose. Il finira par s'y habituer, mais il devra continuellement être le seul meneur de l'action. Moi ne sait que suivre sans jamais rien amener de nouveau au scénario de nos vies. De toute façon, je ne suis sensé être qu'un figurant. Je ne suis là que pour remplir le décor, occuper une place dans ce monde. Je n'ai pas d'autre rôle que d'être là.
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeVen 8 Jan - 20:29

      Shou - « Heu... Ce que tu veux... Ce que tu as... Je ne vais pas faire le difficile. »


    Oh, Shou tu aurais pu faire le difficile cela m’aurais arrangé… J’aurais su quoi faire, je posais alors mon regard sur le jeune homme alors qu’il posa sa tête sur mon épaule, un sourire se dévoila sur mes lèvres. Tandis que je passais doucement ma main dans ses cheveux tout en réfléchissant quelques instants. Quelque chose de simple à faire … Hum… Je laissais glisser ma main des cheveux du jeune homme pour alors me mettre à sourire. Oui, je une idée. Je poussais doucement et délicatement le jeune homme pour me remettre debout. Je m’avançais alors en direction de la cuisine pour y sortir tout le matériel qui pourraient être bien et surtout une énorme corbeille de fruit avec tout ce qui est possible d’imaginer ! Je revins alors dans le salon pour poser tout cela sur la table de salle à manger qui se trouver dans la continuité du salon. Je me redressais en regardant Shou en souriant tandis que je m’avançais vers le canapé tout en souriant comme un vrai gamin.

      Nowaki - « Une fondu de chocolat avec des fruits frais ca te plairais ? »


    Je le fixais dans les yeux gardant mon air gamin sur le visage jusqu’à ce que mes lèvres ne se posent délicatement sur son front. Oui, je sais, j’ai toujours besoin de me montrer débordant d’amour. Je repartis vers la salle à manger tandis que je pris la prise pour la brancher. Mais pas évident de trouver où la brancher quand on a jamais eu à faire cela… Je tournais sur moi-même essayant de trouver où je pouvais trouver un récepteur… Pas facile, pas évident même. Mais après avoir réussis à vaincre le fils qui c’était entouré autour de moi. J’avais trouvé la prise ! Joie et bonheur ! J’avais réussis à vaincre l’appareil j’avais plus qu’a faire chauffé les chocolat ! Bon là pas de problème c’est très élémentaire et cela allait vite fondre si tu aillais bien. Je pris tranquillement une fraise pour la manger sans me priver tout en me balançant légèrement de droite à gauche et de gauche à droite. Je reposais mon regard sur Shou pour lui sourire alors que je terminais rapidement ma fraise. Je m’avançais de nouveau vers le canapé pour lui tendre la main.

      Nowaki - « Allez viens je t’emmener manger ! J’aurais bien ajouté sur mon destrier blanc mais je n’en ai pas sous la main là de suite… Tu me pardonne pour ca ? »


    Je me mis à rire quelque peu a ma débilité personnelle avant de le regarder de nouveau avec douceur. Jasta quand a lui avait déjà sauté loin du canapé pour s’approcher de la table surement curieux de savoir ce qu’il pouvait y avoir de bon à manger au dessus. Je le regardais me mettant à rire en le voyant se mettre sur ses pattes arrière et ne tenant pas bien en équilibre avancé en avant et en arrière. Je levais els yeux au ciel tandis que je reposais mon regard sur Shou de nouveau. Mais un bruit me fit me retourner remarquant alors que Jasta était en train de faire des siennes. Il venait de grimper agilement sr l’une des chaises pour alors sentir ce qui se trouvait sur la table. Je me mis à grimacer m’avançant vers lui pour le prendre dans mes bras.

      Nowaki - « Tu as de la chance que ma mère soit pas là ! Tu le sais que tu peux juste monter sur mon lit ou le canapé, Jasta. »


    Le chiot me regarda d’un air amoureux tandis qu’il se mit à remuer la queue tout en aboyant joyeusement. Je me mis à sourire amusé et surtout attendris devant sa bouille tandis que je le posais au sol. Je regardais de nouveau Shou en souriant alors que je fis un léger mouvement de la tête pour lui dire de venir. Le pauvre je l’avais laissé sur place au final. Jasta tu as tout cassé, moi qui voulait essayer de me la jouer romantique un minimum. Bien que j’ai encore des cours à prendre pour y arriver. Je passais doucement ma langue sur ma lèvre inférieure avant de mordiller celle-ci un peu stressé. Bon zen, Nowaki après tout qu’est-ce que tu peux faire de travers ? Il suffit de rester a une distance raisonnable de lui pour tenir ma promesse de pas lui faire des choses ’bizarres’ mais aussi de ne pas tout casser autour de moi, surtout que je tendance à être assez maladroit lorsque je suis stressé par quelque chose.
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeVen 8 Jan - 21:23

    D'aise, je fermât les yeux, appréciant simplement la caresse de sa main dans ma chevelure. J'aime tout particulièrement ce genre de contact. Cela me donne envie de ronronner, de me blottir sous sa main comme un petit chaton. Mais l'oserais-je? Probablement non. Je dois sans doute tacher de garder un comportement correct vis à vis de lui. Je vais devoir faire attention à moi et éviter de miauler sans le vouloir. À moins que je n'accepte de prendre le risque qu'il se détourne de moi en me trouvant fou ou immature pour le seul espoir d'être accepté tel que je suis, en tous points, jusqu'à chacune de mes folies. Je ne sais pas si je l'oserais. Mais probablement pas de suite.
    Mais la caresse ne dura pas, et Nowaki se permit même de me repousser afin de s'éloigner de moi. Je levais vers lui un regard surprit, ou presque le regard réprobateur du chat que l'on a dérangé dans sa sieste, celui qui vous mord lorsque vous osez bouger les bras alors qu'il est allongé dessus, coupant la circulation de votre sang. Je le regardais s'éloigner, les oreilles basses, me demandant s'il était ainsi parti cuisiner ou s'éloignait pour une tout autre raison. Il revint alors avec un appareil dont je ne saisis pas l'usage au premier regard ainsi qu'une immense corbeille remplie de fruits divers, posant tout cela sur une table non loin. Je me levais, curieux, mais n'osait pas avancer, restant ainsi planté devant le canapé. Tandis qu'il passait devant moi, je louchais quelques instants sur une pomme au vert intense avant de lever à nouveau les yeux vers Nowaki qui me souriait.

    « Une fondue de chocolat avec des fruits frais ça te plairais ? »

    J'ai beau ne pas être fan du chocolat et des choses sucrées en général, comment pourrais-je refuser une pareille idée? D'un coté, je verrais plutôt cela en dessert, mais qu'importe après tout? Je n'aurais pas eu ma ration de viande aujourd'hui, mais je saurais le supporter. Le carnivore devra faire une pause à son régime et se contenter de végétaux. Du moment que ce ne sont pas des légumes ou de la salade... Je posais à nouveau les yeux sur la corbeille de fruits qui trônait sur la table là-bas, sentant mon estomac s'agiter en moi, se préparant avec impatience au festin qui semblait imminent. Puis, me souvenant que Nowaki attendait de ma part une confirmation à son idée, je levais à nouveau les yeux vers lui, lui adressant un sourire timide ainsi qu'un "oui" qui se voulait convainquant.
    Ma réponse simple sembla lui convenir, il ne quittait plus son sourire, et arborait l'expression d'un gamin heureux et espiègle, comme un gamin qui aurait trouvé une superbe idée de jeu. Je ne pu m'empêcher de sourire en contemplant ce visage. J'aime cet air enfantin qui se dégageait de lui à cet instant. Pourtant, je ne su pas réagir à son baiser, me contentant de le regarder sagement repartir sans plus bouger de ma place, comme n'osant pas m'éloigner de ce canapé où il m'avait rangé. Nowaki revint avec un câble, correspondant sans doute à la machine sensée faire fondre le chocolat, et tourna plusieurs fois sur lui même, s'emmêlant dans son câble, avant de trouver enfin une prise. Gourmand, impatient ou affamé, il se saisit d'une fraise qu'il dévora rapidement. Ce fruit lui va bien, malgré son coté féminin. Le rouge de sa chair s'accorde joliment avec le noir de ses cheveux et de ses yeux. Je songeais à une photographie à faire avec ce fruit là et ce beau modèle. De toute façon, fraise ou pas fraise, il y passera un jour, c'est inévitable. Comment pourrais-je laisser un si bel homme échapper à mon objectif affamé de nouveaux jouets? Le portrait est loin d'être mon domaine favori, mais je saurais trouver quelque chose pour m'en amuser.

    « Allez viens je t'emmène manger ! J’aurais bien ajouté sur mon destrier blanc mais je n’en ai pas sous la main là de suite… Tu me pardonne pour ça ? »

    Je ne pu retenir un vaste sourire, se transformant presque en rire. Nowaki ressemblait vraiment à un enfant, et je l'en trouvais magnifique. Mais nous aurions pu rajouter le destrier au repas. Peut être pas à mélanger au chocolat, mais un peu de viande pour accompagner cela n'aurait pas été de refus. Bien que, pour une raison que j'ignore, je n'ai jamais été très ouvert à la viande équine, moi qui peut pourtant manger de tout herbivore.
    Je baissais les yeux, me trouvant ridicule. Lui me parlait de prince charmant et moi ne pensais qu'à la bouffe. Pardon, Nowaki, je ne saurais être une princesse idéale. Déjà, il t'aurait fallu choisir plutôt une fille pour cela...
    Mais j'accepte que tu sois mon prince. Je ne mangerais pas ton destrier blanc, je te le promet.
    Mon regard se perdait dans son rire. J'étais comme obnubilé par lui. N'en pouvant plus, je m'avançais vers lui, m'apprêtant à le serrer contre moi, lorsqu'il se détourna, s'éloignant de moi qui restait là, immobile, les bras ballants, pour aller s'occuper du chien qui semblait trop curieux du contenu du diner. J'avais presque oublié sa présence, et n'avais en tous cas pas remarqué son petit jeu. Je baissais les yeux, profondément confus, tentant de me ressaisir. Que m'arrive-t-il? Cela me déplait fortement. J'expirais profondément afin de me calmer avant de répondre à son invitation, quittant enfin mon poste devant le canapé pour me rapprocher de la table. A la vue de tous ces fruits, mon ventre affamé ne pu plus retenir un grognement. Je baissais les yeux, honteux, la main sur mon ventre comme pour tenter d'empêcher les bruits d'en sortir. J'avais failli adresser un "ta gueule!" à mon estomac mais m'en était retenu à temps. J'espérais juste que Nowaki n'aurait rien entendu. Je relevais les yeux vers Nowaki. Il semblait nerveux, pour une raison que j'ignorais. Le voir ainsi peu à l'aise me rassurait, étrangement. Comme le sentiment qu'il est lui aussi capable de faire une bourde, ou d'être effrayé d'un rien. Peut être me rassurer en me disant que, finalement, il n'est peut être pas parfait, et peut très bien être un humain comme les autres, avec ses maladresses et ses hésitations.
    Mon regard hésita un rapide instant entre les fruits et le jeune homme, passant rapidement de l'un à l'autre. Finalement, mon insatiable désir d'affection fut plus fort que la faim, et je me dirigeais vers Nowaki, oubliant ma peur de paraitre trop collant pour me glisser dans ses bras. Je me serrais contre lui, tremblant, encore hésitant, mais savourant la douceur du contact de son corps. Nowaki, je peux t'avoir en entrée?


Dernière édition par Kaoru Shou le Mer 13 Jan - 17:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeLun 11 Jan - 21:19

    Mon regard fut attirais par le ventre de Shou alors que j’entendis venir de celui-ci un cri de famine. Le pauvre, il semblait mourir de faim, je suis un mauvais Hôte… Il va falloir que je me rattraper et le plus vite possible, sinon je ne sais comment je pourrais faire. Je me mis à sourire tandis que je regardais ma petite table, ben il y avait tout, après tout on n’a pas besoin d’assiette. Quoique si je lui propose quelque chose d’autre après ? Il faut dire que je ne suis pas logique et que je ne mangerais surement plus que des choses sucrées. La danse est la heureusement pour me maintenir en forme et avoir une ligne svelte. Eh, eh ! Ah ce que j’aime la danse mais autant éviter le sujet, après tout lorsque j’ai dit à Shou que j’avais envie de danser il l’avait mal pris… A croire que la danse et mal vue par tout le monde, pauvre de moi. Alors que j’allais proposer à mon invité de prendre place à table je sentis des bras m’encercler et je me retrouvais serré contre une personne. Bon en réalité je savais très bien qui était la personne qui me serré contre soi, il s’agissait de Shou. Je le regardais en souriant tandis que je le serrais dans mes bras posant alors mon menton sur le haut de son crane. Il est tellement adorable… Comment ne pas craquer pour lui après tout ? Bon il ne parle pas beaucoup mais pas grave. Il donne de l’affection en échange c’est déjà bien n’est-ce pas ? Je déposais alors un baiser sur sa joue alors que je pris doucement sa main pour le tirer et le faire avancer vers la chaise la plus proche. Je levais alors la chaise pour lui proposer de s’asseoir pendant que je faisais tranquillement le tour pour m’asseoir en face de lui. Je me retrouvais séparé de lui à cause du panier à fruit et de l’appareil pour faire fondre le chocolat. Quelle vue cruelle. Mais qui voulais prêt de lui. Mais bon juste après manger je pourrais de nouveau lui faire des câlins et bisous. Piouff… Je me fais peur tout de même. C’est vrai, je suis dépendant de lui. Oh ma drogue en face de moi, je suis déjà en manque de toi alors que cela fait à peine quelques secondes que je suis loin de toi.

      Nowaki - « Bon ! Eh bien Bon’ap ! »


    Je pris lors une clémentine pour l’éplucher et prendre un quartier pour alors le tremper dans le chocolat. Je croquer rapidement dans le fruit tout en gémissement de plaisir. Oui… Enfin pas le même plaisir tout de même. Mais c’était tellement bon après tout. Je ne peux pas m’en empêcher, chocolat plus fruit c’est vraiment bon ! Et si on associe alors le chocolat et Shou … Roh ! Cela doit être vraiment délicieux. Shou laisse moi te barbouiller de chocolat pour te manger par la suite. Oh oui alors ! Cela doit faire un mélange dès plus délicieux. Mais pour le moment je dois me contenter simplement de ma pauvre clémentine avec du chocolat dessus. Je me penchais alors tout en trempant mon doigt dans le chocolat pour alors l’étaler sur les lèvres de Shou. J’étais totalement étalé sur la table mais tant pis, après tout je n’écrasais rien c’était déjà bien. Mes lèvres se rapprochèrent des siennes alors que lentement je l’embrassais tout en léchant par moment ses lèvres dans le but de récupérer le chocolat. Oh ! Effectivement c’était délicieux de mélanger Shou et le chocolat. Je me redressais quelque peu une fois que j’avais réussis à récupérer tout le chocolat. Un sourire se dessina sur mon visage tandis que je léchais mes propres lèvres pour récupérer le chocolat.

      Nowaki - « Hum ! Je ne sais pas trop ce que je préfère au final le chocolat ou toi ? »


    Je fis mine de réfléchir avant de me mettre à rire légèrement avant de déposer de nouveau un baiser sur ses lèvres. En réalité je savais très bien la réponse cela était évident. Je serais prêt à tout sacrifier pour pouvoir être auprès de Shou, alors même le chocolat ne fait pas le poids.

      Nowaki - « T’as de la chance… Je t’aime plus que le chocolat. »


    Je me fis par m’asseoir de nouveau correctement sur ma chaise tout en le regardant en souriant. Je posais mes coudes sur la table pour alors soutenir avec mes mains mon visage. Je sais ma mère serait la, elle me hurlerait dessus pour ma mauvaise tenue a table. Mais j’y peux rien j’étais en pleine admiration devant mon invité. Je ne peux pas faire autrement non ?
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMer 13 Jan - 17:23

    Bref instant de douceur avant que mon hôte ne me guide jusqu'à ma place. Mon désir d'affection s'en contentera pour le seul plaisir de mon estomac affamé qui n'en pouvait plus d'attendre à la vue de cette multitude de fruits frais et colorés, souffrant de l'odeur du chocolat. Je m'installais donc sans un mot sur la chaise désignée par Nowaki, tachant de rester droit malgré mon désir de me cacher sous la table, mes deux mains posées à plat sur mes cuisses tandis que je levais les yeux vers Nowaki, patientant sagement. Oui, je n'oserais pas manger. J'attendrais donc sagement que le maitre de la maison ne m'y invite, et ne toucherais à rien tant qu'il n'aura pas lui même commencé à manger. Je tentais un sourire gêné à son invitation.

    « Bon appétit.. »

    Je plongeais alors mon regard dans le panier de fruit. La peur et une stupide timidité excessive auraient pu me forcer à le regard manger sans bouger durant tout le repas, mais mon estomac fut plus fort que ma volonté. J'hésitais donc entre tous ces végétaux posés en vrac dans le grand panier avant de finalement tendre la main vers mon fruit préféré. Je n'en ai pas mangé, aujourd'hui, je suis donc en manque, c'est normal. Je me saisis donc d'une grande pomme verte, ayant cependant prit soin de choisir la plus petite. Il suffit parfois d'une seule pomme pour ne plus avoir faim, mais ce serait tout de même dommage de gâcher un tel repas ainsi... Mais comment résister à l'attrait de la Pomme? Tandis que Nowaki en cachait pas son plaisir en se délectant de sa clémentine au chocolat, je cherchais du regard les couverts avant de me saisir d'un couteau et entreprendre de découper ma pomme en morceaux, ôtant rapidement la partie la plus dure du trognon. Je déposais ensuite sept morceaux devant moi et trempait le huitième dans le chocolat fondu, veillant à ne pas y plonger les doigts. Je retirais ensuite l'alliage de fruit et de chocolat et le portait rapidement à ma bouche, veillant à ce que le chocolat trop liquide ne tombe pas sur la table. Je ne suis pas doué pour manger proprement mais m'en voudrais de passer pour un porc aux yeux de mon hôte. L'hôte en question sembla un instant me dévorer du regard. Non, ne me trempe pas dans le chocolat! Quoi que... Ce pourrait être amusant, après tout... "Holà, calme toi..." Mais oui, ne t'en fais pas, ce n'était qu'une idée à ne jamais mettre en pratique. Pourtant, j'aimerais bien le manger...
    Je plongeais le nez dans ma pomme, cherchant à me changer les idées, avant de tremper un second morceau dans le chocolat. Se contenter des fruits pour le moment. Cependant, il semblerait que Nowaki n'eus pas cette sagesse. J'eus à peine le temps d'avaler mon morceau de pomme et de me demander ce que pouvais bien trafiquer Nowaki qu'il m'étalait du chocolat sur les lèvres avant de m'embrasser avec appétit. Hum... N'avait-il pas dit ne pas avoir l'intention de me faire "des choses bizarres"...? Ne sachant vraiment pas comment réagir à cela, je ne pu que rester parfaitement immobile, comme pétrifié, le regardant avec de grands yeux ronds comme un gamin traumatisé après être tombé par erreur sur un film pornographique alors qu'il a profité de l'absence de ses parents pour braver les interdits et regarder la télé après l'heure du coucher. En réponse à ses quelques phrases, je ne pu que piquer un fard, baissant le visage dans l'espoir de cacher par mes cheveux mes joues rougissantes. Nowaki commence à me faire peur, sérieusement. Va-t-il vraiment finir par me dévorer? Je me mordais les lèvres, ne sachant absolument pas comment réagir. En tant normal, je pense que j'aurais tout simplement fui directement, me disant que je suis en compagnie d'un fou vicieux et potentiellement dangereux. Mais, après tout, pourquoi ne pas essayer de me prendre au jeu...? Y parviendrais-je seulement? Pour le moment, je ne pouvais que me cacher derrière ma frange, priant pour que Nowaki détourne rapidement son regard de moi pour retourner s'occuper de sa mandarine. Non, Nowaki, n'attends pas de réponse de ma part. Je ne peux rien répondre à un tel geste. On ne m'a jamais appris cela. Et tu commences à m'effrayer...
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMer 13 Jan - 20:21

    Ouah ! J’avais réussis en peu de temps de faire perdre toute confiance en lui. Piouff, je suis fort. Ce n’était absolument pas mon but mais bon. J’aurais du me douter que cela eu cette réaction sur lui. Mais je ne pouvais pas me retenir tout le temps, je suis désolé. Je sais bien que pour lui ca doit paraitre tout simplement sale ou dégoutant, je ne sais pas vraiment ce qu’il peut se passer dans sa tête. Mais, je ne pourrais pas non plus le considérer comme un simple ami désormais. Il s’amuse réellement à me perdre ? Bien qu’il doit surement se poser la même question sur moi. Je me remis alors à manger tranquillement. Ne le regardant plus de peur de le gêner encore plus. Je me remis à manger tranquillement trempant de nouveau un quartier de clémentine dans le chocolat. J’avais plus faim… Je déprime. Je ne sais pas comment agir, j’ai continuellement peur. Et lui dire ne servirais surement à rien, j’aurais le droit qu’a un long silence. Ma clémentine une fois terminé je restais assis sur ma chaise n’ayant plus envie de le regarder ou alors de manger. Je cherchais tout simplement quoi faire, comment agir avec lui. Si je ne faisais rien non plus, on resterait là sans bouger comme deux cons… Roh ! On dirait un vieux couple… J’écarquillais les yeux alors qu’un léger rire se fit entendre. Boh, tant pis, après tout j’allais plus agir. Je fais grève voilà, je parle plus non plus, comme ca il va voir ce qui ca fait. Moi je ne supporte pas cela, mais lui risque d’apprécier donc au final je me prive tout seul. Mon regard se posa vers la fenêtre derrière Shou fixant alors la neige tomber, elle ne c’était pas arrêté depuis tout à l’heure. Et un manteau de neige recouvrait déjà tout le jardin. De léger aboiement se firent entendre et je me levais en souriant pour aller ouvrir la porte à Jasta qui s’empressa d’aller jouer dans la neige. Après tout, ces origines de chiens de traineaux doivent ressortir. J’ai l’intension de l’emmener quand il sera plus grand dans les pays froid quitte à y mourir mais pas grave, Jasta aime la neige et cela lui ferras du bien de se défouler. Je le regardais courir un moment avant de revenir à table fermant la porte. Il n’était pas prêt de rentrer pour le moment. Mon regard se reposa sur Shou alors que je lui adressais un léger sourire avant de prendre de nouveau une fraise pour la manger sans chocolat. Les fraises son bien meilleure sans rien dessus.
    Je passais doucement ma main dans ms cheveux alors que je me retenais avec du mal de ne rien dire. C’était tout simplement horrible surtout pour quelqu’un qui aime bien parler. Allez, occupe-toi l’esprit. Talilalila… Rah ! Et elle danse, danse, danse… Pourquoi cette chanson me vint soudainement ? Enfin bref. Je sentis soudainement quelque chose de doux se frotter contre ma jambe. Je baissais les yeux alors qu’un sourire apparut sur mes lèvres en voyant mes deux chats montèrent le bout de leur nez. Mes deux femmes. La mère se nommant Balzac, je ne sais pas féminin au contraire mais bon, c’est ma mère aussi… Une chance qu’elle ne m’a pas donné un prénom de fille. Et sa fille se nomme Blueberry, plus souvent appelé Princesse par moi-même. Je pris doucement cette dernière pour la mettre sur mes genoux tandis que Balzac se mit à trottiner vers le canapé. Pour s’asseoir sur celui-ci fixant alors la table avec intérêt. Bon j’étais obligeais de parler tout de même pour faire les présentations. Du moins si ma petite Blueberry de deux ans me laisse parler au lieu de se frotter contre moi en ronronnant. Je me mis à rire caressant le doux pelage de ma princesse tandis que je le soulevais quelque peu pour mieux la faire voir à Shou.

      Nowaki - « Des présentations s’imposent de nouveau. L’adorable petit bout sur moi se nomme Blueberry mais, je l’appelle Princesse. Et tu as sa mère sur le canapé à côté de toi, il s’agit de Balzac. Ce n’est pas féminin mais va savoir à quoi à pensé ma mère a sa moment là. Par contre… Princesse et pas vraiment sociable désolé si elle se met à grogner contre toi si tu l’approches. Il lui faut du temps pour s’habituer. »


    Je laissais mon chat se reposer sur mes jambes alors qu’elle se frotta de nouveau contre moi. Qu’elle fille collante, on comprend pourquoi je fuis les femelles à présent ! Elle on tendant à se frotter contre moi tout le temps après. Je déposais un léger baiser sur le crane de l’animal qui se mit à ronronner bruyamment. Je me mis à crier légèrement alors qu’elle plantait ses griffes dans mes jambes sous le plaisir. Rah ! Elle est cruelle !
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Kaoru Shou
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeMer 13 Jan - 21:45

    Il fini par m'oublier, se concentrant à nouveau sur sa mandarine. Je tachais donc de faire de même avec ma pomme, essayant de calmer mon cœur qui battait encore trop fort, gardant mon visage caché derrière ma frange car ignorant l'état de sa pigmentation. Cependant, je ne pu qu'admirer mon morceau de pomme durant quelques trop longues minutes tandis que Nowaki continuait son repas sans un mot. Je relevais timidement les yeux vers Nowaki, pas réellement rassuré de le voir concentré sur sa clémentine qu'il termina rapidement. Il ne disait rien et semblait ne plus vouloir lever les yeux vers moi. Je retins un soupir désespéré. Sans doute avait-il attendu une réaction de ma part et, une fois de plus, mon mutisme l'avait exaspéré. Il semblait réellement lassé, désormais. Je savais qu'il j'ennuierais vite de moi, mais espérais qu'il tiendrait au moins le temps de cette soirée... Je tripotais mon morceau de pomme sans me décider à le manger, y plantant mes ongles, le regard perdu dans le vide. Me ressaisissant enfin, je songeais qu'il valait mieux garder un minimum de contenance, et fini par porter le fruit à mes lèvres sans me prendre la peine de tendre le bras jusqu'au chocolat au préalable. Je l'avalais sans grande conviction avant de me saisir du second, que je trempais tout de même dans le chocolat histoire de faire honneur à l'idée de Nowaki, craignant qu'il ne se sente vexé si je décidais de manger les fruits sans le chocolat. Je réussi finalement à manger la pomme, mais le silence appuyé de Nowaki ainsi que son regard fuyant avaient réussis à me couper l'appétit. Je me sentais l'envie de pleurer, mais tachais au mieux de me retenir, ne voulant pas paraitre plus pitoyable encore que je ne le suis déjà. Je sentais mon cœur non plus battre mais trembler en ma poitrine, tandis que je me demandais comment réparer ma faute. Mais rien, je n'osais rien, je ne savais pas que faire ou que dire désormais. J'avais le sentiment qu'il est déjà trop tard. Nowaki aurait du comprendre depuis longtemps qu'il ne s'amuserait pas avec moi. Alors pourquoi avoir voulu insister?
    Je levais vers lui un regard curieux. Est-ce bien lui qui vient de rire? Cependant, cela ne ressemblait en rien à une expression de joie ou d'amusement. Un rire nerveux, peut être se demandait-il pourquoi il m'avait invité à rester ici Peut être songeait-il déjà à la manière dont il allait se débarrasser de moi. Je t'en supplie, Nowaki, ne soit pas trop cruel avec moi. Contente toi de me demander de partir et de disparaître de ta vie. Ces quelques mots suffirons. Je disparaitrais, je te le promet. Mais, je t'en supplie, ne joue pas plus avec moi.
    Nowaki regardait derrière moi. Je n'osais me retourner afin de constater de ce qu'il pouvait bien fixer ainsi. Je fixais les restes du trognon de la pomme trainant encore sur la table, complètement dépité. Devrais-je le remercier pour le repas et partir de suite? Cela lui sera plus simple. Ainsi, il n'aura pas à réfléchir à une manière de se débarrasser de moi. Sans doute y songe-t-il, mais peut être sa pitié et sa civilité le poussent-elles encore à trouver une manière de me le faire comprendre sans trop me blesser. Ou peut être se demande-t-il s'il sera capable de supporter encore ma morne présence jusqu'au matin. Oui, je dois partir. Je levais les yeux vers lui, m'apprêtant à parler, lorsqu'il quitta sa chaise pour aller ouvrir à Jasta qui aboyait devant la porte. Peut être devrais-je même disparaître sans un mot, en réalité. Cependant, mon cœur failli exploser lorsqu'il posa enfin les yeux sur moi, m'adressant un faible sourire. Un sourire sans trop de conviction. Je n'aurais pu y répondre. Mes yeux le suppliaient de me pardonner, mais le voyait-il seulement?

    Mon regard croisa celui bleu cristallin d'un petit félin qui s'était avancé vers la table sans un bruit. Il se détourna rapidement de moi avant de se diriger vers la chaise où se tenait assis Nowaki. Je fus un instant fasciné par la beauté de l'animal. Je levais vers Nowaki un regard plein d'espoir alors qu'il prenait enfin la parole. Merci, les chats. La beauté se nomme donc Blueberry. Fasciné, je ne fit pas vraiment attention à l'autre posée sur le canapé. D'autant que la rapide description donnée par Nowaki la rendais encore plus fascinante à mes yeux. J'aime les chats, mais plus particulièrement les chats peu sociables, ceux qui n'adressent leur ronronnement qu'à quelques rares personnes choisies et traitent les autres avec un mépris hautain. C'est cela, un chat. Les chats sont des rois, il est donc normal que cette jeune fille se prénomme Princesse. Dois-je m'incliner face à elle, et face à sa mère la Reine?

    « Enchanté... »

    Encore traumatisé par les faits, je n'avais rien trouvé de plus intelligent à répondre, gardant mon regard fixé sur la Princesse qui ne se montrait pas réellement agressive. J'aurais pu rire, ou au moins afficher un sourire amusé en réponse aux cris de Nowaki indiquant sans doute que l'animal s'amusait à lui labourer les jambes en y enfonçant ses griffes, mais j'avais le sentiment que plus rien en cette soirée ne saurais m'amuser tant que je n'aurais pas la certitude que Nowaki me pardonnait. Me pardonner de ne pas avoir pu répondre à son geste, me pardonner d'être trop muet et trop inactif. Me pardonner tout ce que je suis, tout simplement.
    Je songeais encore à partir. Mais je ne le voulais pas. J'avais trop envie de rester avec lui....
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Nowaki Hoon
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| I_icon_minitimeSam 20 Fév - 0:16

[C'est Nul & Court mais il faut que je me remet en service aussi pas facile ><]

      Shou - « Enchanté... »


    Je suis surement stupide n’est-ce pas ? D’avoir réagit de la sorte ? Je sais bien que j’en attends trop de lui. Mais je ne sais pas peut-être une part de débilité en moi qui espère toujours au fond de moi qu’il réagisse lui aussi. Qu’il me fasse comprendre qu’il tienne a moi autant que je tiens à lui et pourquoi pas plus ? Ma princesse finit par lever les yeux vers l’invité alors qu’elle regardait avec attention son regard. Je ne sais pas vraiment ce qu’elle était en train de faire exactement surement se faire une idée de lui. Rapidement la petite princesse sauta par terre pour alors rejoindre sa mère pour lui faire des câlins. C’est incroyable combien elles s’entendent encore bien. Généralement els chats ont tendance à ne plus trop s’apprécier une fois que le petit à grandit. Un léger sourire apparut sur mes lèvres alors que je restais rêveur un moment à les regarder de faire des léchouilles. Elles sont mignonnes. Mon regard se reposa sur Shou, alors qu’un léger sourire apparut sur mes lèvres. Rien à dire il est tout de même plus mignon à voir. Je me levais doucement pour faire le tour. Je me plaçais derrière lui l’encerclant dans mes bras pour alors poser ma tête sur son épaule. Je soupirais doucement avant de déposer un baiser sur sa joue.

      Nowaki - « Pardon, de vouloir te brusquer de trop… Je vais essayer d’aller a ton rythme, je n’ai pas envie que tu décide de disparaitre soudainement par ma faute. Je tiens déjà trop à toi pour supporter de voir partir loin de moi. »


    Je me redressais doucement laissant un dernier passage de mes lèvres sur son front avant de lui enlever sa veste. Je n’avais pas remarqué depuis le départ, j’étais bien trop occupé à faire en sorte que tout soit parfait que je n’avais pas vu cela. Je pris sa veste en le regardant d’un air bizarre. Pourquoi est-ce qu’il ne l’a pas enlevé ? Rah … Je me mis à rire quelque peu avant d’aller vers l’entrée pour poser sa veste sur le porte manteau. Je passais rapidement des la cuisine pour prendre quelques bouteilles pour revenir avec sodas et boisson alcoolisé dans mes bras. Je posais cela sur la table alors que je me pris ma vodka dans la main tout en souriant à Shou.

      Nowaki - « J’avais oublié la boisson… Tu peux boire ce que tu veux ! »


    Je me servis un verre remplit totalement de vodka pour poser alors la bouteille sur la table. Je regardais alors mon verre avec un sourire débile sur les lèvres admirant alors combien le liquide arrivé pile à la limite du verre. Je suis balaise tout de même. Je pris doucement mon verre pour alors prendre une grande gorgé du liquide mes yeux me piquèrent légèrement et prirent une couleur quelque rougeâtre. C’est que c’est fort ce machin là. Mais ca réveille !
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