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 Les contes de Fée existent-ils ? |PV|

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Kaoru Shou
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| - Page 2 I_icon_minitimeSam 20 Fév - 15:57

    [ C'est tres bien ♥️ En esperant que mon RP merdique, comme toujours, ne te coincera pas pour la prochaine réponse .___.]

    Princesse leva son bleu regard vers moi, plongeant ses yeux dans les miens, tandis que je m'y noyais en retour. Pourquoi y-a-t-il tant de beauté en ce domaine? Tous ici, chiens, chats ou humains, semblent d'une beauté excessive. Cela ne tend qu'à me faire douter plus encore de la réalité de tout cela. Ce n'est qu'un trop beau rêve, un rêve rempli de mes idéaux. Mais pourtant... Si c'était un rêve, je ne serais pas ainsi. Si réellement je rêvais, je saurais agir et parler comme je l'entends, sans plus de retenue, sans aucune peur de voir Nowaki disparaître, car je sais que je suis seul maitre de ce genre de rêves. Si j'ai décidé qu'il m'aime, alors il m'aimera. Dois-je croire à la non-réalité des faits pour le seul espoir de pouvoir me décoincer un tant soit peu? Dois-je me persuader d'un rêve pour pouvoir parler et agir sans craindre de mauvaise réaction de sa part? Après tout, cela ne peut pas être pire que le silence. Si je ne fais rien, il finira de toute façon par partir, si cela est réalité. Je devrais tout oublier, me laisser aller... Vivre... Suis-je capable de vivre? Attends encore un peu, s'il te plait, Nowaki, je finirais bien par retrouver le bouton "on"... Où est-il donc, déjà...?

    Mon regard perdit son reflet alors que la Princesse détournait les yeux, s'éloignant rapidement, se contentant de ce faible lot de caresses pour rejoindre sa mère sur le canapé. Je ne pu que la suivre des yeux, comme pour trouver une excuse au fait que je n'osais plus regarder Nowaki. Mon regard se perdit dans le vide, feignant de contempler les deux chats qui se câlinaient, tandis que j'essayais toujours de calmer mon cœur trop effrayé. Je devais y parvenir, mais je ne savais comment. Il ne suffit pas de se persuader de la justesse d'une chose pour y réussir. Ce n'est pas aussi simple. On m'a toujours dit qu'il suffit de le vouloir pour y parvenir, mais je n'y ai jamais cru. Je n'ai jamais réussi quoi que ce soit. Pourquoi tout en mon existence n'est qu'echecs? Peut être en réalité est-ce effectivement par le seul fait qu'au fond de moi je me prédestine à l'échec. Si je parvenais à y croire, y parviendrais-je? Pourrais-je le garder longtemps auprès de moi de part ma seule volonté?

    Un mouvement capta mon attention, me forçant à diriger mon regard en la direction de Nowaki qui venait de se lever. Mon cœur s'emballa tandis que je le suivais du regard, effrayé. Ne pars pas, Nowaki, je t'en supplie, ne m'abandonne pas déjà! Laisse moi encore un peu de temps... J'y parviendrais, je veux y parvenir, mais je t'en prie...
    Nowaki n'est pas partit. Au contraire, il est revenu, plus que jamais. Et à nouveau, je me figeais, désespérément pitoyable. Au contact de ses lèvres sur ma joue, je du retenir une larme. Joie et surtout soulagement, immense soulagement. Je ne partirais plus, jamais. En fin de compte, Nowaki, tu risques d'avoir bien du mal à te débarrasser de moi. Je ne veux plus partir... Qu'importe tes sentiments ou ton ressentiment, qu'importe ton ennui ou ta lassitude, je ne veux plus rien d'autre que rester auprès de toi. Saurais-je t'y forcer? Ne m'abandonne jamais, je t'en prie...

    « Pardon, de vouloir te brusquer de trop… Je vais essayer d’aller a ton rythme, je n’ai pas envie que tu décides de disparaitre soudainement par ma faute. Je tiens déjà trop à toi pour supporter de voir partir loin de moi. »

    Je levais vers lui un regard à la fois surprit et émerveillé. Vient-il enfin de comprendre, ou seulement de s'y résoudre? Sans doute espérait-il pouvoir me faire courir après lui. Mais, ayant à peine l'habitude de marcher, je ne pouvais que trébucher à sa poursuite, essayant en vain de le rattraper. Je ne savais pas s'il parviendrais réellement à tenir ses mots, mais je l'espérais. J'espérais de tout mon cœur qu'il saurait patienter. Cependant, ce n'est pas pour autant que je pouvais m'autoriser à trainer. J'allais devoir faire un effort tout de même. Mais s'il veut bien m'attendre, cela fait toujours une peur en moins...

    Ses mains ôtèrent ma veste. Je ne pu que me laisser faire sans un geste, surprit. Vient-il seulement d'y songer, ou vient-il de décider que, finalement, il ne me virerait pas de sitôt? Cela signifie donc que j'ai le droit de rester quelques temps, en tous cas suffisamment longtemps pour m'autoriser à me mettre à l'aise? Je le suivais du regard, n'osant plus bouger de ma chaise, tandis qu'il allait ranger ma veste à l'entrée. Mon corps semblait savourer le contact presque direct de l'air. Je commençais à étouffer sous cette veste, je n'en pouvais plus de la chaleur. Cela aurait été tellement plus simple si j'avais eu l'intelligence, du moins le courage, de l'enlever de moi même... Je suis coincé au point de ne pas oser enlever ma veste, ne suis-je pas vraiment ridicule? Je me recroquevillait sur moi même, comme ayant soudainement froid, ce qui n'était pourtant pas le cas, posant ma main droite sur mon bras gauche. Je dois absolument me ressaisir. Ces mots se furent rassurant, alors qu'est-ce que je crains encore? Après tout, que pourrais-je dire ou faire de si stupide pour n'oser ni bouger, ni parler? Je ne pense pas non plus être le pire des imbéciles. Il est vrai que j'ai un humour de merde, que je dis souvent des choses stupides et ai tendance à avoir un comportement des plus immatures... Il est vrai aussi que j'ai tendance à blesser ou vexer les gens sans le vouloir ou... Ah, non, ça ne va pas! Me recroquevillant plus encore, je lâchais un gémissement de désespoir. Ah, que faire?
    Nowaki revint rapidement, ayant remplacé ma veste par tout un lot de boissons diverses qu'il posa sur la table. J'observais rapidement chaque bouteille. Des boissons pétillantes, de l'alcool... Oh, j'ai le choix entre tout ce que je n'aime pas! Je n'oserais me plaindre.

    « J’avais oublié la boisson… Tu peux boire ce que tu veux ! »

    Où est le jus de pommes? Non, pardon, je ne saurais m'autoriser à faire le difficile. Tandis que j'hésitais face aux boissons, Nowaki se servit un grand verre de Vodka, remplit à rabord, qu'il admira quelque temps avant d'en boire une grande gorgée. Aurais-je affaire à un alcoolique? Ou a-t-il déjà besoin d'oublier le désespoir que je lui procure? Je me sentis, sur le coup, encore plus gêné. Mais, plongeant mon regard dans le liquide, je me dis que cela n'était peut être pas une mauvaise idée, après tout. Cela pourra toujours m'aider à me décoincer. Est-ce pour cela qu'il a ramené ces boissons? Il a l'intention de me bourrer? Certes, j'ai le choix et pourrais tout aussi bien opter pour un soda, mais j'ai la désagréable intention qu'il espère voir mon choix se porter sur l'alcool. Et bien soit. L'alcool nature risque de ne pas me passer, mais je peux tenter. Il faudra bien, un jour ou l'autre, que je m'habitue au goût désagréablement amer de l'alcool. Je tendis donc la main vers la bouteille de Vodka, la seule boisson alcoolisée que j'aie déjà pu gouter au naturel, bien qu'il s'agissait d'une variété aux fruits rouges. Ce n'était pas si mauvais, après tout, bien que cela me brule rapidement l'estomac. Me saisissant d'un verre, je le remplis de moitié avant de reposer et refermer la bouteille. Puis, hésitant encore quelques instants, je portais le verre à mes lèvres, en buvant une petite gorgée avant de le reposer rapidement. J'y parviendrais... Mais pas trop vite...
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Nowaki Hoon
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| - Page 2 I_icon_minitimeDim 21 Fév - 21:43

    Je m’amusais simplement à faire tourner mon verre sur la table, je n’avais aucun but précis, juste une habitude que j’avais. Et qu’importe le contenu, un petit tic que ma mère essayait continuellement de m’empêcher de faire. D’après elle, cela ne se fait pas, on doit avoir un comportement exemplaire surtout avec des invités, et pourtant je ne peux m’en empêcher. Comme si cela était un besoin vital pour moi. Je me stoppais alors que je regardais faire Shou en face de moi, il joue à quoi là ? On dirait qu’il se force à boire. Je levais les yeux au ciel alors qu’un sourire amusait apparut sur mes lèvres pendant que je le regardais faire. C’était mignon à voir mais il allait vite finir par rouler sous la table. Personnellement, j’avais comme un don débile de tenir bien l’alcool. Toujours chiant d’ailleurs vu que je suis obligeais de m’occuper des malades. Au final, je bois plus qu’un verre. Enfin la mon verre en vaux peut-être deux voire trois. Je penchai quelque peu la tête sur le côté alors que je posais mes coudes sur la table rapportant doucement mon index que je pris entre me dents. Mon autre main glissa doucement dans mes cheveux avec lesquels je m’amusais doucement. Je relâchais mon doigt alors que je tendais mon bras pour reprendre une fraise et la manger. Je me levais de nouveau de ma chaise avançant vers la porte de la cours pour l’ouvrir. Rapidement le petit Husky revint en courant. Pour alors sauter sur les chats qui se mirent à grogner de rage contre lui. Comment j’ai su ? Surement l’habitude, et il a une façon de gémir assez spécial presque inaudible qui ait que je sais qu’il veut rentrer. J’attrapai mon chien pour le poser par terre. Qu’il ne m’embête pas mes femmes ! Je m’avançais de nouveau vers Shou pour m’asseoir sur la chaise juste à côté de lui.

      Nowaki - « Tu sais, t’es pas obligeais de te forcer à manger ou boire quelque chose que tu n’aimes pas. Tu peux aussi me demander quelque chose que tu aimes. Va pas te rendre malade avec la vodka, vu qu‘apparemment t‘as pas l‘habitude, ou tu veux du jus de fruit avec ? »


    Quel baka ! Qu’il ne se force pas cela ne servira a rien. Je repris une fraise pour la manger avec appétit. Mon regard se posa sur le chocolat, ca va il en reste plein. Je repris une autre fraise pour la tremper dans le chocolat et le manger par la suite. Ben, oui il faut bien manger quand on boit sinon ca ne va pas trop bien. Même si je tiens bien je fais tout de même attention à manger pour ne pas me retrouver à danser nu sur la table. Une fois pas deux… Heurm ! Enfin bref. Je regardais mes chats sans rien dire, elles semblaient surveiller Jasta prêt à sauter sur elle pour se faire une place entre els deux, quel jaloux ! I faut dire que c’est le fiancé de Princesse. Quand la reine n’est pas là c’est deux la se font plein de mamours. Je sifflais doucement tandis qu’aussitôt Jasta se retourna pour venir à mes pieds. Finalement il est peut être bien dressé. Du moins, quand cela l’arrange. Je pris doucement dans mes bras mon chien qui regarda son ami -Shou- avec joie. A croire qu’il venait juste de se rendre compte qu’il était toujours la. Ce chien est vraiment pas malin, et pas super intelligent… Il est beau mais rien dans la tête. Bizarrement, il me ressemble plus que je veux bien le croire quand ma mère me fait la remarque. Le chiot se mit à remuer dans mes bras pour aller sur Shou, après tout je n’avais pas le choix sinon j’allais plus avoir de vêtements autant laisser Shou se débrouiller avec. Bien qu’il semble plus à l’aise avec mon chien que moi… Ce n’est pas juste. Tout le monde se fait des câlins et moi je n’en ai jamais le droit. Je soupirais doucement alors que je regardais avec un sourire amusé Jasta essayer de léchouiller de nouveau Shou. Il devrait se calmer après, logiquement. Mon regard se reposa sur mon verre qui se trouvait de l’autre côté de la table, abandonné lui aussi. Ah ! Il est comme moi lui au moins ! Il me comprend. Je me levais pour attraper mon verre et y prendre une gorgée de nouveau. Je ne buvais pas spécialement avec envie mais j’y peux rien, quand on prend quelque chose on m’a toujours dit qu’il fallait le finir. Je posais alors mon verre tandis que je regardais de nouveau Shou en souriant. J’allongeais l’un de mes bras sur la table posant alors ma tête sur celui-ci tandis que je fermais doucement les yeux. J’étais déjà fatigué, il faut dire que je me lève tous les jours au environ de quatre du matin pour pouvoir danser tranquillement chez moi me préparer aller en cours toute la journée et me dépenser totalement pendant une heure et demi en cours de danse sans oublier le parcours que je vais en courant pour ne pas arriver en retard. Si seulement je pouvais me téléporter cela serait nettement plus simple pour moi et si mon père pouvait accepter le fait que j’aime la danse, surtout qu’a la rigueur si je dansais en tutu je le comprendrais de ne pas aimer, mais là même pas, c’était de la danse moderne. Rah ! Papounet, va me tuer avant que j’ai eu le temps de réellement vivre. Quoique non, ce n’est pas lui qui va me tuer c’est Sephy…
    Je rouvris lentement les yeux alors que je levais doucement mon bras libre vers les cheveux de Shou jouant alors ceux-ci avec une étonnante douceur. Je peux toucher à ses cheveux n’est-ce pas ? Quoique cela risque de le gêner. Je rebaissais rapidement mon bras en soupirant doucement tandis que je tournais légèrement mon visage pour venir mettre mes yeux au niveau de mon bras. C’est chiant d’être amoureux, c’est vrai ? On a constamment envie de toucher l’autre, de lui faire ressentir qu’on l’aime. Et dans mon cas, je ne peux pas ! Encore plus frustrant que s’il me disant qu’a partir d’aujourd’hui et pendant un an c’est l’abstinence totale. Même avec ca je pourrais toujours le toucher, lui faire des bisous et des câlins. Mais, là, rien. Je dois attendre. Après tout, je suis capable d’attendre celui que j’aime n’est-ce pas ? Alors j’attendrais. J’espère juste que je pourrais profiter de sa présence contre moi avant qu’il ne soit trop tard et que Sephy vienne s’initier entre nous deux. Je relevais la tête alors que je devais surement avoir des yeux rouge écarlates. Ouais mon coup de barre arrive d’un seul coup.

      Nowaki - « Tu veux dormir où ? J’ai deux chambres d’amis… Ou… Enfin non rien. »


    Oui, je sais je suis pathétique, je n’ose même pas lui demander s’il veut dormir avec moi. Je sais que je ne lui ferrais rien. Mais, lui n’est pas censé me croire. Quoique je ne le toucherais pas, du moins s’il ne se balade pas à moitié nu sous mon nez. Sinon la je risque de me transformer en pot de colle et être très entreprenant. Mais, ce n’est surement pas une chose qu’il apprécierait. J’ai l’impression en fait de sortir ? Est-ce qu’on sort ensemble déjà ? Je ne sais même pas cela. Enfin bon, j’ai l’impression d’être à côté d’une œuvre d’art ou une statue fragile que je ne peux toucher pour ne pas la briser. Tu me fais peur Shou… Tellement peur que je ne peux qu’avoir envie de m’accrocher à toi. C’est débile n’est-ce pas ? Après tout, tu m’utilise simplement. Peut-être que tu es un simple hétérosexuel qui veut tester avec un autre mec pour vois ce que cela est. Cela expliquerait pourquoi tu n’agis pas, pourquoi tu n’aimes pas que je te touche.
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| - Page 2 I_icon_minitimeDim 21 Fév - 22:44

    Je repris mon verre, avalant une autre gorgée, tachant de m'habituer au goût désagréablement amer de la boisson. Pourquoi y tenais-je? Peut être simplement car j'y voyais une solution. Une solution de facilité, une lâcheté, mais quelque chose qui cependant pourrait m'aider. Détournant le regard de mon verre, je posais les yeux sur Nowaki qui s'amusait à faire tourner le sien. Un ennui, ou une manie? Surement une simple manie, ce genre de petits jeux dont on ne peut plus se débarrasser tant nos doigts les réclament. Tout comme, certainement, sa manie de se passer la main dans les cheveux. Combien de fois le fait-il en une journée? Me laissera-t-il alors lui caresser les cheveux? J'espère bien. De toute manière, je l'y forcerais s'il refuse. Je dois être un fanatique des cheveux. Lorsqu'une chevelure me plait, je ne peux résister à l'envie d'y plonger mes doigts. Et je ne comprend pas que l'on puisse porter les cheveux courts. Quoi de plus beau qu'une belle chevelure vous encadrant le visage avec grâce et délicatesse? Autant je n'aime pas le moindre poil, autant une beauté aux cheveux courts me semble impensable. Mais est-ce que ça a vraiment un rapport?
    Nowaki fini par lâcher son verre-toupie pour se mordre le doigt tandis que, sans surprise, son autre main venait caresser ses cheveux noirs. Est-ce finalement une certaine anxiété, un mal-aise face à moi? Ou peut être ne supporte-t-il pas l'inactivité et a constamment besoin d'occuper ses mains. Dans ce cas, pourquoi ne pas les occuper à manger une seconde mandarine? Ni lui ni moi n'avons vraiment mangé, en fin de compte. Ai-je encore faim? Je ne peux me contenter d'une seule pomme pour un repas, tout de même.... Reportant mon regard vers le panier de fruits, je fini par obéir à l'injonction de mon estomac et tendre le bras en sa direction. Nowaki sembla avoir la même idée, exactement au même moment, et nous nous saisirent tous deux d'une fraise. Après avoir débarrassé le fruit de son chapeau vert, je la trempais délicatement dans le chocolat avant de la savourer à petites bouchées, prenant tranquillement mon temps, tandis que je suivais du regard le beau jeune homme qui se levait, s'éloignant à nouveau de moi pour ouvrir la porte d'où avais disparu le beau jeune chien il y a quelques minutes. Cependant, le bel husky retomba dans mon estime, oh, de quelques centimètres seulement, en allant déranger les deux chattes qui se prélassaient sur le canapé. Hé, sale bête, on ne dérange pas ainsi une reine et sa princesse! Heureusement, Nowaki semblait de mon avis, vu qu'il descendit le chien du canapé afin de calmer son ardeur jalouse. Je repris alors une seconde fraise. Cependant, au petit discours de Nowaki, je ne pu d'abord que baisser la tête, confus mais aussi honteux. Honteux qu'il ai pu s'apercevoir aussi facilement de ma difficulté face à la boisson. Effort raté. Que faire alors? Insister, disant que je ne veux rien d'autre, ou lui avouer que j'ai du mal avec l'alcool brut? Cependant, j'y tiens, à ma vodka. Je n'ai pas l'intention de me souler, bien au contraire. Je sais que je saurais m'arrêter à temps. Je tacherais de ne pas dépasser trois ou quatre verres. Cependant, plus que de m'aider à me décoincer, l'alcool aura surtout pour rôle de me donner une excuse à un soudain changement de comportement. Peut être parviendrais-je à nouveau à me convaincre que je suis soul sans l'être. Non pas pour faire le con ou chanter à poil sur la table, mais simplement pour pouvoir parler et agir un peu plus. Je ne compte pas le violer, non plus, mais si je pouvais au moins devenir normal... Ainsi, si je fais quelque chose de faux, je pourrais toujours mettre cela sur le dos de l'alcool, et ainsi ne prendrais plus ce chemin à la fois prochaine, s'il y en a une. Mais si mon comportement comme mes paroles ne semblent poser aucun problème, je pourrais peut être me rassurer. Ainsi, l'alcool devra m'aider à opérer un test sur Nowaki, voir quel genre de comportement saurait lui convenir et quel autre serait à éviter une fois désoulé. Peut être mon idée est-elle stupide, mais je ne voyais que cela pour me rassurer un tant soit peu. Il ne restait plus qu'à espérer que ma motivation prenne le dessus sur ma peur et ma lâcheté. Et espérer aussi que je ne dépasse pas ma limite, ne la connaissant pas encore. Je sais que trop d'alcool à plus tendance à m'endormir sérieusement qu'à me dégriser, ce qui risquerait de désespérer Nowaki. Mais... Ah mais oups, sa question...

    « Hum, je... Peut être un peu de jus de pommes pour couper.... »

    La fin de ma phrase se perdit en un petit murmure trop aigu, comme trop honteux de ces quelques mots. Je baissais la tête, le cœur battant. Pourquoi cela me faisait-il tellement peur de lui avouer avoir du mal avec l'alcool pur, et pire encore de lui demander une boisson qu'il n'aurait pas pensé à amener? Oui, je m'en veux, j'en ai honte. Mais peut-être me pardonnera, peut être ne s'en souciera-t-il pas plus que cela. Après tout, est-ce vraiment si grave? N'osant pas me lever moi-même pour chercher mon complément de boisson, je me contentais de me saisir d'une cerise en attendant que Nowaki n'y aille lui même... Cela me dérange un peu de me laisser servir ainsi, mais je n'oserais pas fouiller. Je trempais la cerise dans le chocolat avant de la dévorer avec délice. Pourquoi ne pas les avoir vu plus tôt? Elles semblaient cachées sous une fraise...
    Entendant siffler, je tournais aussitôt la tête, oreilles dressées comme un bon toutou, avant de me rendre compte que, non, ce n'est pas moi que l'on appelle ainsi. Jasta, en bon chienchien, se précipita sagement vers son maitre qui le prit dans ses bras, m'arrachant une légère moue de jalousie. Et si je me mettais à quatre pattes au pieds de Nowaki et me mettait à aboyer? Je pourrais aussi faire le beau. Mais n'ai-je pas déjà assez de câlins ainsi? Non, cela ne me suffit pas. C'est une chose dont jamais je ne me rassasierais, je n'aurais de cesse de réclamer toujours plus d'affection. Gare à ne pas t'en retrouver noyé, Nowaki. Le chiot tourna la tête vers moi, visiblement ravi de me revoir. Je lui adressais un large sourire amical, ce qui eu pour effet de le faire remuer dans les bras de Nowaki qui semblait du coup avoir du mal à le garder contre lui, et le déposa donc sur mes genoux afin de s'en débarrasser. Aussitôt, mes bras se refermèrent autour du corps du petit animal, le serrant contre moi, comme un réflexe incontrôlé. J'esquissais de justesse un coup de langue bien placé avant d'enfouir mon visage dans la fourrure du cou poilu de l'animal, tenant fermement sa tête afin de l'empêcher de s'enfuir, et surtout de me prendre par traitrise en me léchant alors que j'aurais le regard ailleurs. Je levais rapidement un œil vers Nowaki et, constatant qu'il me tournait le dos afin de rejoindre sa place, plantait rapidement et avec délicatesse mes dents dans l'oreille noire du toutou, ce qui eu pour effet de l'exciter plus encore, tandis que je ne parvenais plus à retenir son museau. Il envoya finalement sa langue sur un visage dénudé de toute protection, me touchant en plein centre, tandis que je lâchais un petit gémissement plaintif, peu fier de ma défaite. Cependant, je ne le laisserais pas pour autant remporter la bataille. Je m'apprêtais à le mordre à nouveau mais croisa cette fois le regard de Nowaki. Déçu, je tachais donc de me contrôler, me contentant de refermer ma main sur le museau de Jasta qui m'envoya un violent coup de boule en protestation.

    « Aie!! Sauvage! »

    Je frottais doucement ma mâchoire endolorie sous le regard interrogateur de Jasta, qui se demandait peut être s'il m'avait réellement fait mal. Je finis par passer mon bras par dessus son cou, le serrant avec force contre ma poitrine afin de lui empêcher tout mouvement. Mais il ne cessait de gigoter, essayant de me mordiller la main. Peut à l'aise pour jouer assis et n'osant pas me lâcher réellement en présence de Nowaki, je fini par le remettre à terre, ignorant ses protestations, pour ne regarder plus que Nowaki, qui semblait endormi sur la table. Bon, ok, c'est bon, j'oublie Jasta... Inutile de me faire comprendre ainsi que tu t'emmerdes lorsque je m'occupe de ton chien. Tandis que je le fixais en silence, impatient, comme un chien réclamant un morceau de sandwich, il fini par rouvrir les yeux et me regarder à nouveau, ce qui aurait eu pour effet de me faire battre de la queue avec vigueur si j'avais réellement été un chien. Sa main vain caresser mes cheveux avec douceur, et je me laissais aller à fermer les yeux afin de profiter pleinement du contact. Dis, j'ai le droit de ronronner? Cependant, sa main ne resta pas longtemps, s'enfuyant rapidement alors que je la fixais du regard dans sa trajectoire, pleurnichant intérieurement. J'aime tant ce genre de contact. Je pourrais rester parfaitement immobile pendant des heures juste parce que quelqu'un me tripote les cheveux. Finalement, Nowaki semble aimer les cheveux autant que moi. Lâchant sa main qui paraît se cacher, mon regard se focalisa à nouveau sur le visage de Nowaki qui cependant se cacha lui aussi. Je le fixais alors en silence, ne sachant plus vraiment que faire. N'ayant rien trouvé d'autre pour ne pas perdre toute contenance, je fini par me déconcentrer sur mon verre qui n'avait toujours pas vu arriver de jus de pomme et en avalais quelques gorgées.

    « Tu veux dormir où ? J’ai deux chambres d’amis… Ou… Enfin non rien. »

    Je reposais mon verre, levant vers Nowaki un regard légèrement décontenancé. Mais... Moi qui pensait pouvoir profiter de la douceur de tes bras toute la nuit durant... Ou aurais-tu peur de ne pas pouvoir te retenir de me violer? Au fond, je ne suis pas sûr que cela me dérangerait vraiment... Quoi que, si, tout de même. Mais je ne pensais tout de même pas qu'il me rangerait dans une chambre d'amis. C'est lui qui veut tout le temps me câliner, après tout. J'avais peur de cette nuit mais, pourtant, je me sentais désormais déçu. Peut être est-ce simplement lui qui n'ose pas me proposer de dormir avec lui. J'ai le sentiment qu'il ose à peine me toucher. Pourquoi donc? Il ne me semble pas l'avoir repoussé depuis... mon acceptation. Ne voit-il donc pas à quel point j'aime ses câlins? Peut être de par mon comportement passé a-t-il désormais chaque fois peur de me voir m'enfuir. Comment lui faire comprendre alors que ce ne sera plus le cas? Peut être n'y a-t-il rien à faire. Il finira bien par voir de lui même que je ne m'enfuis pas sous ses caresses. Au contraire. Dois-je m'autoriser à ronronner pour rendre cela plus explicite? Et pourquoi me pose-t-il la question, alors? J'ai le choix entre... une solution. Peut être n'a-t-il finalement pas osé, ou alors ce n'était pas une question mais une simple information.

    « Ah... Comme tu veux... »

    Cela était le plus simple pour moi. Je ne savais pas s'il me demandait réellement mon avis ni s'il attendait réellement une réponse. Ainsi, je tachais de m'en sortir avec une phrase qui pouvait être une réponse comme une simple acceptation. Je ne saurais lui demander à dormir avec lui s'il ne me le propose pas directement. De quoi aurais-je l'air? Et, après tout, s'il préféré me mettre dans une chambre d'amis, ce n'est surement pas pour rien. Cependant, je crains d'avoir un peu peur, tout seul dans une grande maison inconnue, une bâtisse ou je n'ai jamais mis les pieds auparavant. Moi qui ai souvent du mal à dormir dans des endroits inconnus, y parviendrais-je ici, surtout en songeant au prédateur féminin qui rode, clefs en mains, prête à m'égorger pendant mon sommeil? Je tacherais de faire selon les choix de Nowaki, je ne saurais me rebeller, et encore moins lui imposer mon désir. Après tout, Ryô sera là pour me tenir compagnie. "Excellente idée! Allez, on choisit la chambre d'amis!". Hé, je ne t'ai pas sonné, toi... Mais peut être n'aurais-tu tout simplement pas envie d'avoir à tenir les chandelles? Ahah. Tu n'assisteras à rien de bien particulier, ne t'en fais pas. "Et n'oublies pas ta promesse de l'autre jour...."
    Je me renfrognais quelque peu à ces mots. Je t'en prie, Ryô, pas tout de suite. Ce n'est encore rien d'important... Je pense... Je lui en parlerais au moment venu. Mais, ne t'en fais pas, Ryô. Si jamais cela devait devenir sérieux, je tacherais de lui révéler ta présence. Cependant, je ne peux te promettre de réellement réussir à le quitter sur ton propre opinion. En ai-je le droit, Ryô, ou dois-je réellement te laisser décider? Je n'ai pas envie de devoir le quitter juste parce qu'il ne te plait pas. Quoi qu'il en soit, nous verrons au moment venu....
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Nowaki Hoon
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| - Page 2 I_icon_minitimeVen 26 Fév - 20:21

      Shou - « Ah... Comme tu veux... »


    Comme je veux ? Hum ? D’accord ! Je me levais de ma chaise déposant un baiser sur son nez avant d’aller vers la cuisine. Oui ! Le jus de pomme, je vais éviter de le faire mourir sur place en continuant a boire de la vodka sans rien d’autre. Je partis dans la cuisine pour revenir rapidement avec une bouteille de jus de pomme. Je la posais alors sur la table devant Shou tout en lui adressant un grand sourire. Je le fixais un moment avant de regarder Jasta qui était venu se plaindre auprès de moi. Oh ! Pauvre chiot ! Shou t’as mis par terre… C’est bête ! Il préfère moi ! Eh eh ! C’est pas toi qui va dormir avec ! Ah oui ! Je l’ai pas prévenu ! Il ma dit comme tu veux, donc je fais comme je veux ! Et je veux dormir avec lui. Je caressais doucement le crane de l’animal avant qu’il ne fixe de nouveau Shou avec un air craquant. Rah ! Je te déteste ! Méchant chien !

      Nowaki - « J’y crois pas ! Ce chien est aussi amoureux de toi… J’ai pas de chance j’en ai marre… »


    Je soupirais poussant alors du pied gentiment tout de même Jasta. Ben oui, je vais pas lui faire de mal, je l’aime quand même mon toutou. Même s’il me vole la vedette ! Je regardais alors Shou avec une bouille de gamin. Avant de pencher la tête sur le côté !

      Nowaki - « Ouaf … Je te donne la patte aussi si tu veux ! Juste en échange d’un bisou ! Ok ? »


    Je me penchais doucement vers le jeune homme pour coller mon front contre le sien. Je suis en manque de câlin… Je peux squatter sur ses jambes pour le serrer dans mes bras ? Je suis pas lourd ! Promis ! Mais il est surement encore plus léger que moi… Hum … Je posais mes fesses sur la chaise a côté de lui pour alors poser mes mains autour de sa taille pour le tirer vers moi l’obligeant a s’asseoir sur mes jambes. Je posais alors ma tête sur son torse fermant quelque peu les yeux tandis que je serrais mon étreinte autour de lui. J’aime vraiment son odeur. J’espérais juste qu’il allait pas se sentir mal, au contraire. Je sais pas trop comment faire pour qu’il soit à l’aise mais que je le touche ou non cela ne change rien apparemment. Je relevais la tête vers lui tout en rouvrant les yeux pour lui sourire. Tu me manquais Shou. Le mieux c’est que cette nuit je vais me coller contre toi pour dormir !

      Nowaki - « Veux plus te lâcher… Bon d’un sens comme ca cette nuit t’es obliger de dormir avec moi. »


    Je lui tirais la langue avant de lui sourire de nouveau. Je cachais rapidement mon visage dans son cou.
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Kaoru Shou
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MessageSujet: Re: Les contes de Fée existent-ils ? |PV|   Les contes de Fée existent-ils ? |PV| - Page 2 I_icon_minitimeDim 7 Mar - 17:53

    C'était une promesse, mais cela avait-il réellement un sens? Tu étais alors le seul a avoir une réelle place en mon cœur, le seul qui aurait un impact sur ma vie, sur toute mon âme. Et lui, qui est-il, quel sera son rôle dans mon histoire? Ou quel sera le mien dans la sienne? Peut-être devrais-je commencer par tacher de déterminer qui ici doit jouer le rôle principal. Lui, sans doute. Ainsi, si je ne suis que simple figurant destiné à faire avancer son histoire en le débarrassant d'un personnage trop encombrant, je n'ai tout simplement rien à dire. Mais si nos histoires devaient se lier, sans supériorité d'un destin ou de l'autre, pour amener à la cohabitation de nos deux existences sur une même ligne sans hiérarchie? Dans ce cas, j'aurais tout autant le droit que lui d'amener mes idées et désirs sur cette route que nous devrons suivre cote à cote. Nous ne serons pas deux, mais au moins trois, et je me devrais de l'en informer. Mais comment pourrait-il accepter, au moins comprendre cela? Il n'est pas temps d'en parler. Je verrais bien au moment venu. Je dois commencer par réussir à parler en sa présence avant de me lancer dans de telles déclarations. Une chose après l'autre, le temps viendra où il faudra lui dévoiler ta présence. Et je verrais bien à ce moment là. Malgré ma peur constante du futur et de l'inconnu, je ne suis pas fait pour préparer les choses à l'avance. J'aime mieux improviser, cela me pose moins de soucis. Peut être le résultat est-il alors moins satisfaisant, mais je préfère oublier dans l'immédiat, ne pas m'en soucier, pour ne m'en inquiéter que quand le moment sera venu, que lorsque je ne pourrais plus fuir. Je saurais donc improviser lorsqu'il le faudra. Ce n'est pas encore le moment. Tu veux bien attendre encore un peu, mon Ryô?

    Coupant court à cette argumentation personnelle ayant pour principal but de me convaincre moi-même du bien-fondé de ma propre idée, Nowaki se leva, m'arrachant donc à mes pensées. Je quittais donc mon semblant de monologue pour tenter de me reconnecter sur la réalité, suivant du regard le jeune homme qui se rapprocha de moi avant de se pencher afin de déposer rapidement ses lèvres sur mon nez. Puis il s'enfuit aussitôt, retournant dans cette pièce préalablement identifiée comme étant la cuisine. Ça va, je suis reconnecté. J'entendis quelques bruits de tiroirs ou de placards, puis Nowaki revint avec, à la main, la bouteille de jus de pomme tant attendue. À sa vue, mon estomac s'emballa, n'en pouvant plus de sa drogue, n'ayant visiblement pas su se satisfaire de la pomme de tout à l'heure. Mes yeux fixés sur la bouteille, je pouvais ressembler à un chien affamé face à la gamelle de pâtée tendre qu'il attends depuis trois jours. Prenant conscience de la situation, je finis par me calmer, me recroquevillant à nouveau sur mon siège, tachant de ne rien laisser paraitre des sentiments de mon estomac amoureux. Cependant, sans plus faire attention à Nowaki, je plongeais toute ma concentration dans cette bouteille de jus de pomme, admirant rapidement le dessin de l'étiquette avant de l'ouvrir avec délicatesse et pourtant passion. Puis j'avalais rapidement une gorgée supplémentaire de vodka afin de m'assurer de meilleures proportions avant de verser lentement le jus tant désiré dans le verre à moitié vide, admirant le flot de liquide jaunâtre se déversant dans l'alcool transparent, formant un mélange homogène à l'apparence pas vraiment appétissante. Ma solution ainsi prête, j'en pris une gorgée, jugeant la qualité du mélange, puis relevais les yeux vers Nowaki au moment où il reprenait la parole:

    « J’y crois pas ! Ce chien est aussi amoureux de toi… J’ai pas de chance j’en ai marre…»

    Vraiment? Tu crois qu'il m'aime aussi? Oh, pourrais-je être aussi chanceux, que de plaire à deux si beaux jeunes hommes? Il n'est pas vraiment dans mes habitudes de plaire ainsi aux gens. Certes, il n'est pas rare que des jeunes filles ou de vieux pervers se retournent sur moi dans la rue, mais les personnes qui ont eu l'occasion de me parler se désintéressent généralement assez rapidement de moi, et les exceptions furent bien rares. Et là, en quelques jours, j'aurais séduit deux si beaux jeunes hommes? Je faillis un instant me lancer dans la séduction de Princesse afin de m'assurer de ce charme nouveau qui semblait avoir soudainement apparu chez moi, sans doute au courant d'une nuit où je dormais trop profondément pour m'apercevoir de la visite des extraterrestres venus faire leur expériences sur le pauvre humain trop inutile que je suis. Ils auraient pu se trouver meilleur cobaye. Mais je ne saurais me plaindre de ce don, après tout. Merci les extraterrestres. (Cela tendrait à prouver que je tiens moins bien l'alcool que je ne le pensais, mais soit.). Ne sachant pas vraiment que répondre, je posais sur le jeune chiot un regard émerveillé, ne me doutant pas du tout de la jalousie ou du sentiment de rivalité que pouvait éprouver Nowaki. Après tout, cela me semblait difficilement concevable qu'un humain normalement constitué (c'est à dire n'étant pas, comme moi, persuadé d'être un animal) soit jaloux de l'affection portée à son ami par son propre chien. S'imagine-t-il vraiment que Jasta pourrait lui faire une réelle et sérieuse concurrence? Rassure toi, Nowaki, il est bien trop jeune pour moi. Zoophile, oui, pédophile, non.
    J'aurais voulu prononcer quelque chose, mais seul un sourire pu vaincre mes lèvres, tandis que je soulevais à nouveau mon verre afin d'y tremper lesdites lèvres, buvant à nouveau à petites gorgées, mais jusqu'à finir mon verre tout de même. Cela passe réellement mieux ainsi. C'est même presque bon. Cependant, le liquide tomba dans mon estomac comme une braise ardente, me sonnant quelque peu. Peut être la différence est que je n'ai pas mangé grand chose, mis à part quelques fruits. Ou peut être a-t-il sélectionné une vodka a pourcentage particulièrement élevé...? Reposant à nouveau mon verre, je tendis alors la main vers Jasta, qui semblait tirer la gueule après s'être fait repoussé par Nowaki, et qui se fit un plaisir d'accourir vers moi. Je m'apprêtais à lui dire que je l'aime aussi mais fut à nouveau interrompu par la voix de Nowaki:

    « Ouaf … Je te donne la patte aussi si tu veux ! Juste en échange d’un bisou ! Ok ? »

    Je levais vers Nowaki un regard vraiment surprit. Qu'est-ce que c'est que ça? On me vole mon rôle? J'ai assez de Jasta en concurrence dans le rôle du chiot amateur de gros câlins! Non, c'est hors de question, c'est moi l'humain-chiot.... Cependant, sans attendre ma réponse qui de toute façon aurait su se faire attendre, Nowaki se pencha vers moi, collant son front au mien, attendant probablement son bisou. Non, je proteste, tu ne m'as pas donné la patte! Mais son visage s'éloigna rapidement tandis qu'il se rasseyait, mais cette fois sur la chaise à coté de moi. Ah, enfin. Je vais peut être pouvoir me coller à toi. Si j'en trouve le courage. Je posais à nouveau mon regard sur la bouteille de Vodka. C'est pitoyable, mais peut être bien se trouve-t-il là dedans, mon courage. Cependant, alors que je m'apprêtais à lever le bras vers la bouteille afin de me resservir, je sentis des bras se refermer autour de ma taille et me tirer vers Nowaki. Risquant de me casser la gueule si je tentais de résister, je ne pu que suivre le mouvement ainsi imposé, me retrouvant sans le vouloir assis sur les genoux de Nowaki, fort mal à l'aise. Il n'est pas beaucoup plus épais que moi, ne va-t-il pas me trouver lourd? Oh, tant pis pour lui après tout. Sa tête contre ma poitrine, je tachais de calmer ma respiration et les battements de mon cœur, craignant qu'il ne sente trop clairement mon désarrois. Je ne savais pas vraiment comment réagir. Je me sentais réellement mal à l'aise mais, pourtant, en même temps, je me sentais vraiment bien. Un sentiment rare d'aise et de douceur. Finalement, il est un siège confortable. Je risque de ne plus jamais accepter de me rassoir sur une chaise. Son visage quitta le contact de mon pull pour se relever vers moi, affichant ce magnifique sourire qui déjà me manquait. Je ne pu, face à tant de lumière, que tenter d'exprimer un faible sourire, qui, pour une fois, sembla peut être convainquant, et dura quelques trop longues secondes. Je finis par le détruire en me mordant les lèvres, comme moi même trop perturbé de l'apparition si rare d'un sourire sur mon visage de dépressif fini désormais peu habitué à la moindre expression de joie. Pourtant, lorsque Nowaki m'indiqua que j'aurais finalement le droit de me servir de lui comme doudou pour cette nuit, je ne pu masquer ma joie, laissant un sourire sobre mais sincère éclairer un visage trop sombre, l'espace de quelques instants, avant que je n'aille le cacher dans la chevelure de Nowaki, cherchant son visage qui s'enfuit bien trop vite, se réfugiant dans le creux de mon cou. Je restais alors ainsi, immobile, profitant de son odeur si agréable et de la douceur de ses bras autour de mon corps, de ce sentiment étrange que faisais naitre en moi la présence de son corps contre le mien. Mes bras qui n'avaient pas vraiment su où se ranger vinrent alors se poser dans son dos tandis que je me serrais contre lui, n'en pouvant plus. Mon visage se perdit plus profondément dans sa chevelure noire tandis que je m'enivrais de son odeur. Je le voulais plus encore. Mais je ne pouvais rien de plus que le serrer ainsi contre moi, priant pour qu'il ne s'éloigne plus jamais de moi.
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