Urban Whirl
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| | | Nuit d'orage ( terminé (: ) |  |
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Peter Walton
Monsieur Roux.
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 |  Sujet: Nuit d'orage ( terminé (: )  Dim 17 Mai - 23:50 | |
| ( y'a bien l'hopital, mais ... non < !)
Ce n'était pas la première fois que Peter se retrouvait face a une personne qui a perdue connaissance, mais à chaque fois cela déclenchait chez lui une panique difficilement contrôlable. Mais qui, de pars les circonstances difficiles devait ne pas rendre les choses les plus compliquées ... Devait il l'amener à l'hopital ? si ça se trouve, elle se reveillerait juste dans quelques minutes ... ou c'était bien plus grave que ça. Il n'en savait rien. L'hopital était loins, et ils risquaient de devoir attendre longtemps dans la salle d'attente avant que quelqu'un ne s'intéresse à eux. Attendre ? Non ... Pas une seule seconde, non. C'était décidé ; le roux allait chez lui, et si ça n'allait pas mieux d'ici une heure, il appélerait une ambulance. C'était certes ... prendre un risque, mais le jeune homme s'auto persuadait que ce n'était rien, que d'ici quelques minutes, elle reviendrait à elle ...
Il marchait en la portant ; aussi vite qu'il le pouvait tout en gardant son équilibre - c'était pas le moment de se crouter -. La pluie était de plus en plus fine ; comme de petits aiquilles piquant la peau. Les rues défilaient, sans croiser un seul taxi. C'était bien le jour ! Le roux les maudissait. Ils pullullaient les jours où nous en avons pas besoin et pas un seul de libre pour une veritables urgences. Peter continuait de parler à Mélinda, peut être que même inconsciente elle arriverait du moins à attendre un grésiment, preuve qu'on ne la laisse pas seule. Il est vrai que les gens dans le coma entendent ce qui se dit autour d'eux, mais est ce qu'elle entendait ce qu'il lui disait ? Il s'en mordait les doigts, peut être aurait il mieux fait de la laisser dés le départ, elle serait rentrer chez elle ...
Sans importance. Maintenant, il devait s'occuper d'elle. Le mal était fait, il devait être soigner. Les minutes passaient tellement lentement ; non pas comme au debut de soirée, là elles semblaient vraiment interminables, comme si soixsantes secondes n'étaient plus necessaire mais bien plus ... Il marchaitn marchait. trottinait presque ; il était si loin que ça son appartement ?! Sortir, sortir de ses rues étroites et dégoulinantes. Réveiller Mélinda, la secher, lui demander qu'est ce qu'elle a bien pu faire pour tomber dans les pommes. Mais que se ne soit pas important.
Au bout d'environ quinze terribles longues minutes, l'homme arrivait avec Mélinda devant son appartement. Sans attendre, il entrait et se précipitait vers l'assenceur. Deuxième étage. Appartement à gauche. Encore bordélique à cause de l'enménagement. Qu'importe ... Ding. Ils étaient à l'étage. Trois pas à faire avant d'être devant la porte, sortir la clé de sa poche, tout en tenant la jeune femme ... Et enfin, semi délivrance ! ils étaient dans l'appartement. Aprés un court slalome entre les quelques cartons qui trainaient encore par terre, Peter posait l'inconsciente sur son canapé. S'agenouillant à coté d'elle, il lui tapotait doucement la joue tou en continuant ses litanies pour qu'elle sorte de cette état ;
"Mélinda, reveilles-toi allé ... Allé ! "
Plus, il ne pouvait pas faire. Il passait l'une de ses mains sur son crane pour voir si elle ne c'était pas blessée pendant la chut, mais il lui semblait - et bien heureusement - ne pas avoir vu de sang ...
( un poil trop dramatique, pardon lol)
Dernière édition par Peter Walton le Mer 5 Aoû - 13:27, édité 1 fois | |
|  | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Lun 18 Mai - 21:47 | |
| A moitié - ou complètement, difficile à dire - Mélinda percevait tout ce qui l'entourait de manière plutôt étrange, comme si elle se trouvait dans une bulle. Elle sentit tout d'abord qu'elle s'était fait mal, mais sans vraiment ressentir la douleur. Elle se souvenait aussi avoir senti la chaleur d'un corps et son odeur si agréable, la même qu'elle avait senti sur la veste qu'elle avait sur ses épaules, mais en plus concentré, plus envoûtant. Elle avait quitté le sol. C'était tout se dont elle se souvenait. Le reste était tellement flou qu'elle se demandait si elle l'avait vraiment vécu ou s'il ne s'agissait que de son imagination, que d'un rêve. Une voix, de l'eau ruisselant sur son visage, ses cheveux, une légère brise. Puis plus rien, ou presque.
Lorsqu'elle reprit connaissance, elle était complètement déboussolée. L'environnement n'avait plus rien d'une ruelle sombre et arrosée par la pluie. Au contraire, elle se trouvait dans se qui semblait être... Un appartement! Paniquée, elle se demanda qui avait donc pu la ramasser dans la rue pour la ramener chez lui. Que s'était-il passé? La jeune femme avait mal à la tête, elle ne parvenait pas à réfléchir. Le trou noir. Elle se redressa brusquement et aperçut Peter, agenouillé à côté du canapé sur lequel elle reposait, dans une pièce remplie de cartons. Il venait probablement d'emménager, ou alors il s'en allait. Quoi qu'il en soit, se savoir chez lui, avec lui, en sécurité la soulagea au plus haut point.
Mais elle était loin d'être rétablie et elle dut se rallonger, en proie à de nouveaux vertiges, toujours aussi violents. Elle aurait voulu dire quelque chose, prononcer un mot, ou deux, mais elle ne savait pas quoi dire. Elle se sentait toujours aussi pitoyable, allongée ainsi, les cheveux trempés. Ils avaient du passer pas mal de temps dehors. De toute évidence, le roux l'avait portée. Elle tourna lentement la tête vers lui et croisa son regard. Elle se sentait toujours faible. Incapable de trouver quelque chose à dire, elle reporta son regard sur le plafond et ferma les yeux. Elle savait que le jeune homme allait dire quelque chose. Il trouvait toujours les bons mots, dans toutes les situations. Il n'était pas fermé du monde entier, lui au moins.
[Nan nan, c'est nickel. Contrairement à... Moi xD]
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Ven 22 Mai - 16:19 | |
| Mélinda était sortie apparemment de son inconscience : elle se redressait et regarder autour d'elle juste avant de se recoucher... Ça rassurer un peu le jeune homme, mais pas plus que ça : elle ne disait mot et semblait toujours si mal. Devait il l'emener à l'hopital ? Vraiment, il ne voulait pas. Il n'aimait pas ses endroits... Elle était trempée. Peter se levait et se dirigeait vers la salle de bain pour lui chercher une serviette de bain. Sauf qu'il n'avait aucune idée de où elles étaient, c'était son colloc qui s'était occupé de cette partie ...
Le roux ouvrait tous les tirroirs et les armoires pour trouver ce qu'il cherchait. Au bout de quelques minutes, aprés avoir chercher dans tout les recoins, il en trouvait une. Une fois le précieux en main, il retournait prés de la brune. Dans un premier temps il lui sechait le visage, puis aprés lui mettait la serviette sur le corps. Peut être qu'au moins ça absorberait un peu de l'eau de ses vêtements... Il reprenait ses litanies ;
" Mélinda, tu m'entends ? dis un truc ... tu t'ai évanoui, je t'ai ramené chez moi..."
Il se disait qu'en lui parlant, elle finirait bien par se sortir réellement de cet état fort inquiétant. Dehors, l'orage grondait encore ; la pluie tappait les vitres de l'appartement ... Vu le retournement de sutiation, cette nuit serait encore longue, trés longue. Et personne pour aider , le colloc c'était fait la malle ce soir. Peter se mordait la lèvre inférieur : comment pouvait on être aussi naze face à une situation pareil ? Le roux lui frottait doucement les bras à l'aide de la serviette pour la secouer un peu.
* bordel ...*
N'ayant plus que ça à faire, Peter devait continuer son monologue, pour la faire réagir... Mais pour le moment il ne se passait pas grand chose ;
" on est au sec ici. ... reprend toi, allé! "
décidément, il ne savait pas quoi faire de plus. Quelle situation à la fois embarassante parcequ'elle est une quasi inconnue et stressante ... car il ne savait nullement ce qu'il lui arrivait.
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Ven 22 Mai - 18:36 | |
| Mélinda frissonnait. Ses vêtements étaient humides, il devait beaucoup pleuvoir dehors, si on en croyait le bruit que faisaient les nombreuses gouttes lançées contre les fenêtres de l'appartement. Elle eut d'autant plus froid lorsque Peter s'en alla, sa chaleur n'étant plus à ses côtés pour la réchauffer. Mais il revint quelques minutes plus tard et la jeune femme put resentir la chaleur de son corps à ses côtés. Elle se sortait eu à peu de son état d'inconscience, du moins elle en avait l'impression. Elle entendit la voix de Peter. Celle-çi tremblait, le roux semblait paniqué. Mélinda ne parvenait pas à saisir le sens des mots qu'il prononçait, elle entendait juste le timbre de sa voix. Se doutant qu'il s'inquiétait pour elle, elle voulut lui dire quelque chose, le rassurer. Mais même ça, elle n'y arrivait pas, elle n'en avait pas la force.
Qu'est-ce qui lui arrivait? Elle n'était pourtant pas d'une nature faiblarde, elle n'était quasiment jamais malade. Ou du moins elle ne l'avait jamais été à ce point. Elle ne parvenait même pas à se souvenir de ce qui avait pu être la cause de son état. En tout cas, elle avait eu de la chance de tomber sur Peter, vraiment. Sans lui, elle serait sûrement encore dans la rue, sous la pluie. Et elle avait été plus que désagréable avec lui, quelle conne! Pourtant il était toujours là, et il s'inquiétait pour elle alors qu'il aurait très bien pu la laisser se débrouiller toute seule. Et le pire, c'est qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas s'empêcher de le renvoyer chier, plus tard.
Mais en attendant, la chaleur de l'appartement, de la serviette et du roux qui se trouvait toujours à côté d'elle avaient fait leur effet. Elle ne tremblait plus et elle était presque sèche, si ce n'est que ses cheveux étaient encore humides et, par conséquent, formaient des boucles plus noires que brunes. Elle avait l'impression d'avoir repris des forces. Si seulement elle pouvait aller mieux, d'un coup, tout de suite. Peter continuait de lui parler, il semblait vraiment paniqué.
- Ca va...
Elle avait prononcé ces mots du bout des lèvres, presque murmuré. Mais elle y était parvenue, signe qu'elle allait vraiment mieux. A cet instant, tout ce qui comptait, c'était de rassurer le roux. Il n'avait pas à s'inquiéter pour elle, elle n'en valait pas la peine.
La jeune femme avait ouvert les yeux, la lumière l'aveuglait, cependant elle luttait pour les garder ouverts. Elle tenta de se redresser, mais elle était encore trop faible pour un tel effort. Elle abandonna très vite et se contenta de tourner la tête, lentement, et observa le roux de son regard chocolaté. Il semblait stressé, fatigué, mais soulagé. Mélinda esquissa un sourire, le second de la soirée, le second depuis plusieurs années.
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Mar 26 Mai - 18:32 | |
| Le nœud semblait se démêler doucement. Les gestes et les paroles de Peter portèrent enfin leurs fruits ; Mélinda réagissait. Il se sentait, d'un coup soulagé. étant de nature amicale, il détestait voir quelqu'un mal en point. Surtout quand cette personne lui était plus ou moins volontairement à sa charge. Aprés avoir articulée quelques mots, le roux se rendait compte que la lumière était trop aveuglante pour la brune. Abruti ! pensait il. elle sortait de l'inconscient et il n'avait rien trouver de mieux que de lui foutre la lumière à la figure. Il se dépéchait de réparer son erreur en allant eteindre la grande lumière. Mais le ciel était bien trop nuageux pour esperer que la lune les éclairs ; il se mit à la recherche d'une bougie qui devait trainer dans sa chambre . - bien que cela puisse vous semblez nunuche - en plus de thé- il aimait bien les bougies, donc en avait toujours à porter de main. -
Il quittait à nouveau sa compagne d'infortune pour aller dans sa chambre, qui se révélait être un sacré bordel ! Cartons de tout les cotés, babioles trainants ici et là, un matela posé sur le sol ... il y avait de quoi faire fuir n'importe qu'elle personne normalement constituée. Dont Peter. Mais depuis son arrivé en ville, sa vie lui semblait un peu en désodre. Quoi qu'il en soit ! Une autre priorité que ce foutoir. Le roux ouvrait un sac noir posé prés de la porte et en sortait une bougie moyennement haute et assez épaisse violette. Une fois l'objet trouvé, il retournait au chevet de la demoiselle. Vu qu'il avait eteint la lumière elle était plongé dans le noir, il se pressa pour allumer la bougie et la poser sur la table-de-nuit du salon derrière la tête de la jeune femme. - enfin n'allez pas croire qu'il lui cramait la tignasse.-
" daccord ... tu me fais sacrément peur tu sais."
Dans le sens où le jeune homme était certes moins paniqué, mais il l'était toujours un peu. Il était completément confu, et ignorant face aux nombreux malaises de Mélinda. Depuis qu'il l'avait rencontré par hasard, elle n'avait cessé d'être mal. La chandelle de la bougie éméttait une limière tamisée ; juste assez pour que les deux personnes puissent voir le visage de l'autre et un peu l'environnement qui les entourait. Plus le temps passait, plus la présence de la brune déconcertait le jeune homme. Mais maintenant, il pensait qu'elle était en sécurité. même si la jeune femme semblait être prise de malaise à n'importe quel moment. Elle devait sans doute suivre un traitement se disait le roux. Il relevait les yeux vers elle ;
" donnes moi la veste, elle doit être trempée , tu séchera mieux sans."
( tu préfères cet avatar ou l'ancien ?)
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Jeu 28 Mai - 20:14 | |
| La lumière était toujours aveuglante mais le roux semblait l'avoir remarqué, parce qu'il se leva et alla l'éteindre. Mélinda apprécia l'attention qu'il lui portait. elle avait d'ailleurs l'impression qu'il lisait dans ses pensées, comme toute à l'heure au café, lorsqu'elle avait réussi à lui arracher un sourire, comme s'il avait compris que, si elle était aussi désagréable, c'était par nécessité, pour se protéger, inconsciemment. Ou alors elle se faisait simplement des idées. Il fallait dire que ses pensées étaient encore embrouillées à cause de son mal de tête qui ne semblait pas décidé à diminuer. Peut-être n'aurait-elle pas dû boire autant. Enfin, boire tout court, parce qu'en y réfléchissant bien, elle n'avait abusé de rien. La bouteille qu'elle avait laissé tomber dans la rue était presque pleine. Quoi qu'il en soit la pièce était à présent plongée dans le noir, si bien qu'elle ne distinguait plus rien autour d'elle. Elle entendit Peter partir dans une autre pièce, puis revenir rapidement auprès d'elle. Soudain la pièce s'éclaira. Mélinda ne comprit pas tout de suite de quoi il s'agissait, mais la faible lumière feutrée lui fit comprendre que le jeune homme avait allumé une bougie. Elle-même n'y aurait pas pensé.
Une fois qu'il fut à nouveau à ses côtés, il se décida à reprendre la parole, et ses mots résonnèrent dans la tête de la brune. Peur. Il avait eu peur pour elle. Elle savait ce que c'était, de se faire du souci pour quelqu'un. Mais elle ne valait pas la peine qu'il s'inquiète pour elle, vraiment pas.
- Pas la peine, tu sais.
Bon, elle ne savait pas vraiment quoi répondre, c'est vrai. Mais elle espérait qu'il comprendrait. Après tout, il lisait dans ses pensées, non? Ou pas, mais elle aimait croire qu'elle n'était pas totalement incomprise sur cette planète, même si elle ne connaissait le roux que depuis quelques heures.
Soudain elle réalisa que oui, elle ne le connaissait que depuis quelques heures, et que pourtant elle était là, allongé sur son canapé dans une quasi-obscurité, contrée seulement avec la faible lueur romantique d'une bougie. Mélinda se sentit étrangement mal-à-l'aise. Elle tenta de se redresser un peu, testant ses forces. Etonnament, elle parvint à ses fins et Peter, devançant ses gestes, lui proposa de lui retirer sa veste. Elle avait presque oublié qu'elle la portait, mais l'idée de la quitter ne la réjouissait pas. Elle dégageait une chaleur et une odeur plus qu'agréable. Mais le roux n'avait pas tort, elle devait avant tout se sécher. Ce fut avec peu d'entrain, toujours lentement pour ne pas causer de nouveau malaise, qu'elle retira la veste et la tendit au jeune homme, sans un mot. Elle avait presque froid maintenant mais elle pouvait sentir la chaleur de la flamme dans son dos.
Se demandant ce qu'elle faisait là exactement, Mélinda espéra être sur pieds assez rapidement pour pouvoir s'en aller, arrêter d'importuner le jeune homme. C'était peut-être juste ça, son problème, elle avait conscience de ne pas être totalement la bienvenue et de ne causer plus de soucis qu'autre chose.
[Okay c'est nul x___X Désolée, hein x') Mais au moins c'pas trop court, c'ést déjà ça xD
Et puis à choisir je préférais ton ancien avatar. Mais çui-là est pas moche non plus, hein xD]
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Jeu 28 Mai - 21:22 | |
| A y penser cette situation pouvait être à la fois rassurante ou tout l'inverse. Peter se voulait être quelqu'un de bon, mais parfois il ne savait pas doser, en faisait trop voir pas assez.Quelle limite imposer ? chacun a déjà sa limite morale qui est différente, donc on ne peu pas savoir, ni doser justement, et toc. De quelques manières que ce soit ... la légère relation qui se développait entre ses deux là semblait déjà complexe. Si bien sûr, elle existait seulement ! peut être que le roux se faisait des idées ... - Peter était tellement avide de se sentir vivre que rien qu'un moignon de changement lui semblait énorme. les idées dans sa tête se brouillait ... Mélinda faisait elle cet effet à chaque personne qu'elle croisait ?
Le jeune homme prenait sa veste qu'il venait de demander à la brune. Il en sortait son paquet de cigarette et le posait à coté de la bougie. Ça allait ; elle le disait ... Le calme semblait revenir. Et maintenant que son état semblait stabilisé , qu'est ce qu'il pourrait bien faire ? D'un coup, Peter avait envie de parler de tout & de rien. C'était son truc ... commencer à discutailler de quelque chose qui n'a rien à voir, sans même se soucier si la personne percutes ce qu'il se passe. Le roux s'installait en tailleurs prés de Mélinda et déballait son sac ;
" j'n'ai jamais vecu en ville et je crois que je déteste déjà ça."
il commençait comme ça. sans attendre quelconque réponse. de toute manière il n'attendait pas vraiment une réponse de la pars de Mélinda ... Peter ne voulait juste pas parler avec un mur ou son reflet dans un mirroir. C'était, pas vraiment son truc. Rapide coup d'oeil sur sa montre : il était au attentours d'une heure du matin.
" déjà ..."
mais ça va, il ne travaillait pas le lendemain, il avait donc toute la nuit pour raconter ses conneries. n'est ce pas merveilleux ? pourvu que Mélinda ne parte pas trop tôt, il serait seul à nouveau.
" et toi, tu te sens bien dans cette ville ? "
cette question pouvait irriter la jeune brune, mais tant pis hin. on survie à tout dit-on. spleen baudelairien.
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Lun 1 Juin - 17:40 | |
| L'atmosphère ambiante avait quelque chose d'étrange, d'indescriptible. Le silence régnait en maître, birsé seulement par le bruit de la pluie qui tombait incessement contre les fenêtres de l'appartement. La pièce était sombre, éclairée par la seule lumière d'une bougie qui projetait des ombres effrayantes contre les murs. Le temps semblait s'être arrêté. Mélinda était immobile et silencieuse, se demandant si elle en ferait pas mieux de partir au plus vite, cesser de s'imposer dans l'appartement du roux. Mais elle n'était pas sûre d'en être capable, ni même d'en avoir envie. N'importe quoi. Si seulement au moins une fois d'en sa vie elle pouvait faire ses propre choix sans toujours douter d'elle-même et de ses envies. Si seulement elle pouvait arrêter de toujours revenir en arrière après avoir fait un pas en avant. Mais elle n'en était pas capable, et c'était sûrement la raison pour laquelle elle restait là, immobile et silencieuse. De toute façon elle n'y serait pas parvenue, elle se sentait encore trop faible pour pouvoir prendre ses jambes à son cou.
Le jeune homme était assis en tailleur à côté d'elle, l'air impassible. La luminosité de la pièce lui donnait un air sérieux, et ses cheveux roux paraissaient plus sombres, presque noirs. C'est alors qu'il brisa à nouveau le silence. "Je n'ai jamais vécu en ville, et je crois que je déteste déjà ça.", dit-il. Elle pouvait le comprendre. Vivre en ville n'avait rien de formidable, surtout si on n'y avait pas toujours vécu. Mais pourquoi donc avait-il décidé d'y vivre? Sans doute pour les multiples opportunités que fournissaient une grande ville. La jeune femme acquiesca d'un signe de tête. Ca ne la dérangeait pas plus que ça, que le roux ait décidé de raconter sa vie. Il avait au moins le mérite d'effacer le silence qui se faisait trop pesant.
Il regarda sa montre. Mélinda estimait qu'il devait être aux alentours d'une ou deux heures du matin, mais elle n'avait en réalité aucune idée du temps qu'elle était restée inconsciente. Peut-être que le jeune homme avait autre chose à faire que de rester là, assis en tailleur à faire un monologue.
Mais le monologue se changea rapidement en dialogue. "Et toi, tu te sens bien dans cette ville ?". Très bonne question. La réponse était très claire dans la tête de la brune, mais si elle la donnait telle qu'elle, elle serait obligée de parler plus. Peter la questionnerait encore et elle devrait faire resurgir des souvenirs qu'elle tentait d'oublier. Pourtant il fallait qu'elle réponde.
- Non, pas depuis...
Sa voix s'était éteinte. Elle ne voulait pas y penser. Ca faisait trois ans, presque quatre, qu'elle essayait d'oublier, en vain. Pourquoi le roux se sentait-il obligé de poser des questions? Y répondre serait dévoiler une part d'elle-même, elle ne voulait pas le faire. Il fallait qu'elle s'en aille, c'était la seule solution.
- Je vais rentrer, je crois.
Sauf qu'elle n'avait pas bougé. A quoi s'attendait-elle, à ce qu'il la supplie de rester? N'importe quoi. Le jeune homme avait sûrement d'autres choses plus intéressantes à faire. Dormir, par exemple. Surtout que la fatigue commençait à se faire sentir entre eux deux. Peter n'allait pas prendre de décision à sa place, il ne manquerait plus que ça. Si seulement elle savait ce qu'elle voulait vraiment, ça serait plus simple. Beaucoup plus simple...
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Mar 2 Juin - 21:54 | |
| Mélinda commençait à s'ouvrir ; elle parlait réellement au lieu de juste répondre par une phrase nominal - quoi qu'elles ne l'étaient plus quand il s'agissait d'envoyer chier - mais tout aussi vite, elle reculait et se décidait à partir. Alors que dehors c'est toujours le déluge. Hmmm ... Peter ne voulait pas rester seul, pas du moins tout de suite. Mais s'il la retenait de trop, elle risquerait de mal l'interpreter. Il fallait qu'il lui conseille de rester là sans trop s'exposer ... hmm ;
" il pleut encore des chiens et des chats. tu peu rester ."
Un poil trop froid ? Il ne savait pas vraiment. Une expressions anglaise lui avait échapper. Par moment il oubliait qu'il était originaire de l'Angleterre. Avec sa reine défraichie, ses uniformes scolaire ringards et cet affreux groupe de clochard avec trois casseroles ...Sex pistols là [ HJ : je déteste le punk haha ]. Peut être avait-il des origines niées ou oubliées irlandaises de pars sa couleur de cheveux ... roux, en effet dans sa famille le roux est plus qu'héréditaire. En parlant de ses cheveux, à cause de cette satanée pluie, ils étaient tout enmelés ! une horreur ! à faire hurler n'importe qu'elle coiffeur! Pour ne pas que la jeune femme en profite pour prend la poudre d'escampette, l'homme lui indiquait juste ;
" je reviens."
Clair net et précis comme de l'eau de roche! Il ne cessait les allés-retours dans son appartement depuis qu'ils y étaient. Bougeotte ? quelque chose de ce genre. Il allait dans sa salle de bain et en revenait avec sa dites brosse à cheveux et un sac en faux-velour. Peter reprenait sa place d'origine prés de la brune. Et il commençait nonchalamment à se brosser sa tignasse pleine de nœuds immondes. Travail fastidieux. Au bout de quelques coup de peignes qui lui arrachait quelques grimaces comiques, il laissait tomber ; c'était perdu d'avance. Tant pis, il se laverait les cheveux plus tard.
Étape suivante. Il sortait de son petit sac, un autre petit sachet transparent ou était une barrette brunâtre aussi longue qu'un petit doigts. Le roux la sortait de l'emballage transparent et commençait à effriter avec son briquet. L'odeur de la mixture se propageait rapidement d'une narine à l'autre. Selon son dosage, il serait bon à jeter ou pas ;
" l'odeur te dérange ? "
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Mer 3 Juin - 15:16 | |
| Elle pouvait rester, d'accord. Mais elle n'y était pas obligée. Il ne devait pas faire si froid que ça dehors, même s'il pleuvait à verse. Mais dans son état, il était plus raisonnable pour Mélinda de rester à l'abri, au chaud. Dans ce cas-là, elle allait devoir se taire. Elle ne pouvait pas se permettre de parler d'elle, de son passé. Elle commençait à cerner - un peu - le roux, elle savait qu'il voudrait toujours en savoir plus. Tant pis, elle ne dirait rien, aucune information ne devait sortir de sa bouche. C'était trop dangereux, douloureux pour elle. Tsss, cette façon dont elle essayait de se convaincre que ramener ne serait-ce qu'une petite partie de ce souvenir à la surface boulverserait sa vie entière, c'était ridicule. Ca faisait un moment déjà que sa vie avait changé, pas forcément en bien, malheureusement, mais elle y pensait tous les jours. Seulement, en parler, vraiment, le décrire avec des mots, elle n'était pas sûre d'en être capable. C'était comme surmonter une deuxième fois une épreuve à laquelle elle aurait failli ne pas survivre.
La brune observait la royée* à l'extérieur, du moins ce qu'elle pouvait apercevoir à travers la semi-obscurité. Il soufflait fort, en plus. S'en aller ne serait vraiment pas raisonnable. Elle poussa un long soupir. Tant pis, elle resterait. Le roux n'avait pas l'air si agacé de sa présence, c'était le princial. Du moins, pour l'instant. Un mouvement brusque attira son attention, il s'était levé. Il lui précisa qu'il allait revenir, comme si elle allait se faire du souci en le voyant partir dans une pièce de son appartement. Pourquoi pas, après tout? Aha. Il revint quelques secondes à peine plus tard. Les bras croisés nochalament, Mélinda tourna légèrement la tête pour remarquer qu'il était allé chercher deux objets : une brosse et un sac. Il reprit sa place initiale et la brune l'observa pendant qu'il entreprenait de mettre de l'ordre à ses cheveux. C'est qu'il était coquet, en plus, comme c'était mignon. Elle esquissa un sourire moqueur mais se reprit avant qu'il n'ait pû le remarquer.
Quelques minutes encore plus tard, le roux avait abandonné sa tentative. Mélinda se concentra à nouveau sur la fenêtre et la pluie. Elle commençait presque à s'ennuyer. Mais le jeune homme, décidément, ne tenait pas en place et il sortit bientôt de son sac un petit sachet en plastique. La jeune femme ne s'y intéressa pas et détourna le regard.
Mais elle comprit rapidement de quoi il s'agissait, lorsque l'odeur emplit la pièce. Elle qui avait déjà mal à la tête, ça n'arrangeait pas les choses. Le roux avait-il déjà oublié? Ah non, elle ne le lui avait pas précisé qu'elle avait l'impression qu'on lui donnait des coups de marteau sur le crâne, le fait qu'elle se soit évanouie donnait une explication si évidente. Elle ferma les yeux un instant, tentant d'oublier la douleur, mais ne dit rien. Ce ne fut que lorsque Peter lui demanda si ça la dérangeait qu'elle répondit, reprenant malgré elle la voix dure qu'elle était parvenue à quitter un moment.
- Oui.
Celà lui était peut-être égal, elle ne s'attendait pas à ce que le roux se plie à ses quatre volontés, mais puisqu'il le lui avait demandé, autant lui répondre franchement. Elle n'était pas contre cette odeur, d'habitude, mais là il était évident que ça n'allait pas arranger son mal de tête. Toujours cette pluie dehors, à croire que le sort s'acharnait contre elle. Elle poussa un nouveau soupir, elle s'ennuyait. Le soleil se lèverait bientôt...
*[Si jamais, la royée, c'est quand il pleut beaucoup. J'trouvais pas d'autres mot alors j'ai pris j'expression Valaisanne *fière  *]
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Jeu 4 Juin - 22:41 | |
| Ce n'était que de la fausse compassion de lui demander si l'odeur dérangeait ; Peter n'envisageait même pas que Mélinda ne puisse pas supporter cette odeur... Ça lui semblait agréable, au roux. Comme de l'encens quoi. Il posait sa barète et cessait son effritage ; et maintenant que faire de ce qu'il avait déjà effriter ? Faire un stick, c'est à dire un tout petit rikiki bédo. Il entamait son ouvrage ; feuille, tabac et tout le bordel.L'ambiance était à nouveau lourd comme du plombs. Le jeune homme se sentait ... tendu d'un coup. En deux temps et trois mouvements son précieux était fait. Il s'en occuperait plus tard, ou un autre jours.
" pas de problème."
Trois plombes après, ça n'avait plus vraiment d'importance. Il devait la saouler. Vraiment, en avait sans doute fait de trop. Sûr et certain d'avoir fais fuir Mélinda, et rater toute occasions de parler encore avec elle, le roux se résignait soit à aller fumer dans sa chambre, soit à aller prendre une douche. Sans attendre il se levat pour aller chercher à coté du canapé une couverture et la poser sur les genoux de la brune. Ceci fait, et aprés une courte reflexion quant à la suite de la soirée, il lui dit ;
" je vais te laisser. si tu veux prendre une douche, c'est la porte la bas. te gènes pas ... vraiment. et si t'as besoin de quelque chose, je suis dans la pièce juste en face. Tu peu rester dormir, je préfererais que tu restes même... "
Comme disait Blum , c'était pour Peter un lâche soulagement. De cette manière, la jeune femme serait au chaud, et il n'aurait plus à se torturer l'esprit pour trouver quoi dire. En même temps, faisait elle un seul éffort pour discuter ? Non. Ses propos risquaient d'êre mal interpretés, il se ratrappait ;
" pour que tu ne fasses pas d'autre malaises dehors. "
(réponse expresse pardon, je sèche un peu lol / et pardon aussi pour l'italique en plein milieu, un bug XD  )
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Sam 6 Juin - 18:24 | |
| Etonnament, le roux sembla prêter attention à ses envies, puisqu'il avait cessé quasi immédiatement son effritage. Inutile de préciser que Mélinda se sentait soudain coupable ; coupable de s'imposer dans l'appartement de Peter et, en plus, de l'empêcher de faire ce que bon lui semblait. Elle n'était pas sa mère, elle n'avait pas à lui dire ce qu'il devait faire ou pas, ce qu'elle n'avait pas vraiment fait d'ailleurs mais... Il était trop soucieux d'elle, ou de tout le monde. Son avis ne devait pas compter et elle n'avait pas la prétention d'être le centre du monde, même si elle aimait exister. Mais elle ne releva pas, que dire de plus de toute façon? Elle n'allait tout de même pas mentir pour lui faire plaisir. Quoique ça aurait pu être envisageable, surtout que son air soudain tendu malgré sa réponse qui voulait indiquer le contraire la mit elle-aussi un peu mal à l'aise. Un peu plus, un peu moins, quelle importance?
Mais avant même de lui avoir laissé le temps de retourner toutes ses pensées dans sa tête, le jeune homme se leva à nouveau - décidément, il ne tenait pas en place plus de cinq minutes. Et avant même de pouvoir se demander ce qu'il allait faire cette fois-çi, elle se retrouva avec une couverture sur les genoux et le grand roux debout en face d'elle. Vue d'où elle était, il paraissait vachement grand, surtout qu'il n'était pas petit, à la base. Il allait la laisser. Prendre une douche? Elle avait été assez douchée comme ça de la journée, avec le temps qu'il faisait dehors. Sans façons. Besoin de quelque chose? Comme s'il pouvait lui apporter ce dont elle avait besoin. Il était évident qu'il était incapable de faire des miracles, malheureusement pour elle. Dormir? Elle doutait de réussir à fermer les yeux ne serait-ce que quelques secondes, même si ça ne lui ferait pas de mal. Ce fut sa dernière phrase qui surpris Mélinda. "Je préférerais que tu restes, même." Etait-il sérieux? Avait-il vraiment envie qu'elle reste là, après tout ce qu'elle avait fait. Bien sûr que non, évidement. Il s'inquiétait juste pour elle, pour sa santé. Quelle façon débile de s'imaginer tout et n'importe quoi, en toutes circonstances...
Alors qu'il était là, debout devant elle, sur le point de partir mais attendant une réponse de sa part, Mélinda tenta de décider ce qu'elle allait faire. Elle pourrait très bien s'en aller discrètement pendant que le roux serait dans la pièce à côté, mais il n'avait pas tort, elle n'était pas à l'abri d'un malaise. Elle ne pouvait pas non plus rester là, sur le canapé, à attendre que le temps passe, et il était exclu qu'elle dorme. Oh et puis, après tout, ellee n'avait pas vraiment le choix. Et puis, elle aurait tout le loisir d'y réfléchir lorsqu'elle se retrouverait seule dans la pièce sombre.
- D'accord...
Ce fut un mot prononcé du bout des lèvres, mais Peter comprit, et se dirigea vers une porte close à peu près en face du canapé où elle se trouvait. La brune le suivit des yeux, lui et ses longs cheveux, tandis qu'il s'approchait de la porte, qu'il ouvrit.
- Attends.
Cette fois, Mélinda fut surprise elle-même de sa propre réaction. Ca lui était sorti de la bouche, sans même qu'elle ait pu décidé de le dire. Mais Peter s'était arrêté et avait fait un demi-tour sur lui même, l'observant d'un regard qu'elle ne saurait décrire. Elle n'avait aucune idée de pourquoi elle lui avait dit d'attendre, ni de ce qu'elle voulait lui dire. Cependant, son cerveau, ou plutôt son instinct, y avait pensé bien avant qu'elle ne s'en rende compte, et les mots sortirent tout seuls de sa bouche.
- Pourquoi tu fais ça? Pourquoi tu...
Elle avait fini par devancer son instinct, il avait fallu qu'elle arrête de parler. Elle avait compris qu'inconsciemment, elle voulait savoir pourquoi le roux avait été aussi attentionné envers elle, pourquoi il l'avait emmenée jusqu'ici au lieu de la confier à un taxi, pourquoi il continuait de faire la conversation alors qu'elle ne cessait de l'envoyer balader. Si elle voulait passer pour la dernière des abruties, c'était la meilleure question à poser. Sauf qu'elle pensait avoir été assez pitoyable pour la journée. Elle espérait qu'il n'avait pas compris où elle voulait en venir, ce qui était peine perdue puisqu'il avait le don de lire dans ses pensées et de les comprendre. Tsss, vraiment n'importe quoi. Il valait mieux détourner la conversation et réfléchir à un moyen de quitter l'appartement au plus vite.
- Non, rien...
Pitoyable moyen de faire comme si de rien n'était, comme si elle n'avait rien dit. Le roux n'était sûrement pas dupe. Tant pis.
[Si on commence à sécher les deux, ça va pas le faire x') C'est un peu nul comme réponse mais, j'avais pas vraiment d'idée non plus. Enfin, j'ai beaucoup hésité sur la suite de l'action. Comme ça je passe pour une schizophrène dont le cerveau et la conscience sont bien distincts xD]
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Dim 7 Juin - 18:14 | |
| La jeune Mélinda finissait par faire quelque chose, par dire quelque chose. Par réagir bon de dieu ! Apparemment, il fallait que la situation soit au bord du "non retour possible" pour qu'elle fasse quoi que ce soit. Plaisant. En fait c'est tout ce que le roux attendait d'elle. Il se retournait vers elle, en profitant de la clareté de la pièce et de la distance qui les séparé pour la détailler en vitesse ; elle semblait être de taille moyenne., avec une chevelure brune foncé... Bien que moin longue de celle de Peter, elle était longue quand même. Profonde dirons-nous, un brun profond et assez chaleureux. Il en était de même pour la couleur de ses yeux. En y reflechissant, c'était le contraire de ce Mélinda montrait d'elle ; de la froideur et une fausse imsympathie - d'aprés le roux, elle était fausse.- . Cette association qui semblait ne pas coller ... Attirait Peter, et putin ! Pas qu'un peu.
" ? ? pourquoi je ? ..."
Il aurait aimé qu'elle termine sa phrase. Mais non. Il ne fallait pas rever non plus, elle semblait éjà avoir fait un effort considérable pour en sorte " ratraper " le grand homme. Il savait bien de quoi elle parlait, mais il désirait que Mélinda parle d'elle même, encore un peu. Autant la brune arrivait à conenir ses vrai envies du reste, autant le roux n'y parvenait pas... - et ça lu avait souvent raporter des ennuis- . S'il veux quelque chose, il le veux maintenant. Tout chaud et sur un plateau. Et là, ce qu'il veux c'est Mélinda. Pas forcément physiquement, mais déjà tout le reste. Qu'elle s'ouvre à lui putin ... Savoir, il voulait savoir. Ca peu paraitre carrément déplacait, mais ça le rongeait. Et depuis le moment ou elle avait enfin porter attention à lui, il la voulait. Prenez le pour un déguelasse ;
" pourquoi je ne t'ai pas laché de toute cette soirée ? "
Non, tu crois ? Il allait la faire fuir en continuant comme ça. Mais merde! il ne faisait que se retenir depuis son arrivé ici. Oui, parceque les gens ce font vite des idées. Ils sagissent exactement comme vous, mais n'hésite pas à vous déscendre au moindre faux-pas. Cesse de parole ô combien profondes sur la vie et notre comportement face aux autres. Peter retournait sur ses pas, mais à la différence d'avant il ne se posait pas sur la moquette grisâtre, mais à coté de la brune.
* sans importance ; arrive que pourra*
Tant pis si elle finissait par le détester. On a jamais rien, sans rien, et tout les autres citations qui signifie la même chose. Pluie battante et tout le tralala , Peter posait sa main sur celle de Mélinda ;
" parceque tu me plais. "
Aussitôt dit, aussitôt regreter. Le roux était persudé que la jeune femme allait prendre ses jambes à son cou. Et en effet, il y avait de forte chance qu'elle réagisse de cette façon... Il serrait légerement sa main sur celle de la brune ; sans intention de lui faire mal.
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Dim 7 Juin - 19:10 | |
| Bien entendu, Peter ne pouvait pas faire comme si de rien n'était, c'était trop espérer. Il n'était pas dupe, et ça, Mélinda l'avait compris depuis longtemps. C'était d'ailleurs la seule chose dont elle était sûre, l'esprit du roux étant tellement complexe qu'elle ne parvenait pas à le comprendre. Et quelque part, ça la dérangeait, tout autant que ça attirait son attention et sa curiosité. Son comportement était étrange, mais il essayait peut-être juste de s'adapter au sien. Elle était tellement lunatique que, pour s'adapter, il fallait bien développer quelques incohérences.
Quoi qu'il en soit, Mélinda était incapable de répondre, incapable de terminer sa phrase. Elle aurait mieux fait de se taire pour une fois. Une lueur dans les yeux du roux lui fit penser qu'il avait compris où elle voulait en venir, mais qu'il préférait attendre pour en être sûr. Sauf qu'elle ne pourrait pas lui donner ce qu'il voulait, puisqu'elle-même ne le voulait pas, ou plus. Mais l'avait-elle réellement voulu? Probablement, dans un moment d'inatention, elle avait laissé ses sentiments, son instinct prendre le dessus. Grave erreur. Maintenant, elle ne pouvait plus revenir en arrière. Lui non plus d'ailleurs, même s'il n'avancait pas pour autant. Il était là, planté sur le pas de porte, attendant que la brune reprenne la parole.
Mais il se résigna, elle ne dirait rien de plus, et lui avait compris. Il avait tout compris, mais comment faisait-il, bordel? Et à présent qu'il lui avait montré qu'il savait tout, il pouvait gentiment revenir vers elle, comme s'il avait réussi une épreuve insurmontable - à vrai dire, elle n'était pas loin de l'être. Mélinda n'acquiesca pas, mais ne nia pas non plus. A quoi bon, puisqu'il avait tout compris? Il s'assit à côté d'elle, sur le rebord du canapé, et elle cessa de respirer. Elle connaissait la réponse, mais l'entendre risquait de la faire souffrir encore plus. Il pouvait arrêter le suspense et lui répondre carrément. Elle était prête, elle avait eu le temps de s'y préparer. S'il l'avait conduit ici, jusqu'à son appartement, ce n'était que de la pitié. De la pitié pour une pauvre fille qui était incapable de tenir debout, et qui lui serait tellement reconnaissante une fois qu'elle serait à nouveau sur pieds. Une pauvre conne qui serait ensuite toute à lui, répondant à ses moindres désirs. Et bien il s'était trompé, elle n'était pas comme ça, pas du tout. D'ailleurs, elle n'avait qu'une envie, s'en aller en courant et ne plus jamais revoir cet humain, si seulement il s'enlevait de là, et si seulement elle en avait la force et le courage.
Le silence perdurait, Mélinda était prête, prête à retenir ses larmes quand elle l'entendrait prononcer ces mots pleins de haine, lorsqu'il dirait ce que tant d'autres lui avaient déjà dit.
Il posa sa main sur celle de Mélinda. Elle frissona.
Pour quelle raison exactement? Sans doute de la répugnance à son égard.
Mais soudain, des mots auquels elle était loin de s'attendre résonnèrent dans la pièce d'une façon irréelle, chatouillant ses tympans au passage. "Parce que tu me plais." C'était ce qu'il avait dit, ou alors elle avait rêvé. Oui, certainement. Le roux était sorti de la pièce, avait refermé la porte derrière lui, et elle s'était endormie, tombant par la même occasion dans un rêve aussi étrange qu'invraisemblable. Elle allait se réveiller. Bientôt...
Sauf que les secondes passaient, et que le jeune homme était toujours là, assis à côté d'elle, serrant sa main, attendant une réaction de sa part. Sauf qu'elle ne réagissait pas, elle ne bougeait pas, ne respirait pas non plus. Il lui fallut quelques secondes de plus pour se rendre compte qu'elle était bel et bien dans la réalité, et non pas dans un rêve. Reprenant peu à peu conscience de cette étrange réalité, elle fixa un instant le roux et toisa son visage, ses yeux dénués d'expression, ses longs cheveux roux emmelés - autant que devaient être les siens - ses lèvres. Elle crût y apercevoir un sourire, infime mais un sourire quand même. Evidemment, il se moquait d'elle. C'était évident, elle aurait dû y penser plus tôt au lieu d'espérer se réveiller d'un sommeil dans lequel elle n'était jamais tombée. Tellement évident qu'elle avait mis du temps à s'en rendre compte. Si seulement elle arrêtait de se croire différente. Sa vie s'était arrêtée il y a bien longtemps, elle avait fermé son coeur et son esprit depuis. Elle ne pouvait pas espérer rescussiter, quand même.
- Très drôle...
Sa gorge se serra, elle sentit les larmes monter. Rapidement, elle dégagea sa main de celle de Peter et se leva, le poussant légèrement au passage, pour se lever. La couverture posée sur ses genoux tomba au sol, sans bruit, provoquant dans sa chute un souffle d'air qui faillit éteindre la flamme de la bougie. Elle se leva, bien décidée à s'en aller au plus vite. Et tant pis si elle perdait à nouveau conscience, elle ramperait jusqu'à l'extérieur, s'il le fallait. Son mal de tête empira brusquement, mais elle tint bon, bien décidée à en finir de cette soirée, définitivement.
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Dim 7 Juin - 20:18 | |
| Quel con, mais quel con ! Il le savait, qu'elle allait mal le prendre ! De toute la soirée, elle n'avait fait que lui montrer qu'elle était difficile. Alors, se montrer de cette façon ... C'était le plus con à faire. Elle devait le prendre pour un connard. Ouai, un pauvre connard qui ne voulait que ce vider de son liquide génital. Merde... Ce n'était pas ça. Absolument pas ça. S'il avait envie de ça, il avait Mayumi, elle n'attendait que ça celle là.. Alors que Mélinda... Ce n'était pas ce genre de chose qu'il cherchait chez elle. Mais bien sûr, il l'avait mal exprimer. Elle était déjà en train de déscendre à folle allure les escaliers, s'il la laissait partir il ne la reverait plus jamais, s'il tentait de l'atraper, il risquait également de ne plus la revoir.
* Putin ! quel salop... BORDEL ... *
Les insultes envers lui même ne cessait de fuser dans son esprit. Là ! il comprenait pourquoi il n'avait jamais aucune chance avec qui que ce soit. En y reflechissant, la seule personne qu'il ait garder prés de lui un moment, c'est cette salope de Mayumi. Et elle, il se contente de la sauter de temps en temps. Pas de temps de penser à cette jaune! Mélinda. Il prenait sa suite, la suivant dans les escaliers de l'immeuble. Il fallait qu'il se ratrappe, encore une fois.
" Mélinda! Attend ! "
Douce litanies qu'il répétait dans la cage d'escalier. Décidément, elle avait largement plus d'avance que lui. Le leger lien qui c'était tissé entre eux cette soirée c'était foutrement brisé...Et par sa faute, le roux allait encore causé des ennuis à la brune. Vraiment, il se maudissait. C'était à son tour de ce sentir ridicule. Il ne reussit à ratraper Mélinda que dehors, aprés avoir passé la porte - qui ceci dit était assez lourde, ça avait du par miracle la ralentir-. L'eau, la pluie, cet orage qui grondait toujours. Et toujours aussi fort. Ils étaient revenus au point de depars ; elle ne pouvait plus blairer ce connard de roux et lui allait devoir s'expliquer en long et en large pour qu'elle le ' pardonne ' ou un truc du genre... si seulement elle le ferait. Le roux finissait par la ratrapper, il lui prenait le bras pour qu'elle n'aille pas plus loins. Il s'éfforcer de la regarder pour lui dire ;.
" Non ! putin non. c'est pas ce que tu crois. je t'ai pas ramener ici pour coucher avec toi, vraiment !! ... je ... ne te veux aucun mal."
Dire qu'il ne lui voulait que du bien pourrait être plus que mal interpreté  . Mais cette réponse n'allait pas être convainquante. Il fallait qu'il en rajoute ... Au risque de, comme toujours, en faire de trop, baratiner, saouler. Lui avait besoin de toujours se justifier et pour être pris au serieux par la brune, il était necessaire de s'expliquer. N'étaient il pas faire pour être ensemble ? HAHA.
" excuses-moi. je suis monstrueusement con. j'avais juste envie de rester en ta présence..."
Besoin de se racheter. Améliorer la situation. Ne pas tout foutre en l'air même si ça semblait déjà l'être pas mal... Comment ne pas en faire de trop, mais quand même assez ? c'était un dilème pour le jeune homme. Il lachait doucement son bras, en priant pour qu'elle ne s'enfuis pas plus loins; tout en prométant ;
" je vais appeler un taxi, pour qu'il te ramène chez toi, comme ça, j'arreterais de t'emmerder et cette soirée ne sera plus importante. ça te va comme ça ? ... "
Du moment qu'elle était en securité... Même si l'envie et le leger besoin de Peter que Mélinda reste encore un peu avec lui pour parler allait en pâtir ...
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Mar 9 Juin - 21:09 | |
| Mélinda appuya sur la poignée, la porte s'ouvrit sans difficulté - elle n'était pas fermée à clé, heureusement - et elle sortit dans le couloir de l'immeuble, sans prendre la peine de la refermer derrière elle. La lumière jaunâtre des néons l'éblouit, après la quasi-obscurité du salon de l'espèce de gros con aux cheveux roux, mais ça ne l'arrêta pas pour autant. Elle s'agrippa à la rampe d'escaliers, pour s'assurer de tenir debout, et commença à dévaler les marches aussi vite qu'elle le pouvait. Fort heureusement, ses forces semblaient être de son côté, pour une fois. Elle avait énormément mal à la tête, mais aucun vertige, et elle parvenait à avancer malgré la fatigue qu'elle ressentait dans chacun de ses membres. Elle avait à peine déscendu un étage qu'elle étendait déjà prononcer son nom. Comment osait-il, de quel droit se permettait-il de se foutre de sa gueule à ce point, puis de lui demander de l'attendre, comme si de rien n'était? Elle continua sa course folle, sans tenir compte de ce qui se passait au dessus d'elle, laissant les larmes couler puisque, de toute façon, elle ne pourrait pas les retenir.
Plus elle avançait, plus le chemin à parcourir lui semblait long. Mais elle continuait pourtant son chemin, hors d'haleine, plus rien n'importait pourvu qu'elle sorte de là. Enfin, après quelques secondes qui lui semblèrent être des heures, voire des jours entiers, elle parvint enfin à la porte principale. Toujours sans se retourner, elle tendit les bras vers l'avant jusqu'à rencontrer la vitre froide et la poussa avec précipitation. Enfin, elle se retrouva dehors, sous la pluie, dans la nuit noire qui emplissait cette rue qu'elle ne connaissait pas. Elle hésita, de quel côté partir? Les milliers de pensées qui se bousculaient dans sa tête l'empêchaient de réfléchir. Comment pouvait-on être ignoble à ce point? Elle aurait pourtant dû se méfier. Si l'humain l'avait repêchée dans la rue, c'était par pure pitié. Il avait dû s'amuser, tout ce temps-là, à ce foutre de sa gueule puis à lui briser le coeur de cette réplique qui se voulait innocente. Il avait essayé de la tromper, mais elle n'était pas dupe, elle non plus. Comme si elle allait se laisser prendre au piège, comme une vulgaire chose qu'on jette après consommation.
Quelque chose lui frôla le bras, elle se retourna sauvagement mais c'était trop tard, il la tenait fermement. Elle tenta de se dégager, mais son détenteur était de toute évidence plus fort qu'elle, surtout que sa course folle dans les escaliers l'avait encore plus épuisée. Mais elle n'allait pas s'évanouir à nouveau, non, elle tiendrait bon jusqu'au bout.
- Lâche-moi!
Mais le roux ne semblait pas l'écouter, non, il avait autre chose à dire. Mais ses paroles ne la touchaient pas, elle restait immobile, la tête baissée et le regard concentré sur le sol. Elle ne voulait même pas l'écouter, elle se contentait d'attendre le bon moment ; le moment où il relâcherait son attention, et où elle pourrait s'échapper, enfin. La pluie tombait toujours aussi fort, ses cheveux étaient à nouveau trempés, tout comme ses vêtements. Elle recommençait à avoir froid et pensa avec mépris à la veste qu'elle avait eu sur les épaules, auparavant. Si elle avait sû, elle n'aurai pas humé avec délice le parfum qui s'en dégageait. Mais c'était de l'histoire ancienne, à présent. Il fallait qu'elle oublie, comme elle avait dû oublier certaines choses depuis un certain temps. Sauf que cette fois-çi, elle y arriverait.
Mais enfin un mot - deux, plutôt - retint son attention. "Excuse-moi". A quoi jouait-il? Etait-ce une nouvelle ruse, pour la faire tomber à nouveau dans son piège? Elle ne se laisserait pas avoir, pas une fois de plus. Chacun de ses mots sentaient mauvais, Mélinda en avait presque la gerbe. Oui il était monstrueusement con, en effet. Quoique le mot était faible. Et il continuait sur des conneries. Il la pensait vraiment assez conne pour croire à ça?
Enfin la pression sur son bras se fit moins forte et la jeune femme se prépara à s'enfuir - comme une voleuse, mais qu'importe? Mais son cerveau ne semblait pas décidé à suivre son instinct, une fois de plus. C'était louche. Pourquoi l'avait-il lâchée? S'agissait-il d'une énième ruse de sa part? Pour la première fois depuis qu'elle était sortie de l'appartement, elle le regarda dans les yeux, et la lueur qu'elle décela dans son regard la figea sur place. Indécelable, indescriptible, mais pourtant ça ne pouvait pas être ce qu'elle croyait que c'était. Et maintenant il proposait de lui appeler un taxi, de la laisser tranquille, faire comme si rien ne s'était passé. Mélinda ne savait plus quoi penser. Avait-il abandonné la partie ou... Etait-il sincère?
C'était impossible, elle n'était pas ce genre de fille dont on tombe sous le charme dès le premier regard. Elle était de celles qu'on évitait à tout prix, qu'on ne comprenait pas parce qu'on ne prenait pas la peine de l'écouter. Impossible. Impossible. Et pourtant... Et si son Ange Gardien, auquel elle pensait chaque seconde de chaque jour, avait décidé de l'aider un peu dans la lourde tâche qu'elle s'était fixée de reconstruire sa vie. A ce stade, la brune ne savait pas où elle en était, la personne qui se tenait devant elle semblait résigné. Par désespoir ou par défaite? Il fallait qu'elle en ait le coeur net, seulement... Comment savoir s'il ne se jouait pas d'elle, depuis le début. Son instinct était étouffé, son cerveau décida de lui accorder une deuxième chance.
- T'es vraiment sincère?
Lui parler relevait de l'effort surhumain, mais ce n'était plus elle qui décidait, c'était... Sa conscience, son cerveau détaché du reste de son corps, autre chose... Elle n'était plus vraiment consciente de ce qu'elle faisait, mais elle savait qu'elle n'avait plus rien à perdre. Sa vie ne valait pas grand chose et ils étaient à nouveau à l'extérieur, il ne pourrait rien lui faire, ni n'avait aucun moyen de se moquer d'elle - à nouveau?.
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| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Mar 9 Juin - 21:48 | |
| Peter ne comprenait juste pas comment ses mots avait pu la blesser à ce point. Il ne se voulait pas mauvais ... Mais le fait est qu'il était humain ; un homme de surcroit. Et nous savons tous que les hommes et les femmes ne sont absolument pas sur la même longueur d'onde, les uns viennent de Mars les autres de Venus. L'impression qu'il avait eut ne serais- ce qu'une demi seconde d'être en une sorte de trés legère harmonie avec la brune devait être ... fausse. Il l'avait dû l'imaginer, voilà tout. Il avait fait suffisament de connerie pour ce soir, tout en ce voulant généreux. Cesse ! Cesse ! Faux semblant. Chantage intérieure. Imondice ... Affreux animal , pauvre fou, crevure ! Le roux reculait d'un pas ; retrait.
Elle lui demander une preuve de sincérité ; mais que pouvait-il lui répondre ? Tout pouvait être mensonge. Et elle semblait tellement difficile à convaincre. La pluie battante lui fonciçait la cheleuvre et il semblait entirement changer ; comme plus sombre. C'est fou comme juste un détail d'une personne change et son allure globale est différente. Il était mauvais voilà tout. C'était la conclusion qu'il faisait de cette soirée. Tant d'efforts... Inutile. Son idée d'apeler un taxi ne lui plaisait absoluement pas, mais c'est ce qui semblait le mieux à faire. De toute manière, il était maintenant persuadé que quoi qu'il ferait, Mélinda le détesterait. Autant ne pas se faire plus de mal, que ce soit pour elle, ou pour lui. Il se sentait désespérement ridicule maintenant.
" oui, je n'ai pas voulu te .. dégoûter... "
Dégoûter devait être le mot juste. Il devait paraitre pour la jeune femme pour une horreur ; Un monstre pateux, mou, se tordant dans tout les sens possible pour grapiller ne serais-ce qu'une goutte d'affection, ou quelque chose qui s'y rapporte. Sexuellement parlant. A vrai dire, le roux ne savait même pas ce qu'il voulait, désirait. Il n'en savait jamais rien jusqu'à qu'il se retrouve face au fait accomplie. La gourde faite. Plusieurs questions lui brulait les lèvres. Tel que ; tu es dure avec moi parce que tu me prend pour un imbécile ou non ? Il n'en dirais rien, jamais, à éviter à tout prix.
* ravale ta salive connard. Tu ne pais que les pots cassés de ta propre conneries *
Dégoût profond ... Envers lui-même. Violence. Il reculait encore d'un pas, Peter ne voulait plus rien savoir, même ne plus rien dire. Tout ce qu'il pensait avoir besoin, c'était d'un blanc. C'était peut être une réaction démesurait face à ce qu'il se passait, mais aucunes des deux ne pouvait ratrapper l'autre. Une dernière chose encore ... Une deuxième couche. Au point où ils en étaient, rester deux minites de plus dehors n'allait foutrement rien changer. Trempés, trempés, trempés.
"j'ai juste voulu être sympa ; mais je ne suis pas doué en fait."
Pas du tout, devait penser la brune. Pas du tout ...
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Mer 10 Juin - 21:56 | |
| La pluie continuait de tomber à verse, comme si elle avait prévu depuis le début la tournure que prendraient les choses. La rue était plongée dans l'obscurité, mais les néons à l'intérieur du bâtiment étaient encore allumés, éclairant l'homme qui se trouvait face à elle depuis derrière, lui donnant un aspect plutôt effrayant, de par la sombreur de son visage. Ca ne faisait pas si longtemps qu'ils étaient dehors, pourtant Mélinda avait l'impression que l'homme lui avait tenu le bras pendant une éternité. D'ailleurs celui-ci recula d'un pas après qu'elle lui eut posé sa question. Cette question si vitale pour elle. La brune ne savait vraiment plus quoi penser, elle se sentait tellement perdue, désorientée. Et la réponse du roux ne l'aida pas à se forger une opinion. Comment savoir s'il était sincère, comment en être certaine? S'il était vraiment honnête, elle laisserait une part de bonheur s'échapper dans les airs, s'envoler à cause de sa méfiance et son renfermement sur elle-même. Mais, dans le cas contraire, elle donnait une raison de plus à l'humain de se moquer encore d'elle, puis, peut-être, de la prendre au piège, encore une fois. Elle ne pouvait pas - ne devait pas - se laisser piéger. Le mieux à faire était de partir, mais son cerveau semblait toujours d'avis contraire. Alors elle restait plantée là, c'est ce qu'elle savait le mieux faire, de toute manière.
Cependant, le roux avait reculé, il semblait chercher ses mots, sans pouvoir s'exprimer. A quoi jouait-il, bordel? Il reculait encore, lentement, comme pour se détacher d'elle. Comme s'il avait abandonné la partie. Il prononca encore quelques mots et Mélinda crut y percevoir de la résignation, mais pas seulement, de la tristesse. Ou alors l'avait-elle rêvé, espéré... Il avait voulu être sympa, mais il n'était pas doué. C'était vrai, en effet. Mais on ne pouvait pas dire ça d'un air aussi sérieux et sincère sans le penser vraiment. A moins d'être un très bon acteur. Un éclat de lumière l'éblouit. Au loin, les nuages se poussaient pour laisser place à la lune, ronde, lumineuse. Un signe du Destin? Décidément, elle ne pouvait pas laisser passer sa chance, non. Le regard toujours posé au loin, sur la lune - et sous la pluie que ne cessait pourtant pas de tomber - Mélinda laissa son coeur parler. Enfin, elle ne l'avait pas vraiment décidé, mais son instinct de survie manquait toujours à l'appel.
- C'est pas ça, c'est juste que...
Hésitation. Elle devait se la fermer, ne rien dire, partir. *Bouge de là, merde!*. Son regard se posa ensuie sur ses mains nouées devant elle, en signe très distinct de stress.
- C'est juste impossible.
N'importe quoi. Quelle meilleure façon de passer pour la dernière des connes y avait il? Aucune. Et dans le genre de réponse claire, nette et précise, il y avait mieux! Comment le roux pouvait-il comprendre, à travers ces simples mots, ce qu'elle ressentait vraiment? Il ne lisait pas vraiment en elle, l'alchimie entre eux ne pouvait pas être aussi bonne vu la tournure des événements. Elle-même ne parvenait pas à se comprendre, savoir pourquoi tout smblait disconnecté en elle. C'était peut-être juste ça, elle était trop à part, trop renfermée pour que quelqu'un puisse percer sa coquille. Une chose était sûre, elle ne pouvait pas "plaire" à quelqu'un. Elle n'imaginait même pas inspirer d'autre sentiment que la pitié, le dégoût. Du moins, elle en était sûre, jusqu'à présent. Mais maintenant, elle n'était plus sûre de rien.
Il valait mieux rentrer. Tout oublier.
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| | | | Peter Walton
Monsieur Roux.
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Dim 14 Juin - 21:30 | |
| Un pas en avant, trois en arrière.Ce manège allait il durer longtemps ? Mélinda avait beau chouiner et penser très bruyamment que le roux était un imbécile, elle ne l'aider pas. Sans cesse à changer d'avis, qui plus est sous la pluie - à chacun son tripe hein - à le faire passer pour une bourique. Stop. Il n'avait plus envie de se démener pour lui facilité les choses ; la brune allait de toute manière être désagrable la seconde suivante. Peter en avait ... comme qui dirais, marre, même s'il était indéniablement attiré par Mélinda. Preuve est qu'il n'était pas fondamentalement con, mais juste un poil ;
" il faudrait savoir ce que tu veux "
Directe certes, mais tant pis. Mantenant le mal était fait, le dégout planait entre les deux êtres alors autant mettre les points sur les i. S'il n'était pas passé par cette rue, il ne l'aurait jamais rencontrée,peut être aurai-il passé une soirée plus tranquille... ou pas. Merde! mais non ! Quel bouffon ... il allait à nouveau la faire fuir. Pris de court, le roux commençait à baratiner. Au pire, il la ferait fuir pour de bon ;
" putin ... tu m'intrigues réellement et depuis le début de la soirée tu n'arretes pas de me jeter, puis dés qu'j'en ai ma claque tu semble mielleuse ... qu'est ce que t'attends de moi ? sérieusement, si dés le le commencement je t'emmerdais, dis le moi."
Il prenait le risque de retourner le couteau dans la plaie, d'entendre ce qu'il ne voulait pas entendre. Mais comme dit, ce pauvre roux ne savait plus comment s'y prendre pour au moins ... Attirer une trés légère sorte de sympathie de la pars de la brune. Ou quelque chose qui ne soit pas du dégout ...
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Lun 15 Juin - 20:15 | |
| Un frisson parcourut le corps de la brune, puis un autre. Le froid? Sûrement, oui, mais pas seulement. L'espace entre les elle et le roux s'était agrandi, mais ils étaient pourtant tout deux dans la même situation - la même rue, la même pluie, la même nuit. Tous deux semblaient se trouver dans une impasse. Mais ça n'allait pas durer, Mélinda le sentit dans la voix du jeune homme. Il en avait marre. Marre d'elle, de son attitude ; c'était compréhensible. Et à ce moment-là, elle se rendit compte qu'il avait raison. C'était une girouette, elle ne faisait que changer d'avis chaque seconde. Mais en même temps, elle-même ne savait pas ce qu'elle voulait exactement. Ou plutôt si mais... Comme toujours elle ne pensait pas mériter ce qu'elle désirait. Elle dénigrait chaque bonne nouvelle - elles étaient d'ailleurs rares - parce qu'elle ne se croyait pas capable de les mériter, ou parce qu'elle avait peur que ça ne dure pas. Attitude débile qui revenait au même que de s'enfermer dans la tristesse et le désespoir par peur de la déception.
Le ton de la voix du roux lui glaca littéralement le sang. Il semblait en colère, dégoûté, et Mélinda ne sût quoi répondre. A quoi bon? De toute façon tout était terminé, elle était allée trop loin - inconsciemment, en plus. Et pourtant il continuait, sur un ton légèrement plus doux. Il paraîssait si sincère, à présent. Et Mélinda l'écoutait dire ce qu'il avait sur le coeur, sans rien pouvoir répondre, parce qu'il était trop tard. Elle avait tout gâché, depuis le début, et elle doutait de pouvoir sauver ne serait-ce qu'une partie de la soirée. Pourtant la Lune brillait toujours dans le ciel noir d'ébène, et c'est en la regardant une fois de plus, levant la tête vers les cieux, que la brune trouva un semblait d'apaisement afin de pouvoir réfléchir. Ce qu'elle attendait de lui?
- Je sais pas... De la franchise?
Elle était juste incapable de dire autre chose. Quelle manière originale de répondre à une question - par une autre question. Mais en réalité elle doutait de tout, jusqu'à douter d'elle-même. Pitoyable - tiens, ça faisait longtemps!
Mais pourtant Peter ne semblait pas accorder d'importance à sa réponse, puisqu'il continua sur sa lancée. S'il l'emmerdait?! Mélinda tressaillit en entendant ses mots et posa à nouveau son regard dans celui du roux, faisant par la même occasion un pas en avant. C'était donc ça qu'il pensait. Il n'avait pas réellement tort. Elle l'avait pensé mais... Avant. Là encore, elle faisait la girouette. Elle commenca à s'insulter mentalement avant de réagir. Il fallait qu'elle tente de rattraper le coup, puisque c'était elle la cause de tout ce qu'il se passait.
- Non, pas du tout! Vraiment tu as été génial, sans toi je serais sûrement encore dans cette rue. Je suis juste douée pour tout gâcher, c'est tout. Excuse-moi...
C'en était fini de sa dignité, mais pouvait-elle vraiment tomber plus bas? C'était quitte ou double. Soit il la croyait, soit il la détestait encore plus. Elle n'avait plus rien à perdre de toute façon, et son ange gardien devait bien se foutre de sa gueule, depuis là où il était. Qu'importe, il n'était plus là, mais peut-être que s'il était là, tout aurait été plus simple...
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| | | | Peter Walton
Monsieur Roux.
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Mar 16 Juin - 16:17 | |
| Un pas un avant, un pas de plus de la pars de Mélinda. Mais le risque de faire de nouveau une garde était très présent. Peter devait, dés maintenant peser ses mots avec soins et rigueur, pour ne pas mettre en morceau ce qu'elle avait fini par dire, et par conséquent, montrer très légèrement ce qu'elle ressentait. Le roux se sentait d'un coup , soulagé, du point un peu. Il avait eut tord, la brune en avait peut être quelque chose à foutre de lui. Même si ce n'était qu'une très légère reconnaissance pour l'avoir aider dans son malaise, le roux serait déjà content. Avec toute cette agitation, Peter en avait presque oublier le fait qu'ils étaient au milieu de la rue, en pleine nuit, sous la pluie battante. Il avait passé une partie de la soirée à tenter d'éviter que l'un des deux choppe une vieille crève, mais ça allait être reparti ...
Deux choix se présentait au roux ; Soit il faisait ce qu'il lui avait dit plus tôt, c'est à dire, terminé cette soirée ici et expédier la brune dans un taxi vers chez elle sans avoir la moindre assurance de la revoir un jour. Ou alors re-tenter de l'inviter dans son appartement pour se sécher, mais re-prendre le risque de ne savoir que dire au bout de vingt minutes. Le plus simple allait être de lui demander son avis ;
" ... tout n'est pas gâché tu sais ...
tu veux bien monter ou j'appelle le taxi tout de suite ? "
De monter, dans l'appartement hin, et de se sécher une fois de plus. Le roux allait juste devoir contenir le désir qu'il éprouvait pour cette brune, puisque qu'il n'était plus que non partagé. Tant pis, ce n'était pas la première fois qu'il se prenait une tuile, il ne devait pas avoir l'aura qui attire. - faut dire, qu'en même temps, il avait le don pour s'enticher des filles compliquées, comme Mélinda.- Il tendait la main vers la jeune fille -il la voyait plus adoléscente que femme, allé savoir.-. La lune qui s'était dégagée des nuages épais & gris se refletait sur les nombreuses flaques d'eau par terre, comme de petits mirroirs. Le regard de Peter s'égarait de Mélinda pour aller vers un de ses reflecteurs et il eut l'impression d'y voir leurs deux ombres, dans le même étau. Vision étrange, et purement impossible ; les deux personnes étaient bien trop différentes.
[ comme je baratine! mdr pardon : ( ]
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Mer 17 Juin - 19:23 | |
| La jeune femme avait perdu toute notion du temps. Elle réalisait à peine qu'il était si tard - il devait être au moins 2h - tellement son rythme de vie était décalé de la normale. Elle se serait presque cru en plein après-midi pluvieux si la Lune ne venait pas lui rappeler qu'elle avait chassé le Soleil. Ces deux astres étaient si différents, comme Mélinda et Peter, la brune et le roux, la cruche qui se la joue girouette et... Impossible de qualifier le jeune homme, il était trop intriguant, indéchiffrable. Pourtant, ils semblaient être totalement à l'opposé. « Les contraires s'attirent », dit le proverbe ; mais aussi « qui se ressemble s'assemble ». Que croire? Et la Lune et le Soleil, sont-ils plutôt ennemis ou, au contraire, amis. Amants? Difficile à dire, tout comme il était impossible de savoir à l'avance comment la relation entre elle et Peter allait évoluer. Et pourtant, Mélinda ne cessait de se poser la question, comme si elle voulait ne pas être suprise par ce que l'Avenir lui réservait. Elle voulait savoir à quoi s'attendre, et pouvoir agir en conséquence.
Mais c'était impossible, et elle restait donc là, plantée au milieu du temps présent, tentant de le préserver du mieux qu'elle pouvait. Mais elle était surtout à moitié perdue dans ses pensées, et il fallait qu'elle revienne à la réalité. Peter tentant de lui faire comprendre qu'il y avait encore un espoir, que tout n'était pas gâché. Ou alors il essayait juste de lui remonter un minimum le moral. Quoi qu'il en soit, Mélinda s'attendait à une toute autre réponse, mais n'y pensa plus, puisqu'elle était à nouveau face à un dilemme. Un choix à faire, ce dont elle était incapable. La preuve, elle ne faisait que changer d'avis, toujours. Mais cette fois-çi elle ne pourrait plus revenir en arrière. Elle aperçut un léger sourire au coin de la bouche du roux, il tendait la main vers elle. A elle de choisir si elle la prenait ou pas. Elle savait très bien ce que ça signifiait, mais ne savait pas ce qui l'attendait, après. Une fois de plus, elle laissa son cerveau prendre les commandes. Elle souleva lentement la main, puis la posa dans celle du roux qui lui faisait face. Malgré la pluie, celle-çi était chaude - contrairement à la sienne - et avait quelque chose de rassurant. Elle se sentait comme une petite fille qui se réfugie dans les bras de son père après une frayeur. Etrange sentiment.
Puis quelque chose lui revint à l'esprit.
- Je te suis... Si tu me prêtes de nouveau ta veste.
Elle accompagna sa réponse d'un léger sourire, un peu comme celui de Peter, puis avanca de deux pas, de manière à s'approcher de lui. Ensemble, ils rentrèrent dans le bâtiment et montèrent les marches silencieusement, les mêmes que la brune avait dévalées en courant, auparavant. Etrangement, son mal de tête la faisait toujours souffrir, mais pendant les quelques minutes qu'elle avait passées dehors, elle n'y avait prêté aucune attention, comme si ça n'avait plus aucune importance. Maintenant qu'elle se trouvait à l'abri, le marteau reprit son travail à l'intérieur de son crâne. Mais qu'importe, il y avait des choses bien plus importantes auxquelles il fallait penser. Comme, par exemple, avait-elle fait le bon choix?
Dernière édition par Mélinda Weil le Ven 3 Juil - 14:52, édité 2 fois | |
| | | | Peter Walton
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Ven 26 Juin - 23:03 | |
| " Rentrons." disait il.
Oui Rentrer. Le plus sage à faire pensait-il, pour se sécher le plus vite possible. Il se sentait ... alléger, comme si finalement il avait réussi à gagner cet échange avec Mélinda. Mais comme dit, ça risquait de ne pas durer. Il comprenait ... Se disait que cette brune semblait être tout à fait exquise, mais qu'on ne l'attrapait pas si facilement. De toute manière, toutes les choses de ce monde sont meilleurs lorsqu'on les convoitent, dés qu'on les possèdent, elles n'ont plus la même saveurs - hélas. Peter n'avait pas la prétention de vouloir " posséder " cette jeune femme - peut-on seulement dire d'une personne qu'elle nous appartient ? -
Le roux s'assurait que la brune le suivait en la regardant, lui il se tournait vers la porte pour aller à l'intérieur. Même si la pluie, à force qu'elle lui tombe dessus, il ne la sentait plus. Complément saisie par ce qui se passait avec Mélinda. Au moins, grâce à elle, Peter se sentait vivre. Que ce soit en bien ou en mal. Il avait bien l'envie de la remercier juste pour ça, ou pour tout ça ! Aprés, peut être. Tout en montant les escaliers, il se mit à lui parler. Sur un ton serrain ... Tout en esperant qu'elle adopte le même ;
" Oui, je te la donnerais si tu veux, une couverture aussi. Avec toute la pluie qu'on a eu ce soir! "
Encore quelques marches, et ils seraient à nouveau dans cette appartement. Pourvu que cette fois ci soit plus ... Sympa que la première visite. Froush, froush, froush, le roux poussait la porte de son chez lui, et la fermait dés que Mélinda entrait. Mouilles jusqu'à l'os, il commençait par ramasser le serviette que la brune avait fais tomber par terre et par lui tendre.
" sèches-toi "
( pardon, minimum syndicale, et pardon pour le temps !!!! je passais le bacc ...<3 )
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| | | | Mélinda Weil
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Ven 3 Juil - 16:14 | |
| Le roux parût satisfait de sa décision, et Mélinda voulait y croire aussi. Elle espérait avoir fait le bon choix, puisqu'elle ne pouvait plus revenir en arrière. Si les choses s'étaient mal passées auparavant, c'était surtout de sa faute à elle. Parce qu'elle remettait toujours tout en question, parce qu'elle n'accordait sa confiance à personne, parce que l'être humain est hypocrite. Mais maintenant, elle avait envie de croire le contraire, ou du moins elle espérait avoir rencontré l'exception qui confirme la règle. Après tout, elle verrait bien. Elle avait fait beaucoup d'efforts pour en arriver là, et elle espérait que Peter ne la décevrait pas. Pourvu qu'elle ne se trompe pas sur toute la ligne.
Ils entrèrent tous les deux dans l'appartement du roux. Mélinda hésita un instant sur le pas de porte, se rappelant la scène qui s'était déroulée un instant auparavant, mais décida de tirer un trait dessus, et rentra lentement. Le roux ferma la porte derrière elle. Elle était prise au piège, haha. Puis il ramassa la serviette qu'elle avait fait tomber par terre et la lui tendit pour qu'elle se sèche. En effet, elle était trempée et frissonait, malgré le fait d'être à l'intérieur, au chaud. Elle le remercia mais ne se sécha pas pour autant, restant plantée sur le pas de porte à observer le roux qui séchait ses longs cheveux. Après quelques secondes, elle reprit ses esprits et alla s'asseoir sur le canapé. Et si elle disait quelque chose? Ca ne serait pas une mauvaise idée. Mais que dire? Elle était tout sauf douée pour taper la discussion. Elle observa la pièce, des cartons jonchaient le sol, certains étant ouverts, d'autres fermés.
- Tu viens d'emménager?
Question très conne, mais au moins elle avait dit quelque chose. Et puis, pour une fois qu'elle ne l'envoyait pas chier, Peter n'en devrait être que plus content. Enfin, logiquement. Mais les réactions du roux étaient tellement difficiles à prévoir. Un peu comme les siennes, en fait.
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| | | | Peter Walton
Monsieur Roux.
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| | Sujet: Re: Nuit d'orage ( terminé (: ) Lun 6 Juil - 16:33 | |
| Après lui avoir tendu la serviette, le roux se séchait ses cheveux avec une autre qu'il avait laisser par là. De toute façon, c'était le bordel ici. Il avait bien décider de faire du rangement avec son colloc', mais ce dernier ... n'était jamais à la maison. Peter espérait que le mec ne se casse pas sans rien dire, où ne disparaisse... ce serait.. glauque. Entre deux frotti-frotta pour que sa masse capillaire ne dégouline pas sur le sol, il lui répondait - sur un ton largement plus calme que pendant la petite crise d'avant .-
" Ouai, je viens d'arriver dans cette ville... y'a une semaine même pas."
Ou tout juste une semaine, il ne savait même plus. Cette endroit lui déplaisait déjà, alors qu'il n'avait même pas commencé à travailler. Au fond, il le savait ... La ville n'est pas ce qu'il y a de mieux pour le roux.Il préfère largement les endroit moins peuplé, avec moins de contraintes. Avouons-le, ce qui le dégoutais le plus en ville, c'est qu'on pouvait rencontrer une personne, lui parler, mais ne plus jamais le revoir. Il continuait ;
" j'ai un colloc' aussi, un petit jap' ... mais ce couillon trouve le moyen de ne jamais m'aider hahah..."
Peter lui aurait bien demander elle, combien de temps ça faisait qu'elle vivait ici, mais vu la réticence qu'elle avait à lui montrer/parler de son chez elle, il s'abstiendrait. Se retournant vers elle - tout ce temps qu'il parlait il se séchait les ceveux en même temps - et remarquait qu'elle au contraire, ne se séchait pas. En plus de tout mouillé elle risquait de ..
" tu ferais mieux de te sécher. histoire de ne pas choper la crève..."
ça serait quand même moche qu'elle tombe malade à cause de Peter, hinnn .
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