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 Le goût amer de la solitude.

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Mélinda Weil
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Mélinda Weil


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MessageSujet: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 14:10

Quelque part dans le Quartier Nord, 22h47

    Cela faisait une bonne heure à présent que Mélinda marchait d'un pas lent et mal assuré dans les rues les plus désertes du quartier Nord. Elle prenait grand soin d'éviter toute présence humaine, et le faible éclairage lui permettait de passer inaperçue. La race humaine était inutile, d'après elle, et ne pensait qu'à son propre intérêt, sans réfléchir une seconde au malheur qu'elle pourrait causer à ses semblables. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas eu de vraie conversation avec quelqu'un, qu'elle n'était même pas sûre de savoir comment s'y prendre. C'était pourtant facile, avant. Mais trop de choses avaient changé. Bien que sa solitude commencait à lui peser, elle n'avait pas l'intention d'y remédier.

    Au fil des rues qu'elle traversait, son allure rallentissait, et ses forces la quittaient. Mais Mélinda n'en tint pas compte, et se contenta d'avaler une gorgée de la boisson alcoolisée qu'elle avait à la main, avant de continuer sa route. Elle marchait sans but précis, n'ayant aucune idée de l'endroit où elle voulait aller. Des fines goutelettes de pluie tombaient sans bruit sur sa chevelure d'un brun sombre. Elle prenait un réel plaisir à se promener en ville en pleine nuit, seule. Encore plus si le temps s'agrémentait d'une pluie comme celle qui tombait ce jour-là, fine et fraîche, rendant l'atmosphère un peu moins lourde. Apercevant une silhouette au loin, elle bifurqua à droite après une petite boutique, puis continua son chemin. Elle ne cherchait même pas à savoir si la personne qu'elle avait vue était de sexe masculin ou féminin, elle s'en fichait, pourvu qu'elle ait la paix. Elle accéléra un peu le pas, afin de prendre de la distance par rapport à cette présence qu'elle voulait à tout prix éviter. Seulement, elle sur-estima ses propres capacités physiques et, sans s'en rendre vraiment compte, elle s'écroula sur le sol. La fatigue et l'alcool eurent raison d'elle. Elle ne s'était même pas rendu compte que ses forces la quittaient à ce point, et sa chute fut une vraie surprise. Ses genoux couverts seulement d'une paire de collants noirs s'éraflèrent au contact du bitume ruisselant. Elle se servit de ses mains comme appui et tenta de se relever, en vain. Elle s'assit alors contre la facade d'un grand bâtiment en espérant reprendre des forces, et rentrer chez elle.
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Peter Walton
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 14:36

    Ne sommes nous pas sur terre pour vivre ? Quelles qu'en soit les conséquences. Enfin ça, c'était ce que pensait Peter, lui aussi avait adopté à certain moment de sa vie la solitude, non pas pour fuir l'égoïsme les autres personnes ... Mais pour n'avoir personne à qui rendre de compte à cause de ses comportements, diverses, variés et sans doute à réprimander. Mais qu'importe ... Il avait décider de marcher dans la rue, de ce sortir de son appartement, même pour ne rien faire ! C'est quelque chose qu'il n'aimait pas, rester chez lui à attendre que ça se passe. Il aimait marcher de toute façon, alors autant ne pas s'en priver.

    Mais cette ville ne semblait pas être pour Peter, il avait beau rencontrer des gens ici et là, c'est comme s'ils ne faisaient que passer tout en transparence ... Ils n'étaient d'aucune saveurs ; ou alors c'était le roux qui était transparent ... Aller savoir. Une clope au bec, il étaiut tombé sur une rue assez étroite, et aussi assez vide. Ils s'était éloigné des rues principal, peut être que par ici, le jour venu il trouverait des trucs intéressant. Mais pourquoi pas la nuit ? Une ombre passait.

    Dans un premier temps, Peter n'y pretait pas grande attention, c'était une femme qui marchait. Mais en s'attardant sur elle, il remarquait que son allure accelerait depuis qu'elle l'avait ' dépassé ' ... étrange.

    * je fais même fuir les gens ? à croire que jai une sale aura.*

    D'un coup, ça lui zappait le morale, qu'il n'avait pas vraiment ses derniers jours. Tant pis se disait il, tant pis. Mais avant qu'il ne puisse ruminer d'avantage sur sa condition de roux seul dans la ville des jaunes, la femme plus loin dans la rue s'éffondrait soudainement.

    * ??? *

    Peter se mit à marcher un peu plus vite vers elle, même un courir un peu. Une fois arriver à son niveau, il voyait ue bouteil d'alcool se vider de son contenu sur le trotoire. Peut être etait-elle trop ivre pour continuer. Il se bassait pour être au niveau de son visage ;

    " ça va ? "

    Il n'avait pas trouver mieux. Il lui proposait donc un peu d'aide, ce qui semblait necessaire ;

    " hmm ... viens je vais t'aider à te reveler. ça a pas l'air d'être la forme, t'as trop bu ? "

    Il lui tendait les mains, lui proposant de l'aider à se relever, se demandant quand même si elle était saoul, ou autre chose ...
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Mélinda Weil
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 15:01

    Pitoyable. C'est l'adjectif que Mélinda aurait utilisé pour se décrire en ce moment même. Elle était assise par terre, les yeux fermés, ses cheveux et ses vêtements ruisselant de l'eau de pluie qui continuait de tomber, seule. Du moins, c'est ce qu'elle croyait, mais elle ne tardit pas à entendre des bruits de pas précipités dans sa direction, qui se rapprochaient. Soudain paniquée, elle tenta de se relever et de fuir le plus vite possible, mais son corps de répondait plus. Elle était exténuée, incapable d'aller nulle part, obligée d'affronter la situation.
    Entendant une voix, la jeune femme ouvrit les yeux d'instinct, et se trouva nez à nez avec ce qu'elle pouvait qualifier d'être humain. N'ayant aucune envie de répondre à sa question débile - oui bien sûr, elle allait trèèès bien, ça ne se voyait pas? - elle se contenta de le fusiller du regard, sans dire un mot. Mais le jeune homme n'abandonna pas, ayant l'air de vouloir lui arracher des mots, comme si c'était indispensable. Si elle avait trop bu? Oui, certainement. Mais ce n'était pas la raison pour laquelle elle était à moitié avachie par terre, incapable de bouger. Seulement, elle-même n'en connaissait pas la raison. Inutile de se lancer dans des discours interminables - elle en était incapable. Elle pouvait très bien se débrouiller toute seule. Il lui suffisait de rester là un certain temps, jusqu'à ce qu'elle reprenne des forces, ensuite elle rentrerait chez elle et s'enfermerait dans sa solitude pour une durée indéterminée. Oui, voilà, c'est ce qu'elle allait faire, c'était la meilleure solution.

    - J'vois pas en quoi ça te regarde!

    Le message était clair. Mais Mélinda doutait que cela suffirait à faire abandonner l'humain qui lui faisait face. Elle décida donc de se relever, se servant du mur froid et dégoulinant derrière elle pour se soutenir. Elle était presque parvenue sur ses deux jambes quand soudain sa vision se brouilla. Déstabilisée, elle se sentit tomber à nouveau, serrant les dents pour étouffer la douleur qui allait venir.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 15:30

    Peter se prenait un râteau, mais alors monstre. Il fronçait les sourcils, il n'aimait pas ce faire rembarrer ... surtout qu'il ne lui voulait rien à par éventuellement la sortir de cette fâcheuse posture. Peut -etre était-ce le genre de nana qui donne du fil à retordre ... Non, le roux ne les aimait pas plus que ça. Quoi qu'il en soit ! Alors qu'il s'écartait pour la laisser seule et avec ses somptueux collant éffilés, la jeune femme tentait de se relever et s'éffondrait à nouveau. Il était évient qu'on ne pouvait la laisser là ... mais aussi que si Peter en rajoutait une couche, elle allait à nouveau râler.

    * soyons bon ; j'ai du temps à tuer de toute manière.*

    Il avait choisit le seconde solution. De toute façon qu'elle était les chance de la revoir aprés cette nuit ? Faible. Donc, sans importance, il n'aimait pas avoir ce genre de chose sur la conscience.

    " en rien. mais tu m'as l'air mal en point."

    Il lui tendait les main à nouveau pour qu'elle accepte de ce faire aider, même si le plus radicale aurait été de ne pas attendre son accord... Mais si le roux faisait ça, dieu seul sait ce que cette fille pourrait encore lui gueuler dessus. Un peu de courtoisie voyons. C'est ce qui semblait manquer à cette jeune femme ;

    " t'arrive même pas à te tenir sur tes jambes. Laisses moi juste t'aider, j'ne veux rien d'autre..... Je ne suis pas sur que d'autre mecs te demanderons ton avis."


    pas sûr en effet, mais le roux pouvait conprendre sa méfiance ; comment savoir si Peter voulait vraiment l'aider ou juste la ramasser pour lui faire des déguelasseries ?
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Mélinda Weil
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 16:11

    Visiblement, Mélinda avait touché un point faible. Le visage de l'homme face à elle indiquait qu'il n'avait pas l'habitude de se faire rembarrer. Dommage pour lui, la jeune femme n'avait nullement l'intention de faire l'effort d'être agréable juste pour flatter son ego. Elle pensait avoir gagné en le voyant s'écarter, mais sa nouvelle chute le fit à nouveau revenir à ses côtés. Et merde. Non seulement elle n'aimait pas le contact avec les gens, mais en plus de ça elle venait de se choper une honte monumentale devant un inconnu. L'homme se serait mit à rire que ça ne l'aurait pas étonnée. Pitoyable, pitoyable, pitoyable. Elle ne parvenait pas à faire sortir ce mot de sa tête, il continuait d'y résonner sans cesse, provoquant par la même occasion un mal de tête atroce.
    L'humain - elle n'avait décidément pas envie de le qualifier autrement - était là, devant elle, tendant sa main d'un air résigné. Mélinda croyait même déceler une lueur de pitié dans ses yeux. Manquait plus que ça! Comme si elle n'avait pas déjà l'air assez conne comme ça! Pitoyable, pitoyable, pitoyable. Elle avait vraiment mal à la tête, maintenant. Pourtant, il semblait être sincère. Du moins, c'est ce qu'il voulait faire croire. La petite brune tenta de faire fonctionner ses méninges. Qu'avait-elle à perdre? Rentrer chez elle seule s'avérait plus difficile que prévu, et l'autre, là, semblait vraiment vouloir l'aider. Ou pas.
    Poussant un soupir qui en disait long sur ses réticences à accepter son aide, Mélinda tendit fébrilement la main vers celle de l'humain qui lui faisait face. Elle n'avait pas le choix.


Dernière édition par Mélinda Weil le Dim 10 Mai - 18:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 16:30

    La jeune femme finissait par laisser tomber l'idée de se démerder toute seule, mais ça semblait être à contre cœur. Elle devait être du genre à toujours vouloir se débrouiller seule, même si ce n'est pas possible. Peter attrapait la main qu'elle lui tendait, il l'aidait donc à se relever doucettement, il avait décider de ne plus rien lui demander concernant son état ... Elle semblait résolument de pas avoir envie de parler, comme si chaque mot lui écorchait la gorge. Eh bien ... Il ferait avec ! Comme elle allait devoir suporter le fait que le roux, aime bien parler de temps en temps, aligner des mots, tenir une conversation quoi ... Même si le moment s'y pretait assez mal.

    La pluie tombait toujours, les long cheveux de Peter lui collèrent un peu au visage, ils foncèrent jusqu'à devenir chatain : on était bien loin de son roux naturel. Deux choix s'offrait à lui ; soit aller dans un café et boire une boisson chaude et se secher ou carrément la ramener chez elle tout de suite, s'il elle acceptaitbien sur de lui dire ou elle habitait ... si elle habitait quelque pars. Vu que son état craignait assez, il valait mieux tout de suite aller chez elle ;

    " je vais te racompagner chez toi, guides-moi "

    Peter passait son bras dans son dos pour l'aider à se tenir droite et pouvoir commencer à marcher, puis tournait la tête vers elle ; une copération allait être necessaire.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 17:21

    Le contact de sa main avec celle de l'humain, froide, lui donna des frissons. Mélinda réalisa soudain que ça ne lui était plus arrivé depuis très longtemps, ça, le fait de toucher quelqu'un d'autre. Ca paraissait tellement ridicule, débile, et pourtant... Mais elle ne s'y attarda pas plus longtemps, rassemblant ses forces pour se relever, ne pas tomber à nouveau comme une guigne. Pitoyable, pitoyable, pitoyable. Taggle le cerveau, laisse-moi me concentrer! Sauf que l'alcool qu'elle avait ingurgité ne l'aidait pas à avoir les idées claires. Elle pût tout de même se mettre debout, lentement. L'homme faisait attention à ne pas être trop brusque, chacun de ses gestes était mesuré, si bien qu'elle se trouva enfin sur ses deux jambes. Mais sa vision était encore un peu brouillée et sa tête tournait. Heureusement, il avait prévu la chose et avait passé délicatement une main dans son dos - provocant au passage une nouvelle vague de frissons. Mais Mélinda reprit très vite ses esprits, lorsqu'il lui demanda où elle habitait. Non, c'était impossible, elle était incapable d'accorder sa confiance à un humain à ce point.

    - Genre, t'as cru?

    Bon, après ça elle passait pour une débile qui ne connait pas la politesse. C'était peut-être le cas, d'ailleurs. Mais elle n'avait pas vraiment le temps ni les capacités pour réfléchir à une manière de formuler ses idées plus gentiment. Pitoyable, pitoyable. Ca recommence.
    L'homme se tourna vers elle, elle croisa son regard. D'accord, ce n'était plus un humain, c'était un homme, y avait du progrès, non? Elle comprit qu'elle devrait y mettre du sien, bien qu'elle ne puisse pas faire de miracles. Se concentrant pour tenir debout et avancer - pour faciliter la tâche à son "porteur". Se concentrant aussi pour sortir une phrase pas trop désagréable.

    - T'as pas un autre endroit?

    Elle aurait pû proposer quelque chose, un endroit. Sauf qu'elle n'avait aucune idée d'où aller. Elle préférait laisser le travail de réflexion à quelqu'un d'autre, c'était plus simple. A ce stade-là, elle ne savait plus vraiment ce qu'elle devait faire, où elle en était.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 17:39

    Et déjà, elle recommençait. Elle ne voulait pas qu'on la ramène chez elle, peut être préférait-elle s'exposer dans son état à un tas de gens dans un café, eh bien d'accord. Si c'est ce qu'elle voulait, c'est ce qu'ils allaient faire. Ou alors, tentait-elle encore de faire fuir Peter ? Sans importance, il ne fallait pas s'énerver, ça risquerait de lui faire plaisir pensait le roux, restons ... Civilisé. Même si l'homme commençait doucement à bouillir de l'interieur, mais heureusement pour lui, il savait trés bien se contenir ;

    "D'accord, on va aller dans un café le temps que la pluie passe alors. "

    Mais pour combien temps ? Ca pouvait durer des heures. Les deux jeunes gens commencèrent à marcher, d'un pas moyen ; elle semblait avoir comprit qu'il fallait qu'elle garde sa rancoeur enver le roux de coté, au moins jusqu'à ce qu'elle soit à l'abris ; aprés elle pouvait bien le détester autant que le coeur lui en dit , il s'en ficherait sans doute. Peter avait rarement sans sa vie croisé une personne tellement ...à sujet d'envoyer se faire foutre les gens dans n'importe quelle situation, comme si sa " honneur " ( ou quelque chose du genre ) avait plus d'importance que tout. Le roux ne disait rien en marchant, il était de nature sympathique, mais pas au moins de suporter les sarcasme d'une nana qui a de la peine à marcher ; Les minutes passait difficilement, et la pluie tombait toujours en fine goutte. Cela devenait risible pour l'homme ; ses long cheveux lui collèrent de partout, son pantalon également. Il se rendait compte à ce moment qu'elle était bras-nus, lui proposer sa veste risquait encore de faire aboyer ce chien enragé , que neni (:

    " en prime tu vas attrapé la crève, prend ma veste ."

    Peter stopait la marche pour commencer à retirer sa veste. Se demandant bien quelle allait être sa réaction.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 18:11

    Mélinda avait conscience de l'absurdité de son comportement. Seulement, elle n'y pouvait rien. Jamais elle ne pourrait donner son adresse à un inconnu. Elle était trop méfiante, et elle ne le connaissait pas. Il était clair qu'ils ne pourraient pas rester dehors, la pluie tombait de plus en plus fort, toujours de ces gouttes fines et froides qui formaient comme un rideau autour d'eux. Mais aller chez elle, c'était impossible. Peut-être qu'il allait la guider dans un café, où les gens se foutraient de sa gueule. Après tout, quelle importance? Elle ne pouvait pas tomber plus bas. Quoique... Ou peut-être qu'il trouverait un endroit à l'abri, abandonné de toute vie humaine. Elle n'avait franchement aucune idée d'où il allait l'emmener. Chez lui, peut-être? Ahahah, n'importe quoi. Arrête de divaguer Mélinda, t'es pitoyable. De toute façon il avait pris sa décision, ils iraient dans un café. C'était toujours mieux que de rester sous la pluie.
    Mélinda fut étonnée et reconnaissante de la patience du jeune homme à son égard. Elle se disait que, si quelqu'un lui avait parlé comme elle l'avait fait, elle n'aurait pas été aussi courtoise à son égard. Bon, c'était plus fort qu'elle, elle n'y pouvait rien. Mais lui avait du mérite de rester aussi calme et gentil avec elle. Peut-être qu'elle l'avait mal jugé?
    Soudain il s'arrêta. Il lui proposa sa veste. Décidément, son indulgence n'avait pas de limites. Gênée, Mélinda hésita, s'appuya contre un mur froid pour rester debout, au pris d'un effort considérable. Pourquoi était-elle si mal en point? Une grippe n'arrangerait en tout cas pas son état, elle accepta donc la veste que lui tendait le jeune homme - encore un progrès! Elle se laissa faire lorsqu'il la posa sur ses épaules, sentant immédiatement la chaleur l'envahir.

    - Merci.

    Son ton était encore froid, peu aimable, mais son regard voulait dire tout le contraire. Ils se remirent en route, lentement, Mélinda tentant d'accélerer pour éviter que le jeune homme ait froid, mais trébuchant plus souvent encore. Elle pensait devoir s'excuser de son comportement, mais savait très bien que quelques minutes après seulement, sa vraie nature referait surface et elle le renverrai bouler.
    Mais quelle était vraiment sa vraie nature? Elle l'avait oublié, depuis longtemps déjà. La seule chose qui lui rappelait encore ce qu'elle était, c'était cette petite voix intérieure qui hurlait toujours - Pitoyable, pitoyable, pitoyable. Mais ne criait-elle pas moins fort, à présent?
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 18:29

    Non, il ne l'amènerait pas chez lui, en fait ça e lui était pas venu à l'esprit. Il était persuadé qu'elle allait le prendre mal, et ça pouvait être compréhensible. Quoi qu'elle semblait rangé sa mauvaise humeur, elle acceptait la geste du jaune homme sans râler. - de toute façon il ne l'aurait pas forcé hin, faut pas le prendre pour un cons non plus - Elle tentait même de marcher plus vite afin d'atteindre un café, un abris rapidement : mais ses jambes ne suivaient pas. En y réfléchissant, le roux se disait que ça ne devait pas être l'alcool, mais autre chose, tel que la fatigue ou ne sait on quoi d'autre. La pluie redoublait.

    On pouvait se demander qu'est ce qui faisait agir Peter de cette manière, avec tant de laxisme ; on allait se le demander encore quelques temps. Le temps semblait s'écoulait un poil plus rapidement, ils avançaient dans la rue, jusqu'à que des lettres brillantes aparaissent sur un mur : là était leurs salut, un café comme promis . Ils traversèrent la route et le roux lui demandait une dernière fois ;

    " t'es sûre de pas vouloir que je t'amènes chez toi ? on pourra tout au mieux rester deux ou trois heure à l'abris et aprés ça sera repartie pour la marche sous la pluie. à moins que tu est un autre endroit à me proposer ... "

    Ca ne tentait pas le roux de rester à dégouliner dans un café jusqu'à faire le 2eme round under the rain. Mais apparement il fallait arracher les mots à la bouche de cette jeune femme, dont il ignorait le prénom ôo"
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 19:02

    Les deux jeunes continuaient de marcher sous la pluie, formant un spectacle plutôt risible - le jeune homme servant de reposoir à Mélinda qui, elle, était tendue et tentait de s'écarter au possible pour échapper aux décharges électriques que provoquait le contact entre eux. Son état ne s'améliorait pas, mais il n'empirait pas non plus, c'était une bonne chose, bien qu'elle ait envie de se donner des coups de marteau dans la tête, pensant pouvoir atténuer la douleur. Ils arrivèrent bientôt - enfin - devant une enseigne colorée, un café. Mais l'homme s'arrêta. Ca y est, il revenait à la charge.

    - Tu te fous de moi?

    Elle ne pouvait s'empêcher d'être désagréable, une fois de plus. Alors que cinq minutes auparavant, elle avait envisagé de présenter ses excuses. Mais quand même, ils n'avaient pas marché jusqu'ici pour finalement rebrousser chemin! Et puis, celà faisait tellement longtemps que Mélinda marchait, et son esprit était tellement embrouillé que, même si elle le voulait, elle ne pourrait retrouver le chemin de son appartement, quasiment à l'abandon. Maintenant qu'ils étaient là, ils allaient y rester. Même avec la veste du jeune homme, elle avait froid, et lui-même ne devait pas avoir chaud non plus. Elle voulait se réchauffer, prendre des forces avant de pouvoir rentrer chez elle. Boire quelque chose qui provoquerait cet effet de brûlure maintenant si familier en elle. De plus, un coup d'oeil par la porte entrouverte du café leur indiqua que celui-çi était presque vide. Le jeune homme n'avait sûrement pas envie de rester aussi lontgemps avec elle, dans l'atmosphère pesante qu'elle devait lui inspirer. Au moins, elle ne serait pas la seule à souffrir. Elle n'avait pas le choix. Ou peut-être tenait-elle vraiment à rester un moment encore avec lui? N'importe quoi. Elle ne pouvait s'empêcher d'être désagréable avec lui, avec le monde entier, ça voulait tout dire. Les humains sont bêtes et égoïstes, et l'homme avec qui elle se trouvait était un humain. Que dire de plus? Qu'un sentiment de contradiction n'arrêtait pas de tourner en elle, depuis un moment. Absurde, complètement absurde.
    Sans donner plus d'explications, ils entrèrent dans le café, laissant la pluie dehors et la chaleur les envahir. Aidée du jeune homme, Mélinda se dirigea jusque vers un banc où elle s'assit, épuisée, à bout de force. Elle ferma les yeux un instant, ne tenant plus compte de l'environnement dans lequel elle se trouvait.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 19:18

    Cette fois-ci, la réplique de la jeune fille arrachait un sourire à Peter, ils entrèrent alors. Il l'aidait à l'installer sur une banquette et lui allait sur une chaise pour être face à elle. Ils étaient maintenant au chaud, c'était déjà ça de gagner. Mais ils étaient trempés jusqu'au os au moins, et pour le roux c'était tout bonnement insupportable, il n'aimait pas la sensation que cela procurait ... Il adorait prendre des bains, mais détestait la pluie, c'était tout. Peter passait la dans dans son visage pour y décoller ses cheveux, et mis ceux ci en arrière. Ils étaient au sec, et au chaud. Ils ne restaient plus qu'à attendre ... Le jeune homme envisageait de lui demander son prénom, mais il était presque persuadé qu'elle l'enverait se faire cuir un oeuf, clamant que ' ça ne le regarde pas ' ou tout ce que vous voulez; il s'abstiendrait pour le moment.

    Un serveur arrivait pour leurs demadaient ce qu'ils voulait, ayant froid, le roux optait pour un thé. Il n'aimait pas le café, il avait depuis petit pris l'habitude de boire un thé matin et soir. C'est sûr que ce n'est pas la boisson d'homme par excellence, mais si vous saviez comme il s'en tamponne le coquillard ! L'homme qui prenait la commande se tournait vers la jeune femme qui n'en placait pas une, Peter lui recommandait ;

    " prend quelques chose de chaud."

    même si ça, elle pouvait le trouver toute seule et qu'elle risquait de mal le prendre. Qu'importe, le roux commençait à s'y faire doucettement. Ce sale caractère devait cacher quelques chose, ou pas. C'était toujours dans les habitudes de Peter de vouloir connaitre plus qu'il ne devrait les personnnes qu'il croise, quitte à ce faire tapper sur les doigts !
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 20:07

    Un sourire. Il avait fait un sourire, alors qu'elle l'avait limite envoyé chier. Il était maso ou quoi? Quoi qu'il en soit, sa réaction la fit sourire elle-aussi, intérieurement. Il ne le prenait pas mal, c'était déjà ça. Une fois au chaud, Mélinda fut à nouveau parcourue de frissons. Parce qu'il l'avait lâchée, ou parce qu'elle était encore trempée. Plutôt la seconde proposition. Bref. Ils étaient tous deux assis, Mélinda dans un état proche de la léthargie, le jeune homme dans un calme absolu. Ils étaient là, immobiles, dans un silence qui devenait pesant. Mélinda ne savait quoi dire, elle n'avait tellement plus l'habitude de tenir une conversation depuis que... Heureusement le serveur arriva pour prendre commande. Il prit un thé. Ahahahah *SBAFF*. Mélinda avait l'intention de commander une boisson alcoolisée, pourquoi pas un whisky-coca? C'était le meillur moyen de se réchauffer, non? Elle aimait sentir le liquide brûlant couleur dans sa gorge, l'ivresse du moment, l'insouciance. Non, elle n'était pas alcoolique pour ceux qui se poseraient la question. Autrefois même elle ne buvait jamais une goutte d'alcool. Mais parfois la vie bascule, et on se retrouve sans rien, seule. Bref, elle s'était promis de ne plus y penser, et chassa ces idées noires de sa tête.

    - Quelle bonne idée. Bravo Einstein.

    Non mais genre, elle était mal en point, d'accord. Mais elle était encore capable de réfléchir un minimum. Enfin, plus ou moins. Bon d'accord, un verre de whisky n'était peut-être pas une si bonne idée. Mais elle était libre de choisir ce qu'elle voulait, non?

    - Un café.

    Elle lança un regard noir au jeune homme, dont elle ignorait le prénom, après réflexion. Son attitude de gamine allait sûrement le faire sourire une fois de plus. Tant mieux. Tant mieux pour lui, pour elle. Le silence se réinstalla, le serveur était parti préparer leur commande. Qu'est-ce qu'il faut dire dans ce genre de situation? Pitoyable. Vraiment Pitoyable.
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Peter Walton
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MessageSujet: l   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 20:43

    Ce n'est pas parce qu'il ne le prenait pas mal, qu'il fallait voir ou était sa limite ; c'était un mauvais jeux. Un long et lourd silence s'installait ; le roux n'avait pas envie de se manger ses sarcasmes à la gueule et elle ne semblait pas vouloir décrocher un seul mot sans qu'on lui le demande. Eh bien, tant pis. Ils allaient devoir faire avec, jusqu'à que l'un des deux n'en peut plus de l'autre haha. Le roux se demandait s'il devait partir maintenant... mais d'un coté il n'avait pas l'envie de marcher encore sous la pluie, qui ne faiblissait décidément pas! Le serveur revenait avec les boissons demander.

    Peter touillait un peu son thé, puis il l'apportait à sa bouche pour en boire une gorgée ; merde! il était brulant ! Il grimaçait un peu avant de le reposer sur la table. Le serveur revenait pour apporter la douce ...facture -_-, déjà ? il n'attendait même pas que les deux finissent leurs consomations. Soit, il l'ecartait et s'en occuperait plus tard.

    Le roux se levait pour prendre le cendrier de la table à coté, qui était vide. et avant de l'assoir il vint prés de la jeune femme et fourrait sa main dans la poche droite ... pour en sortir son paquet de clope. Une fois assit, il ne tardait pas à s'en allumer une : longue et blanche, une marque qu'il avait découvert il y a peu de temps. Il tendait son paquet vers la jeune femme pour lui en proposer une. Au moins en fumant ils aurait une occupation pour ne dire mot ... Sortant son briquet de la poche de son jeans, l'homme l'allumait et tirer quelques tafs dessus avant de demander ;

    " au fait, je supose que tu t'en fous, mais je m'apelle Peter. "

    il esperait que même sans lui demander, elle allait bien vouloir lui reveler son prénom.
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Mélinda Weil
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 21:23

    Le silence perdurait, lourd, pesant. Mélinda se sentait mal à l'aise, surtout que le jeune homme assis en face d'elle ne cessait de regarder la porte, ayant l'air de vouloir s'enfuir. S'il ne pleuvait pas, il l'aurait sûrement fait depuis longtemps. Il regrettait certainement de l'avoir aidée, et elle le comprenait. Bordel, comment on fait pour parler avec un humain, ça doit pas être si compliqué. Le serveur revint. L'odeur de café ne lui faisait nullement envie, la dégoûtait même. Elle laissa sa tasse au même endroit, sans y toucher. Le jeune homme ne sembla pas s'intéresser à l'addition. Elle allait devoir sortir son maigre porte-monnaie. Elle lui devait bien ça, il avait été si patient et elle si chiante. Oui, elle était chiante, c'était plus fort qu'elle.
    Lorsque le jeune homme se leva, Mélinda crut qu'il allait partir. La laisser là avec l'addition et ses problèmes. Comme un chien qu'on abandonne au coin d'une rue. Bwarf, son esprit s'égarait trop, il était juste allé prendre un cendrier. Pitoyable. Pathétique, même. Il s'approcha d'elle, elle eut un haut le coeur, des frissons. Qu'est-ce qu'il faisait, au juste? Ah oui, les clopes. Mélinda calme-toi. Il lui tendit son paquet, elle saisit une cigarette. Sans un mot. Elle ne fumait pas, en fait. Ou juste occasionellement. C'était une occasion. Ca la déstresserait, même si ça n'arrêterait pas ses vertiges et son mal de crâne. Enfin, le jeune homme brisa le silence. Tiens, elle aurait presque oublié que les humains avaient des prénoms. Elle-même aurait pu oublier le sien, après un certain temps. Après quelques verres aussi, sûrement, mais ça ne lui était jamais arrivé. La jeune femme se concentra pour répondre quelque chose d'agréable, pour changer. Lui-même semblait avoir abandonné la partie, classant Mélinda dans la catégorie "chiants", avec qui il ne valait même plus la peine d'être courtois. Il se trompait. Elle ne s'en foutait pas vraiment, en fait. Le qualifier de "jeune homme" ne lui suffisait plus, étrangement. Il n'avait pas grand chose à voir avec les autres humains, d'ailleurs. Etrangement, cet homme - Peter - était une antithèse à lui seul.

    - Moi c'est Mélinda.

    Elle avait fait tomber le voile. Ca la gênait, elle n'aurait pas dû. Après tout, elle ne savait rien de lui. Ah ben si, son prénom. Ca ne voulait rien dire. Elle était méfiante, encore et toujours. Peut-être trop? Après tout, il l'avait aidée. Il fallait qu'elle arrête de réfléchir, mais comment? Le barman ne voudrait pas nous payer un verre, par hasard? Un whisky-coca, pour moi, merci. N'importe quoi! Oui, n'importe quoi, mais que pouvait-elle y faire? Elle était partagée entre de multiples sentiments, des contradictions, sa tête bouillonnait. Ca en devenait presque insupportable.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeDim 10 Mai - 22:43

    Mélinda. Il connaissait son prénom maintenant... Peter posait le briquet sur la table pour qu'elle puisse s'allumer la cigarette qu'il lui avait offert. Il se sentait un peu dépassé par les évenement ; il ne savais pas trop quoi raconteren fait ... D'habitude il avait de la conversation avec les filles ... Ca devait être parcequ'il lui était rarement voir jamais arrvé de tomber quelqu'un qui semblait être aussi compliqué qu'elle. Elle avait un effet repoussoir par sa façon de parler, mais en considérent que c'est attaque était plus subit que volontaire ... Quoi qu'il en soit, elle était intéressante.

    Le roux tirait quelques taffs pendant sa reflexion, le regard toujours sur cette porte. Le chaleur du café l'avait atteint, il secher trés lentement. D'ailleurs, ses cheveux en sechant reprenait leurs couleurs naturels : roux. Bien que cette couleur ne soit pas au gout de tout le monde, l'idée de les teindre ne lui était jamais passé par la tête . Que de probleme capilaire ... Peter reposait son regard sur Melinda, et quitte à ce faire à nouveau rembarrer, il lui demandait ;

    " ça va , mieux ? "

    Il tirait une dernière fois sur sa clope avant de l'écraser dans la cendrier. Maintenant un sale gout de tabac était dans sa bouche... Il buvait une gorgée de son thé qui avait eu le temps de se refroidir un peu. Le roux se disat qu'il fallait trouver un sujet de discussion , mais les idées ne venèrent pas ... Il lever les yeux vers l'horloge juste au dessus d'eux, il était au environs de 23 heure. Peter ne voulait pas passer sa soirée à se morfondre, il terminait donc son thé qu'une traite et rappelait le serveur pour comander une bière, peut être que la brune se joindrait à la commade vu qu'elle n'avait pas toucher à son café.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeLun 11 Mai - 18:40

    Toujours ce silence. Mélinda avait l'habitude de vivre avec, mais seule. Maintenant qu'elle se trouvait en compagnie de quelqu'un d'autre, ce silence tant apprécié devenait gênant, rendant l'atmosphère plus lourde encore qu'elle ne l'était. Mais impossible pour elle de trouver quelque chose à dire, alors elle se contentait de regarder dans le vide, sans penser à rien - elle se l'interdisait - et tirant de temps en temps sur la cigarette que lui avait offert l'homme. Peter. En y réfléchissant, ce prénom ne lui allait pas trop mal. En ce moment, il paraissait pensif. Ces cheveux reprenaient lentement leur couleur d'origine, un roux plutôt clair auquel Mélinda n'avait encore pas fait attention. Elle ne l'avait d'ailleurs pas vraiment regardé. A quoi bon? Lorsqu'il reprit la parole, elle eut un brusque sursaut, ne s'attendant pas à ce qu'il brise le silence.

    - Ouais.

    Hésitation. Allez, fais un effort Mélinda.

    -Merci.

    Elle était presque sèche, c'était déjà ça. Ses cheveux, frisés par l'humidité, avaient retrouvé leur teinte brune aux multiples reflets et ses vêtements étaient à peine humide. Elle avait un peu moins froid, mais préférait garder la veste sur ses épaules, qui dégageait une odeur assez étrange, envoutante, et une chaleur dont elle ne voulait pas se passer. Néanmoins, elle se sentait toujours très faible et avait encore le vertige à chacun des mouvements qu'elle faisait. Elle se demandait d'ailleurs quand ça allait cesser afin qu'elle puisse enfin rentrer chez elle. Ce n'est pas que la compagnie du jeune homme lui déplaisait, enfin, pas vraiment, mais elle s'était déjà assez donnée en spectacle pour la soirée.
    Elle tira une nouvelle fois sur sa cigarette lorsque le jeune homme rappela le serveur. Il commanda une bière. Mélinda jeta un coup d'oeil à sa tasse de café, intacte. Elle n'y toucherait pas. En revanche, une bière... Ce n'était pas vraiment ce qu'elle espérait, mais c'était mieux que rien, et elle ne voulait pas passez pour une alcoolique irresponsable et insouciante de sa santé. Elle fit un bref signe de tête pour indiquer au serveur qu'elle prenait la même chose, puis termina sa clope. Ce mouvement trop brusque (x__X) provoqua un nouveau vertige, et elle dut fermer les yeux un instant pour reprendre ses esprits, en espérant que Peter n'avait rien remarqué. Décidément, elle était toujours aussi pitoyable...
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeMar 12 Mai - 19:27

    La brune se joignait à la commande et prenait une bière à son tour, alors qu'elle n'avait même pas commencer son café. Peter se demandait si elle ne l'avait pas juste prit pour qu'il lui fiche la paix ; d'ailleurs il se demandait même s'il n'était pas un peu trop collant. C'est vrai, c'était une inconnue... Les raisons qui l'avaient pousser à l'aider était purement obscures, il n'aimait pas ce sentir inutile. Mais peut être qu'il en fait plus que nécessaire...

    * hmm ... ou est la limite ? *

    Mais ce doute fut vite envolé ; en levant les yeux vers elle, Peter s'apercu qu'elle n'était pas du tout sur pieds. Elle semblait être victime de différents maux. Il ne pouvait pas encore la laisser, elle était trop mal pour ça ... Mais il était sûr et certain que ça , Mélinda ne l'avouerait pas. Le roux devait donc trouver une solution pour l'aider et pour qu'elle accepte de ce faire aider ... Il tentait une autre approche ;

    " t'as envie de manger quelque chose ? je suis affamé ! "

    Si elle n'était pas mal à cause de l'alcool, peut être avait-elle faim tout simplement, trés faim . Il espérait que ce soit ça, se demandant de plus en plus ce qui pouvait tracasser la brune.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeMar 12 Mai - 20:36

    Sentant ses vertiges diminuer, Mélinda rouvrit les yeux. Elle crut tout d'abord que le jeune homme l'observait, mais il avait plutôt l'air pensif. Si seulement elle pouvait lire dans les pensées des gens, des humains. Elle ne savait pas trop ce qu'elle y trouverait, mais ça pourrait être intéressant. Comme en ce moment-même. Le grand roux pensait-il à un moyen de s'enfuir au plus vite? S'intéressait-il à sa propre personne, fidèle à la nature de l'Homme? Ou peut-être ne pensait-il à rien, strictement rien, le Néant. Difficile à dire. N'empêche qu'elle aurait bien voulu savoir.

    La jeune femme se concentra sur les environs, balayant le café du regard. Il était de style plutôt classique, avec des tables et des chaises en bois, tout comme le bar. L'espace n'était pas très grand, mais renvoyait une ambiance plutôt conviviale, malgré l'absence de clients - il faut dire qu'il était tard, et qu'à cette heure-ci les jeunes de la ville préféraient se rencontrer dans divers bars et discothèques. Les murs jaunis par le temps étaient couverts de multiples tableaux ayant rapport avec la nature ; la plage, un champ de blé, un vase rempli de roses rouges, ... A bien y réfléchir, le tout paraissait un peu rustique, on se serait plutôt cru dans un café en pleine montagne, au milieu des chalets et des pistes de ski. C'était plutôt agréable et reposant. Ayant observé les moindres recoins de l'endroit, Mélinda fut forcée de se concentrer à nouveau sur le jeune homme, qu'elle avait volontairement laissé de côté au profit de l'environnement.

    Ce fut sa voix qui la ramena, une fois de plus, à la réalité. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment si elle avait faim ou pas. A priori, non. Elle se sentait plutôt nauséeuse et craignait de ne pas pouvoir avaler quoi que ce soit. Bien que ça lui aurait redonné, peut-être, quelques forces. Ou pas. Après s'être séchée et reposée quelques minutes, elle aurait dû se sentir mieux. Mais ce n'était pas le cas, et de la nourriture ne lui servirait sûrement à rien. Elle refusa donc la proposition.

    - Non, merci.

    Bon, elle avait dit "merci", quand même. Deuxième fois de la journée. Deuxième fois de sa vie, peut-être. Certes, elle ne l'avait pas dit du ton aimable que prennent les gens lorsqu'ils déclinent une invitation - son ton était plutôt dur, absolument pas différent de celui qu'elle avait depuis le début de la soirée - mais elle l'avait dit. C'est ça, être poli, non? Peut importe la manière dont on le dit. Le jeune homme - Peter, c'est ça, j'oublie toujours qu'il a un prénom - y décelerait sûrement une marque de dégoût, de rejet, de haine - appelez-ça comme vous voulez. Elle avait sa conscience pour elle.
    Complètement ridicule. Au point où elle en était, elle devait même se chercher des excuses pour se prouver qu'elle était une "gentille fille". Ce qu'elle n'était pas de toute évidence. Du moins, pas extérieurement. Bref. Comme la "gentille fille" qu'elle n'était pas, elle ignora carrément la deuxième partie de la phrase du jeune homme. S'il avait faim, il n'avait qu'à se commander quelque chose, ce n'était pas son problème.

    Le serveur leur apporta leurs bières. Résolue à y goûter, Mélinda tendit le bras - difficilement - au dessus de la table pour saisir son verre. Elle y trempa délicatement les lèvres, soucieuse de ne faire aucun mouvement brusque, ce qui pourrait lui créer de nouveaux vertiges. L'acidité de la boisson lui brûla la gorge, puis l'estomac. Elle n'aimait pas vraiment la bière, pas plus que ça. Mais elle en aimait l'odeur, étrangement. Et puis, l'alcool la réchaufferait rapidement, elle irait sûrement mieux après. Du moins, elle l'espérait. Elle reposa son verre sur la table et posa son regard sur le roux, sans rien dire. Il allait sûrement trouver autre chose à dire, il était doué pour ça.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeMar 12 Mai - 21:49

    Peter se faisait une fois de plus rembarrer. Décidément il ne comprenait rien à cette fille. à partir du moment qu'il c'était intéressé à elle, il se faisait jeter , et dés qu'il commençait à en avoir ras le bol, la brune montrait un semblant de gentillesse. Le roux n'était apparemment pas ce qu'il pensais être ; c'est à dire un type sympa. Peut être était il plus égoiste qu'il le paraissait. Que neni ce disait-il. Demain tout ça n'aura plus d'importance.

    Les bières arrivaient.lui, par contre aimait cette boisson, peut être parceque ce n'était pas exessivement chère ... Aller savoir, ayant une décsente facile l'homme l'entamait de moitié en deux ou trois grandes gorgées avant de ce sortir une seconde cigarette. Il y avait des moments ou il était capable de ne pas fumer un seul de ses cylindres de tabac, et le suivant il ne pouvait s'enpecher de se faire tout le paquet. C'était ... selon son humeur.

    " d'accord."

    Peter tirait de longue taff, de grandes. Sauf que cette fois-ci il s'amusait à faire des rond en expirant la fumé. Et oui, il n'avait que ça à faire ! ohoh ! Le roux ne savait résolument pas de quoi parler ... Mélinda lui parraissait tellement compliquée , hors d'atteinte. Entre deux taff de sa cigarette, il buvait une gorgé de bière. Le houblon devait lui monter à la tête, puisqu'il se mit à raconter des choses, qui n'avaient pas forcément d'importance ...

    " je me souviens ... quand j'allais au lycée ... je passais mon temps à fumer et à boire dans les champs. y'a pas une seule étendue d'herbe dans cette foutue ville ... "

    Il se parlait un peu à lui même, surtout que Mélinda ne pourrait trop rien répondre à ça. En même temps, il tournait un peu sa chaise pour qu'elle soit perpendiculaire à la table ; ainsi il pourrait voir la brune, et l'évolution de la pluie par la fênetre. ça ne se calmait pas vraiment ...

    " on risque d'être ici encore un moment"
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeMer 13 Mai - 14:17

    Ca faisait à peine cinq ou six minutes que Peter avait fini sa première clope, qu'il en reprenait déjà une deuxième. C'était le genre d'attitude que Mélinda ne comprenait pas. Une de temps en temps, pour déstresser, décompresser, elle n'avait rien contre. Mais à partir d'un certain point, ça tenait plus du fait d'attirer l'attention. Ou de la dépendance. Grande erreur, il ne fallait jamais dépendre de quoi que ce soit, car alors commencait la descente aux enfers. La jeune femme avait été dépendante d'une personne, et ça, elle le regrettera toute sa vie. Si seulement elle ne s'y était pas attachée.
    Mais en plus de la cigarette,, avec la fumée de laquelle il s'amusait à faire des rons - waw, génial x___X - le roux semblait vouloir finir sa bière le plus rapidement possible. Elle en ignorait la raison et ne releva pas, continuant de tremper régulièrement ses lèvres dans la boisson alcoolisée. Mais il reprit rapidement la parole. Elle en était sûre, il ne pouvait s'empêcher de trouver quelque chose à dire pour briser le silence. Bien qu'elle n'en soit pas ravie, elle lui en était quand même reconnaissante. Elle appréciait le silence quand elle était seule, mais en compagnie de quelqu'un d'autre, il devenait vite pesant, étouffant. Bref, elle tenta une réponse simple, histoire de ne pas le vexer en ne disant rien.

    - C'est le principe d'une ville.

    S'il voulait de l'herbe, il avait qu'à aller à la campagne. Genre, les villes ça a jamais été réputé pour ses grandes étendues d'herbe verdoyante. Pourquoi était-il encore ici, dans ce cas? En même temps, s'il n'avait pas été là, la jeune femme serait peut-être encore seule dans une ruelle sombre, à cette heure-çi. Elle n'avait encore pas envisagé les choses de cette façon. Peut-être avait-elle été trop dure avec lui? Mais elle n'y pouvait rien, elle était comme ça. C'est ce qu'on dit... Oui et alors? Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait plus traîté avec l'autre partie d'elle-même, la Mélinda heureuse et bien dans sa peau. Elle l'avait presque oubliée, cette fille-là. Comment pouvait-elle se comporter autrement?

    Mais, lorsqu'il reprit la parole, le ton de Peter avait changé. Il semblait déçu, résigné. Il regardait la pluie comme s'il s'agissait d'un fléau. Il avait l'air pressé de partir. Du moins, c'est l'impression que Mélinda en avait. Elle espérait se tromper. Dans le doute, elle préféra s'assurer des pensées du jeune homme.

    - Ca t'embête, hein? Laisse tomber, t'as qu'à partir, je me démerderai.

    Autant de mots prononcés à la suite, celà relevait presque du miracle. Mais Mélinda commençait à être angoissée. Elle ne pensait pas être désagréable au point de le faire partir, ce n'était pas son but. En général, les gens ne restaient pas longtemps en sa compagnie, mais c'est parce qu'elle ne voulait pas qu'ils restent. Là, c'était différent. La perspective de se retrouver seule dans ce café, à moitié inconsciente et sans savoir dans quelle partie de la ville elle se trouvait exactement l'horrifiait. De plus, le serveur du café commençait à lever les chaises inoccupées et à les poser à l'envers sur les tables. Son bar était propre et les lumières du fond étaient éteintes. Il n'allait pas tarder à fermer boutique. Non, vraiment, elle ne pouvait pas rester seule, et le temps pressait.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeJeu 14 Mai - 18:58

    Pas bête ... Certes Peter avait eu le choix de la ville ou il allait habiter. Mais il c'était dit qu'il trouverait un boulot plus facilement en ville, et ferait aussi des rencontres plus facilement . Au bout du compte... Il travaillait comme vendeur à la boutique de jeux vidéo - alors qu'il s'en fichait un peu des jeux vidéos - et niveau rencontre ... La dèche,à croire que le roux était plus repoussoir qu'autre chose. Que neni ! nous savons tous que la societé est tissu de conneries et d'autre choses bien plus crapuleuses, détestables et gerbantes. Est- ce que Mélinda pensait comme lui ? Il ésperait que oui, au moins il seraient deux à penser pareil. Il écrasait sa clope et mettait le paquet dans la poche de son jeans ; Peter ne voulait pas ' trop ' sentir la fumée froide. En relevant les yeux vers elle, la brune disait quelque chose ... ça y est, il l'avait aidé et elle le jetait maintenant ?

    " je t'emmerde c'est ça ? "

    Du moins, il le prenait comme ça ... Cette soirée était étrange pour lui... Il était à la fois mordu par la curiosité que faisait naitre la jeune femme en lui et aussi par un sentiment de bassesse. Ses deux émotions se mêlaient l'une à l'autre, s'embrassant. Mais c'était comme l'eau et l'huile ; impossible de les mettre d'accord L'une prenait le dessus, puis l'autre. à vrai dire, Peter avait aussi son coté chiant.(merdique pardon)
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeJeu 14 Mai - 19:24

    L'ambiance devenait peu à peu électrique. Ce n'étais pas dans ce sens-là que Mélinda avait voulu s'exprimer, au contraire. Non, il ne l'emmerdait pas, pas vraiment. Mais ça, elle ne l'admettrait jamais. Tout comme elle ne pouvait pas mentir, de peur de se retrouver seule au beau milieu de la ville à minuit passé et sous la pluie. Par conséquent, elle pris bien soin de ne pas répondre à la question posée par le roux, en formulant une autre phrase interrogative, plus subtile.

    - Ou alors c'est le contraire?

    En effet, elle avait bien compris que le jeune homme ne supporterait plus très longtemps son caractère exécrable. Elle se demandait même pourquoi il ne s'était pas encore enfui en courant. La pluie, peut-être. Sûrement. Quoi qu'il en soit, elle allait devoir apprendre à se contrôler. Si seulement elle en était capable. Elle détestait les humains, c'était bien connu. Pourtant, le jeune homme qui se trouvait en face d'elle avait quelque chose de particulier, impossible à décrire. De plus, c'était le premier depuis longtemps qui n'ait pas laissé tomber la jeune fille après lui avoir parlé plus de cinq minutes. Peut-être était-elle enfin tombée sur quelqu'un qui pouvait la supporter...

    Le serveur du café s'approcha lentement d'eux, leur disant qu'il comptait fermer boutique dans un petit quart d'heure. Mais Mélinda n'était pas sûre d'être capable de marcher, ni de retrouver son appartement. Tant pis, il le fallait bien. Elle finit sa bière d'une traite, ferma les yeux quelques secondes, pour reprendre ses esprits. Puis elle se redressa et entreprit d'enlever la veste du jeune homme pour la lui rendre, se préparant à respirer son odeur pour la dernière fois. Bientôt, toute cette soirée ne serait plus qu'un mauvais souvenir.
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MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeJeu 14 Mai - 20:15

    Cette fille avait l'art de mettre Peter dans un faux énervement. Il n'y a même pas deux secondes, l'envie de se casser était plus que présente. Maintenant, pour rien il ne partirait : elle l'intriguait de trop ... Un jour, un homme a dit " Différence engendre haine ". A ce moment même, le roux trouvait cette citation bien vrai. Mélinda semblait être quelqu'un de différent... de plus inaccesible. et sa rendait en parti Peter nerveux. Lui qui pensait s'en foutre au debut de cette soirée se retrouvait comme pieger. Ils étaient sur le point de se séparer, vu que le café allait fermé ses portes d'ici peu. Déja ? le temps était passé vite finalement . Ce qu'elle lui avait dit ... Ce jouait elle de lui ?

    Le roux se levait de sa chaise, il sortait un billet de sa poche et la posait dans la coupelle où il y avait le ticket de caisse. Le billet seul suffirait à payer tout ce qu'il avait commander, c'est à dire, un thé , un café et deux bières. Le serveur aurait même assez de pour-boire pour aller s'acheter un malabar ! Le pluie tombait encore. Pour le roux, ce n'était pas correct de laisser Mélinda seule aprés l'avoir raccompagner une partie de la soirée, et les paroles qu'elle lui avait dites laisser croire qu'elle ne voulait pas que le roux la laisse, pour le moment du moins.

    " il pleut encore, laisses moi te raccompagner chez toi. "

    il y tenait apparement, mais ses seuls mots ne devaient pas laconvaincre des masses, mais s'il en rajoutait de trop, il prenait le risque ... d'en faire trop justement.

    " pour être sûr que tu ne tombera plus dans la rue"
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Mélinda Weil
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Le goût amer de la solitude. Empty
MessageSujet: Re: Le goût amer de la solitude.   Le goût amer de la solitude. I_icon_minitimeSam 16 Mai - 12:51

    Tendue, Mélinda attendait une réponse à sa question. Mais elle ne vint pas. Elle devait vraiment l'emmerder, comme il disait, et Peter ne voulait pas - n'osait pas? - le lui avouer. Il était gentil, après tout, ce n'était sûrement pas le genre de personne qui se croit supérieur aux autres en se permettant de les dénigrer, mais plutôt celui qui se dévoue aux autres. Du moins, c'était l'impression qu'il donnait, mais peut-être n'était-ce qu'un mur, derrière lequel il se cachait. Mélinda aussi secachait, derrière un masque qui était là depuis tellement longtemps qu'elle avait oublié qu'elle le portait. Tellement longtemps qu'on le confondait avec son vrai visage, à tel point qu'elle-même ne savait plus faire la différence.

    Son impression au sujet du jeune homme se renforça, lorsqu'il paya leurs consommations sans un mot, sans tenter d'en retirer un quelconque honneur ; de la simple galanterie. Pas si égoïste que ça, l'humain. S'était-elle trompée sur le compte de l'humanité? Ou le roux faisait-il juste exception? Le temps où elle l'appelait "l'humain" semblait déjà si loin. Mais pourtant, qu'est-ce qui avait réellement changé depuis le moment où elle s'était écroulée dans la rue? Ou plutôt, qu'avait-il fait de si extraordinaire pour remettre en question toute les certitudes de la brune? Enfin, peut-être qu'elle faisait fausse route depuis le départ. A force de se cacher, on en vient à se couper du monde.

    Le roux proposa donc de la ramener chez elle. Il poussait sa patience à l'extrême, là ; personne ne pouvait être attentionné à ce point. Peut-être qu'elle ne l'emmerdait-elle pas autant, après tout. Dans le cas contraire, il était vraiment masochiste. Comme il voudrait. De toute façon, Mélinda allait refuser, elle s'était déjà rendue suffisamment ridicule pour la soirée, inutile d'en rajouter. Seulement, il ne semblait pas décidé à accepter un refus et ça, elle ne s'y attentdait pas vraiment. Contre toute attente, la seconde remarque du jeune homme ne provoqua pas en elle un accès de colère. Au contraire, ce ton sarcastique et moqueur - ou pas? - lui arracha même un - léger - sourire. Elle-même n'en revint pas, et cette attitude inattendue et involontaire la décida.

    - D'accord.

    Sauf qu'elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle était, qu'il faisait nuit et que, par conséquent, elle n'était pas sûre de retrouver son chemin. Mais ça, pas question de l'avouer. Inutile d'avoir l'air plus cruche qu'elle ne l'était, plus pitoyable. Ils allaient sortir, sous la pluie, et puis... Elle aviserait sur le moment. Elle trouverait sûrement quelque chose de familier qui lui donnerait une indication sur la situation géographique de son appartement par rapport à l'endroit où ils se trouvaient. Mais elle y réfléchirait plus tard, il était temps de partir. Prenant son courage à deux mains, elle tenta de se lever. Tentative concluante, pour une fois. Elle dût se tenir à la table quelques secondes, le temps que sa vision redevienne normale, mais elle tenait debout. Elle rajusta la veste de jeune homme sur ses épaules, se demandant si elle devait la lui rendre ou non. Après tout, s'il la voulait, il la lui demanderait. Sauf qu'il était trop gentil et attentionné pour ça, non?
    La jeune femme se sentait encore très faible, et ignorait si elle parviendrait à marcher longtemps. De plus, elle avait été tellement désagréable avec le roux qu'elle se doutait que l'accompagner serait déjà un énorme sacrifice de sa part, et qu'il n'était pas du tout dans ses intentions de lui servir de béquille. Bon, le plus important était avant tout d'essayer de se repérer. Elle savait qu'ils se trouvaient quelque part dans le quartier Nord. Son appartement était loin, c'était la seule chose qu'elle savait. Maintenant, en ce qui consernait la direction à prendre... Surtout qu'elle n'avait jamais eu un sens de l'orientation très développé. Elle se dit que la meilleure chose à faire était peut-être de prendre un taxi et lui indiquer son adresse. Mais, dans ce cas, Peter ne lui serait plus d'aucune utilité, et il rentrerait chez lui. Fin de l'histoire. Mais Mélinda n'aimait pas les histoires trop courtes, elle ne la laisserait pas se terminer aussi vite - inconsciemment ou non.
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